Alors là...
Sans doute faut-il avoir connu les années 50, au moins, les façades grises, les travailleurs de peine, la radio puis la télévision en noir et blanc, avoir suivi le recroquevillement tenace de ce bout de femme autour de sa goualante éperdue, aussi la double annonce de sa mort et de celle de Cocteau, pour reconnaître en “la Piaf” le Cri du Peuple, et plus encore saluer la palette-leitmotiv de son Hymne à l’Amour.
Et quel sens, par exemple, que le jésuite Michel de Certeau, auteur de La Fable mystique, ait choisi que l’on diffuse la chanson “Non, je ne regrette rien !” pour ses propres obsèques en 1986 (les paroles peuvent être comprises selon deux sens, “finalement” très connivents...).
Difficile alors de ne pas avoir l’“oreille humide” durant toute cette intense émission-émotion, qui vaut bien, comme Paris (alors tant chantée et vantée), une messe... tant la Môme aura tenté d’incarner (à certains excès près) “Agapè sur la Terre”, cette âme de belle volonté...
E&RFM, un grand Merci !
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