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Inflation : la malbouffe grande gagnante des hausses de prix de l’alimentation

La hausse des prix des produits alimentaires a des conséquences sur la qualité de la nourriture, notamment pour les plus modestes, alors que certains industriels remplacent des produits de base dans la composition de leurs produits transformés par des substituts moins chers.

 

Selon l’Insee au moins de février, la hausse des prix dans l’alimentaire sur un an atteignait 14,5 %. Un chiffre largement supérieur à la moyenne de l’inflation tout secteur confondus estimée à 6,2 %. Et la tendance devrait se poursuivre.

Cette augmentation des prix dans les rayons entraîne inévitablement un changement dans les paniers de consommateurs et dans les habitudes alimentaires avec comme risque : une dégradation de la qualité de la nourriture consommée.

[...]

Dans cette période, la spécialiste observe que ses patients s’orientent beaucoup plus vers les féculents : les pâtes, le riz, la semoule... "C’est pas cher et c’est surtout rapide à cuisiner", explique-t-elle.

Cette dernière note également une baisse de la consommation de protéines en général, une hausse de l’achat de légumes et de fruits en boîte et une hausse de consommation d’œufs.

Dans ce contexte inflationniste, Noémie Hernandez préconise de "toujours essayer de garder l’équilibre alimentaire". "Par exemple, si le poisson frais est trop cher, on peut se tourner vers un peu de maquereau en boîte", détaille-t-elle.

[...]

Selon une étude de la Ligue contre l’obésité, le taux d’obésité en France est de 17% en 2023 contre 8,5% en 1997. Ce chiffre monte à 18% chez les ouvriers contre 10% chez les cadres supérieurs. Plus généralement, entre 2000 et 2020, l’obésité a augmenté de 2,5 points chez les cadres et de 9 points chez les ouvriers.

 

Le cheapflation

La directrice de Foodwatch France, qui appelle à plus de transparence des prix et compositions, met par ailleurs en garde : « Avec l’envolée des prix de certains ingrédients, le risque c’est que les industriels soient tentés de les remplacer encore plus qu’avant par des substituts moins chers ».

Ce phénomène porte un nom : le cheapflation, contraction de « cheap » (par cher, bas de gamme) et d’inflation. Pratiqué surtout par les industriels américains, il s’agit de remplacer des produits de base dans la composition de produits préparés par des substituts moins chers. Cela permet de conserver ses marges sans augmenter ses coûts face à l’inflation.

 

 

Lire l’intégralité de l’article sur bfmtv.com

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18 Commentaires

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  • #3134133

    D’où le succès des produits bas de gamme appelés 1er prix, éco, etc...
    De toute façon le populo cherche pas des produits de 1ère nécessité (pain, légumes, fruits) et de qualité mais remplir son caddy de barbaque pour faire des barbecues ! C’est ça le pouwardacha !

     

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    • Non ils remplissent pas leur caddy de barbaque, ce sont à mon sens ceux qui ont de l’oseille. Les autres achètent des saucisses bas de gamme et du porc ( viande comparativement peu chère) Pour moi la barbaque, c’est cote de bœuf, entrecôte et autres viandes noble.

       
    • #3134212

      avec un petit bémol : ce qu’on nomme "pain" dans ce pays depuis 50 ans est de la malbouffe, un produit industriel transformé parmi les autres.

      Quand il n’est pas livré surgela prêt à être enfourné, en provenance d’on ne sait quel enfer, la suppression de la fermentation de la miche "artisanale", remplacée par la levure dite de boulanger -en fait de bière- est une catastrophe diététique. Catastrophe amenée par les mêmes qui infectent nos campagnes avec des OGM, aspergent tout de sucres et glorifient la débauche et l’alcoolisme (en plus de la loi du plus fort) dans les programmes pour la jeunesse..

      Même le pain dit "au levain", vendu au prix du rumsteak, est souvent un faux. Il peut avoir, légalement, jusqu’à 5% de levures, ce qui ruine le tout.

      Dans ces conditions, les fermetures en série de tous ces collabos, moi ça m’en touche une sans faire bouger l’autre, comme pérorait notre tarlouze nazillonne nationale. Pour les autres, quels autres ? Aucun artisan digne de ce nom ne peut lutter contre la concurrence déloyale dans la boulangerie, pas plus qu’un restaurateur ne le peut contre les repas industriels livrés ; livrés aux restaus ces dernières décennies et désormais aux particuliers, avec un réseau de pédaleurs-exclaves grand-remplaçants.

      Retour à l’article, le maquereau en boite est beaucoup plus cher que le frais : faut apprendre à compter pour éviter de propager des conseils toxiques.

       
    • #3134733

      Les fruits et les légumes sont remplis de pesticides, pas la viande (même si la question des antibiotiques est grave dans certains élevages). Les légumes contiennent aussi des anti-nutriments (oxalates, phytates, lectines...) qui gênent, voire bloquent l’absorption des nutriments par l’organisme. De plus, il y a 15 micronutriments qui sont introuvables dans une alimentation végétale. Et puis il y a les fibres, qui sortent comme elles rentrent, irritent les intestins au passage et n’apportent aucun élément valable. Quant au pain, c’est de la colle pour les intestins, lesquels produisent 80% de nos neurotransmetteurs...A poids égal, la viande (abats compris) éclate absolument tous les végétaux en termes d’intérêt nutritionnel.

      Les seuls vrais produits de première nécessité ce sont les produits animaux, et c’est bien pour ça qu’il y a un tel mouvement global pour nous en détourner de toutes les façons possibles et imaginables.

