Au 104 avenue d’Italie, il y avait le "Galaxie" un cinéma de cul qui proposait deux films de boules pour le prix d’un et un peu plus haut à droite, au 141 de la rue de Tolbiac il y avait le cinema "le barbizon" qui offrait pour 10 francs deux films de kung-fu, karaté. J’ai grandi dans le quartier de la Buttes aux cailles (dans le film, c’est l’endroit ou les trois ignobles poursuivent et tentent de casser la gueule à Lino Ventura) et quand je revois le chef-d’oeuvre "dernier domicile connue" avec sa musique cousue sur mesure, je vous dit pas les bouffées de souvenirs qui rejaillissent. Une époque revolue depuis, il y avait la solidarité, le bon voisinage, la bonne éducation, la bonne ambiance, bref le bon vivre.
Une anecdote.
Quand j’etais môme, dans les années fin 70/80, je croisait souvent Annie Girardot, dans les environs de la place d’Italie, av de Choisy, une fois en croisant son regard, m’interpella en souriant "encore toi, mais je te vois partout dit donc".
Inoubliable...