La France est une démocratie. La liberté de penser, de s’exprimer est reconnue et garantie.. La république des lettres, semble y faire exception. Elle s’apparente plus à une oligarchie qui, sur certains sujets, tente de faire régner une police de la pensée.
Il est plus facile de critiquer Sarkozy que certains intellectuels médiatiques. Dans un pays non démocratique, s’en prendre au chef de l’État est un jeu hautement dangereux. On peut y risquer sa vie, sa liberté, son travail, sa tranquillité. Depuis l’élection de Nicolas Sarkozy et au fur et à mesure que la campagne pour les élections présidentielles s’annonce, de très nombreux livres particulièrement critiques sur l’action et la personnalité du chef de l’État ont été publiés.
Mis à part peut-être dans Le Figaro, les auteurs ont pu avoir accès aux différents médias télé, radio, journaux, et exprimer leur point de vue, faire la promotion de leurs livres. Ils n’ont eu aucun mal à trouver des éditeurs sachant que « Sarko fait vendre » et que nul ne sera embastillé pour l’avoir critiqué. Critiquer certains intellectuels est bien plus risqué. Il est plus difficile de s’en prendre à eux qu’au chef de l’État, je m’en suis aperçu avec mon livre Les intellectuels faussaires.
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