Israël a installé « un régime d’apartheid », a dénoncé le dirigeant palestinien, en exigeant que l’Etat hébreu rende des comptes pour « ses massacres » et accusant la communauté internationale de le « protéger ».
À la tribune de l’Assemblée générale des Nations unies, vendredi 23 septembre, le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, a accusé Israël de ne pas « croire à la paix ». Le dirigeant palestinien de 87 ans a estimé qu’Israël mettait à mal « de façon préméditée et délibérée la solution à deux Etats » et agissait en « toute impunité » dans les territoires occupés. Un discours dénoncé par les Israéliens.
« Cela prouve sans équivoque qu’Israël ne croit pas à la paix. Il veut imposer le statu quo par la force et l’agression. Nous n’avons donc plus de partenaire israélien à qui parler », a-t-il déclaré. Il a affirmé qu’Israël menait une campagne de colonisation dans les territoires palestiniens et laissait une « totale liberté » à son armée de tuer ou d’user excessivement de la force contre les Palestiniens. « C’est un régime d’apartheid », a-t-il dit en exigeant qu’Israël rende des comptes pour « ses massacres » et accusant la communauté internationale de « protéger » l’Etat hébreu. Le dirigeant palestinien a encore réitéré son appel à ce qu’Israël soit traduit devant la Cour pénale internationale.
"Israël ne nous laisse aucun territoire pour établir notre pays" Mahmoud Abbas, chef de l'Autorité palestinienne à l' #ONU pic.twitter.com/ugFEfU7RUT
— i24NEWS Français (@i24NEWS_FR) September 23, 2022