À l’image d’un Henry de Lesquen qui se fait une publicité nationale avec un seul tweet, il en faut peu au journal Le Monde pour hurler au retour du nazisme.
Alors qu’il s’agit d’un rassemblement de partis nationalistes européens, qui ne pèsent pas 3% de l’ensemble. Autant dire, une menace mortelle. Non, ce qui dérange les démocrates de ce journal, alignés sur les thèses atlanto-sionistes, ou américano-sionistes (au choix), c’est de ne pas penser comme eux.
Eh bien, il faudra qu’il s’y fassent, parce que les pseudo-démocrates pro-Empire sont minoritaires dans notre pays. C’est seulement grâce à un système politique arrangé et des médias vociférant leur logorrhée bien-pensante dans la tête des gens du matin au soir – alors que la réalité contredit violemment ces discours – qu’ils arrivent à faire croire le contraire aux victimes de leurs méthodes de truands.
Les soldats de l’oligarchie tiennent de plus en plus difficilement les murs peints du décor démocratique, ça craque et se fissure de partout...
Des fonds européens pour un rassemblement de néonazis
Des partis néonazis européens ont utilisé, pour organiser une réunion qui doit avoir lieu le 28 mai à Stockholm, des fonds du Parlement européen. Cette rencontre rassemblera diverses formations extrémistes, membres de l’Alliance pour la paix et la liberté (APF), qui regroupe notamment le Parti national-démocrate allemand (NPD), l’Aube dorée grecque, des anciens du Svenskarnas Parti suédois ou encore le British Unity britannique (une scission du British National Party). En France, elle a le soutien des militants de quelques groupes dissous.
C’est au travers de sa fondation, Europa Terra Nostra, que l’APF est parvenue à obtenir 400 000 euros, ainsi que 197 625 euros pour l’organisation de la conférence, ont révélé un magazine suédois et le site Euractiv Allemagne. Constitués en association de droit italien et en « parti européen » – ce qui suppose notamment d’avoir des élus régionaux ou nationaux dans sept États membres au moins, ou d’avoir obtenu 3 % lors des dernières élections européennes dans sept États –, les partis de l’APF ont ensuite visiblement berné les services du Parlement.
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L’affaire fait du bruit à Bruxelles et à Strasbourg. Elle sera évoquée mercredi 4 mai, et Martin Schulz, le président du Parlement, qui veut réformer depuis des années le financement des partis européens, entend, selon son entourage, « faire toute la lumière » sur ce dossier.