L’armée israélienne est en train de reproduire au Liban, un modèle d’agression déjà expérimenté à Gaza. Les établissements de santé et le personnel médical sont devenus des cibles de choix.
À la date du 15 novembre, Israël avait déjà tué au moins 208 travailleurs du secteur de la santé et blessé 311 autres, selon les informations du ministère libanais de la Santé publique.
Le ministère a également enregistré au moins 286 attaques israéliennes contre des services de santé, dont 66 attaques contre des hôpitaux et 220 contre des services médicaux d’urgence.
En conséquence, une quarantaine d’hôpitaux ont été endommagés, dont huit sont devenus inopérants, et 249 véhicules d’urgence ont été endommagés, ce qui, selon les organisations de défense des droits de l’homme, constitue de potentiels crimes de guerre.
Ces attaques, regrette Médecins sans frontières, obligent les établissements médicaux à fermer, alors que le système de santé privatisé souffre déjà des méfaits de la crise économique persistante.
Le sous-effectif d’agents de santé épuisés par la charge du travail et les stocks limités d’intrants menacent l’offre de soins et tout le système de santé alerte l’OMS.
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Human Rights Watch qui suit de près la situation au Liban, considère les « attaques israéliennes contre des secouristes et structures de santé, des crimes de guerre apparents ».
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« Les individus qui commettent de graves violations des lois de la guerre avec une intention criminelle – c’est-à-dire intentionnellement ou par imprudence – peuvent être poursuivis pour crimes de guerre. Les individus peuvent également être tenus pénalement responsables d’avoir aidé, facilité, aidé ou encouragé un crime de guerre », conclut Human Right watch.
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