Pour ce que j’en ai compris, notamment dans son livre "Adieu les Rebelles", Marie-Jo Bonnet considère que, par leur particularisme, les femmes et les homosexuels se doivent de porter un message politique, et doivent soutenir les combats politiques qui transcendent ces particularismes, avec pour objectif de dénoncer et de lutter contre tout ce qui détériore la condition humaine.
Pour ce que j’en ai compris, elle déplore le fait que les féministes et les homosexuels, sont devenus des collaborateurs du Marché et du Capitalisme, qui les ont soudoyés, en échangeant sournoisement le caractère révolutionnaire et le rôle subversif de leur condition d’êtres à la fois garants de la norme et critiques de la norme, contre la reconnaissance d’une identité "factice" et "neutralisante" sur le plan politique et sociologique.
Alain Soral a raison, "femme" ou "homosexuel" ne sont pas des catégories sociales, en revanche "la mère" ou "le réprouvé" ont été des catégories du combat politique, jusqu’à ce que le Capitalisme les mette en laisse en en faisant des identités de niches.
Quand on se contente d’être "femme" ou "homosexuel" selon des critères politiquement imposés, on se trompe de combat, on se complait dans un conformisme narcissique désarmant.
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