Le gouvernement pro-US de cheikh Hassan Rohani a fait arrêter l’ancien président Mahmoud Ahmadinejad et le fils de seyyed Ebrahim Raïssi.
Ainsi que nous l’avons dit dès le second jour des manifestations contre le régime iranien, celles-ci ont été organisées à Mechad par les hommes de Mahmoud Ahmadinjad et d’Ebrahim Raïssi afin d’organiser la succession du Guide Ali Khameneï.
Ces manifestations ont rassemblé la paysannerie du Khorassan, puis tout le Nord du pays, pour réclamer une meilleure répartitions des richesses, dénoncer l’accord avec le FMI et l’implication du président Hassan Rohani dans le pillage du système bancaire.
Les manifestations ont d’abord été soutenues par la police qui a fraternisé avec les protestataires avant de se livrer à une dure répression.
« Le gouvernement Rohani croit qu’il possède la terre et que les citoyens sont ignorants et ne comprennent rien, et les citoyens sont en colère contre le gouvernement parce qu’ils se sont appropriés l’argent de l’État », a déclaré l’ancien président Ahmadinejad.
Pour venir en aide au gouvernement Rohani, les États-Unis ont multiplié les déclarations de soutien aux manifestants et placé sur le devant de la scène le fils du Shah Reza Pahlevi et la secte des Moudjahiddines du peuple, espérant assimiler dans l’esprit du public les protestataires aux intérêts occidentaux et susciter ainsi une réaction contre eux.
L’accord survenu avec le Conseil de sécurité nationale, il y a six jours, et prévoyant un retour au calme n’a pas été respecté par le gouvernement Rohani.
Il est regrettable que de nombreux médias alternatifs soient tombés dans cette manipulation et aient cru que ce mouvement populaire était une réédition de la révolution colorée de 2009. Les manifestants cette fois étaient tous issus des couches les plus défavorisées, tandis qu’il y a huit ans elles rassemblaient uniquement la bourgeoisie de Téhéran et d’Ispahan. Les médias dominants, quant à eux, intoxiqués par leurs propres mensonges, n’ont pas pensé un instant que les revendications de la jeunesse pour la liberté vestimentaire étaient portées avant, pendant et après sa présidence par Mahmoud Ahmadinejad.
L’avocat d’Ahmadinejad dément son arrestation
L’avocat de l’ancien président iranien, Mahmoud Ahmadinejad, a nié l’information diffusée par de nombreux médias arabes selon laquelle M.Ahmadinejad avait été arrêté pour incitation aux manifestations dans les villes iraniennes, relate Erem News.
L’arrestation de l’ex-président iranien, Mahmoud Ahmadinejad, pour avoir appelé à manifester dans les villes de la République islamique, n’a pas eu lieu, a déclaré son avocat cité par le portail d’informations Erem News.
« L’information sur la détention de mon client, l’ancien président Mahmoud Ahmadinejad, ne correspond pas à la réalité », a-t-il indiqué.
Téhéran n’a pas confirmé ni démenti cette nouvelle à l’heure actuelle.
Plus tôt, le site d’information Al-Qods Al-Arabi ainsi que d’autres médias arabes avaient annoncé que les autorités iraniennes avaient arrêté l’ex-Président dans la ville de Shiraz à cause d’un discours dans lequel elles avaient détecté une incitation aux manifestations dans les villes de la République islamique.
Au cours de cette allocution, Mahmoud Ahmadinejad, qui a dirigé l’Iran de 2005 à 2013, avait notamment affirmé que « certains dirigeants du pays vivent loin des problèmes, et ne savent pas ce qui préoccupe le peuple ».
(Source : fr.sputniknews.com )