       
  • #3134136

    « dans le parmesan : moins de fromage pour plus de substituts de copeaux de bois. »

    Hein ? Les termites avec ?

    Avant on trouvait du vrai parmesan, maintenant on trouve plus que du « parmeggiano » en bio ou pas bio - oui je sais ça veut dire parmesan, mais s’ils n’ont plus droit à l’appellation "parmesan" en français (alors qu’on en produit pas chez nous, allez savoir pourquoi) c’est peut-être que c’en n’est pas ?

     

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  • #3134150

    Proportionnellement, les restaurants deviennent abordables ! Ils n’ont pas augmenté de 20% ! On trouve encore des menus honnêtes à 12 euros (sans les boissons) !

     

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  • #3134168

    Le cours de la farine d’insecte ne fait qu’entamer sa progression... les investisseurs ne sont pas prêts d’avoir le cafard

     

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  • Une loi est passée durant les années "étranges" de la grippe (nom de code coronna puis covid) en 2019/20, je n’ai malheureusement plus la ref.
    En gros, et après avoir lu cette loi au JO, les "marchands alimentaires" de tout type ne sont plus obligés de décrire avec précision ce que contienne ces "produits".

    Rien de nouveau, me dit-on a l’oreillette, il y avait déjà les E102, E104, E122, E124, E 161a & le b ...etc... lol .... j’en ris.
    D’après les spécialistes de l’alimentation, ces additifs et d’autres vont de "Douteux" à "tres toxique" ... j’en ris encore (d’ailleurs le riz aussi faut faire gaffe ... ).

    Ceux qui ont connu les ’80, se souviennent de l’arrivée des super-market Low cost ... pareil ...

    Et, pour faire résonance à l’article ER "Montebourg balance les PDG qui ont trahi notre souveraineté industrielle".
    QUI ? (non !... pas à chaque fois sinon ça marche plus) Qui vote les lois ? Qui vote ces autorisations ? Qui vote l’empoisonnement de la population ?

    Est-ce qu’il y a un lien (idéologique ?) avec le vieux Rockfeller ? Celui qui vendait des "potions magiques" avec sa roulotte dans le Far-West.
    Et qui est devenu l’un des papes de Big-Pharma.

     

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  • #3134275
    Le 4 mars 2023 à 15:14 par Pipeline l’Ancien
    Inflation : la malbouffe grande gagnante des hausses de prix de (...)

    Pour le poisson, pensez à acheter de petits poissons : sardines, fraîches ou en conserves, harengs, anchois, maquereaux. Les gros sont pleins de mercure. Préférez un poisson issu de la pêche à un poisson d’élevage (le saumon c’est hard-core). Sucre de canne, farine, riz seront biologiques. Laver le riz abondamment jusqu’à ce que l’eau soit claire. L’aliment n° 1 c’est l’ail cru ! Fruits frais, légumes colorés dont piments. Le lait de vache est bio. Huile de foie de morue. Levure de bière. Viande. Bannissez tous les produits à base de farine et les plats préparés industriels, ils sont dispendieux et corrompus. Aucune indication de limite journalière n’est ouvertement communiquée en ce qui concerne le sucre, contrairement au sel, dont le bon dosage doit se limiter à 3 g/jour. Vitamines A dans le beurre (biologique), B1 et C, zinc (comté), roquefort, kéfir de fruit ou de lait, lait de chèvre ou de brebis. Les populations pakistanaises des régions les plus reculées (nord Pakistan) consomment beaucoup d’abricots et de lait de brebis. Leur durée de vie peut atteindre 120 ans.

     

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  • #3134345

    Mais la protéine d’insecte est très bon marché.

     

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  • #3134494
    Le 5 mars 2023 à 02:05 par nettoyage à sec
    Inflation : la malbouffe grande gagnante des hausses de prix de (...)

    Des copeaux de bois ?. mdr...en plus son constat est faux, les gens achètent un produit modifier PLUS CHER et les marges suivent.

    Je savais que l’agro alimentaire utilisait le bois ou tout autre "comestible" qui ne représentent pas un danger pour faire des "extraits" mais les mixer physiquement au produit fini, c’est nouveau...

     

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  • #3134509
    Le 5 mars 2023 à 03:42 par Bagatelle pour un macaque
    Inflation : la malbouffe grande gagnante des hausses de prix de (...)

    Au Canada, des entreprises reçoivent l’autorisation de vendre de la cocaïne, c’est pas demain la veille que le peuple va se réveiller
    Macdonald KFC ou la salle de shoot ou de barebaking finalement si tu donnes le revenu universel comme l’État français distribue les chèques carburant énergie courses emplois rentrée scolaire vacances...
    Le pouvoir risque pas une révolution, ni colorée, ni monochrome, ni noir et blanc !
    Du pain et des jeux, de la dope, de la vaseline, des chips, du Coca , TPMP et Youporn... la masse est inerte
    Un tout petit pourcentage de réveiller, qu’ils materont, dompteront, rééduqueront a coups de triques, de LBD 40, de grenade de désencerclement, par la bleusaille garde rapprochée de l’Elysée Matignon et des banques

     

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  • #3134612

    Les consommateurs sont quand même de gros crétins, des légumes et une bonne viande pour un pot au feu, aller chercher ses produits chez les producteurs, sera moins douloureux que de subir la hausse du nutella, mais bon... Quand je regarde les caddies, je me dis que la nourriture n’est pas assez chère, les gens achètent un paquet de conneries ! Et surtout n’oubliez pas, renier sur la qualité, c’est tuer un producteur et le remplacer par un système. On va continuer de tuer l’agriculture française pour mieux passer des accords internationaux !

     

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