Ces époques de tyrannie sont un peu fatigantes pour les résistants qui doivent jongler d’artifices de langage en contournements subtils, de samizdats en anekdots comme à la bonne vieille époque soviétique. Le moindre écart entraîne le bannissement des réseaux sociaux, voire de la société tout court. Mais le système, même avec un temps de retard, finit par décoder les (((astuces))) et autres trouvailles – QUI ?! – de langage.
Quand il s’agit d’un universitaire de renom officiant dans un Institut hospitalier universitaire de réputation mondiale, c’est plus ennuyeux. Surtout lorsqu’il se drape dès le début de sa liberté de parole d’universitaire : « Je m’exprime ici comme universitaire, c’est une liberté de parole qui est garantie par la loi et je suis très heureux que cela ait été confirmé par le conseil de l’ordre. » Tout ça pour ensuite s’exprimer avec des précautions infinies, répétant systématiquement qu’il ne commente pas les choix politiques, comme si le moindre dérapage allait le conduire au peloton d’exécution.
De cette vidéo qui nous fait entendre successivement les Prs Parola puis La Scola, une fois expurgées les longues minutes d’excuses et de circonlocutions (nous exagérons à peine), ce qu’il faut retenir est simple et sans appel : les personnes vaccinées continuent à transmettre le virus et les confinements ne servent à rien.
Aussi, lorsque nous lisons dans le Décret n°2021-1059 du 7 août 2021 :
V.-Les obligations de port du masque prévues au présent décret ne sont pas applicables aux personnes ayant accédé aux établissements, lieux, services et événements dans les conditions prévues au présent article à l’exception de ceux relevant du 10° du II.
nous en déduisons bien naturellement que les choix politiques ne sont pas dictés par l’arrêt de l’épidémie comme cela est clamé haut et fort par le pouvoir et la meute médiatique, car ce que l’IHU dit et sait est parfaitement connu là-haut.
Dès lors, on ne peut qu’en conclure que dispenser du port du masque les possesseurs d’un pass sanitaire n’est qu’une disposition supplémentaire permettant de stigmatiser et martyriser les autres citoyens afin de les pousser à la vaccination (dans un cercle vicieux de vaccinations sans fin puisque celles-ci ne protègent de rien – CQFD).