Les Américains nous ont habitués depuis longtemps aux mensonges permettant de galvaniser le bon peuple et l’entraîner à soutenir la guerre : le Lusitania (Première Guerre mondiale), Pearl Harbor (Seconde Guerre mondiale), les incidents du golfe du Tonkin (Vietnam), les couveuses irakiennes (Première guerre du Golfe), le 11-Septembre (Afghanistan), les armes de destructions massives (Irak), etc. Aujourd’hui, le gouvernement Biden prétexte des preuves aussi solides que l’anthrax de Saddam pour mobiliser des hommes en Ukraine : une vidéo « très explicite » qui montrerait « des corps faussement mutilés, du matériel grimé aux couleurs ukrainiennes, des drones turcs déguisés en aéronefs de l’OTAN et même des acteurs pleurant leurs pseudo-morts ». Sic !
Un certain nombre d’Américains, lassés de ces mensonges copieusement relayés par la meute médiatique – comme dirait le général que l’on a coupé –, ont manifesté à Washington et New York ce 5 février, comme nous l’avons relayé dans nos colonnes.
Interrogé sur la source de cette information lors d’une conférence de presse, le porte-parole du département d’État, Ned Price, s’est référé au gouvernement et aux services de renseignement américains. Le journaliste Matt Lee d’Associated Press, ne s’est pas contenté de cette réponse laconique, qu’il a qualifiée de simple allégation, et a insisté sur la nécessité de preuves.
L’on constate que la politique extérieure pacifique de l’affreux Donald Trump est bel et bien consommée. L’administration du gentil Biden est revenu à l’habituelle politique belliqueuse de la première armée du monde.