La ministre américain de la Justice, la procureur général des États-Unis Loretta Lynch, a déclaré que les accusations criminelles pour utilisation de serveurs privés pour la correspondance ne seraient pas portées contre la candidate à la présidence Hillary Clinton.
« J’ai reçu et j’ai accepté la réponse unanime du FBI selon laquelle l’enquête minutieuse, qui s’était déroulée depuis un an, doit être fermée et aucune accusation ne doit être portée à l’encontre des concernés », a affirmé Mme Lynch.
Auparavant, le directeur du FBI James Comey avait affirmé n’avoir trouvé aucun motif pour engager une enquête pénale contre l’ex-secrétaire d’Etat américaine Hillary Clinton en raison de la fuite de sa correspondance.
« Nous exprimons notre avis au ministère de la Justice : aucune accusation ne peut être portée », a affirmé M. Comey.
Curieusement, la décision du ministère de la Justice survient juste après que le président américain Barack Obama a annoncé son soutien à la candidate, ajoutant que les États-Unis n’avaient jamais eu une candidate si bien préparée pour la présidence que Mme Clinton.
« Je suis ici parce que je crois en Hillary Clinton et je souhaite qu’elle devienne la prochaine présidente des États-Unis », a avoué M. Obama lors d’un meeting à Charlotte mardi. « Je suis prêt à passer le flambeau. Je sais qu’Hillary Clinton le prendra et je sais qu’elle peut mener efficacement cette course. »
Le scandale autour de la correspondance électronique d’Hillary Clinton a débuté en mars 2015 sur fond de cyberattaques continues contre les institutions américaines.
Hillary Clinton, qui a dirigé le département d’État américain de 2009 à 2013, avait auparavant regretté d’avoir utilisé sa boîte de messagerie privée, hébergée sur un serveur non protégé, à des fins professionnelles. Elle a par ailleurs nié avoir envoyé des informations secrètes. Au moins deux messages reçus par Hillary Clinton dans sa messagerie privée étaient classés « top secret » alors que plus de 1.300 d’entre eux portaient la griffe « secret ».