Contestée pour son plan vélo, la maire de Paris estime que ces attaques sont notamment dues à sa qualité de femme d’origine espagnole.
La maire de Paris n’a pas froid aux yeux. Conspuée de toutes parts pour la bataille qu’elle mène afin de réduire en un temps record la circulation automobile dans Paris, Anne Hidalgo a décidé de répliquer. Invitée ce jeudi sur BFM-TV, elle rend même coup pour coup à ceux qui la visent : ceux qui s’opposent au plan vélo qui doit accoucher, avant la fin du mandat, d’un réseau de 1 400 km de pistes cyclables, contre 700 actuellement, ne cherchent qu’à préserver « leurs petits intérêts » et « les petits lobbies » , assène l’édile de la capitale.
« Il y a plusieurs groupes là, entre la fachosphère, les réacs, néoréacs... », relève-t-elle, avant d’ajouter à la liste certains cadres de la majorité LREM, comme Aurore Bergé, qui a tenté cette semaine de créer une polémique au sujet de la piste cyclable sur la voie Georges-Pompidou.
Anne Hidalgo, cible favorite de l'extrême droite ? Elle répond. pic.twitter.com/UpTHOQxKyl
— Brut FR (@brutofficiel) 5 septembre 2017