Une majorité du bureau national du mouvement a demandé à l’ancien candidat à la présidentielle de démissionner de ses fonctions sur fond de suspicions de harcèlement.
François Asselineau ne pense plus printemps. Alors que la France entame sa sixième semaine de confinement, l’Union populaire républicaine (UPR), le parti qu’il a fondé il y a treize ans, traverse la plus importante crise de son histoire. Chantre d’une sortie de la France de l’Union européenne, l’ancien candidat à la présidentielle a volontiers pris les atours, ces dernières années, d’un leader iconoclaste. À la tête d’un parti tout entier acquis à ses idées, et comptant, malgré de piètres performances électorales, plusieurs dizaines de milliers d’adhérents.
Dans une lettre que révèle Le Figaro, un nombre écrasant de cadres et de responsables de son mouvement lui ont pourtant demandé, ce samedi 18 avril, de démissionner purement et simplement de ses fonctions de président de l’UPR.
« Des faits d’une exceptionnelle gravité ont été portés à la connaissance des membres du bureau national [...] des documents et des témoignages indiquant l’existence de relations particulières et plus qu’insistantes de votre part à l’égard [de collaborateurs], et ce, dans le cadre professionnel, qui ont été source de graves souffrances psychologiques », mettent ainsi en cause vingt membres du bureau national sur vingt-huit, ainsi que treize délégués régionaux sur quinze.
En cause, la fuite le 10 avril dernier sur les réseaux sociaux Facebook et Pinterest d’un ensemble de documents, supprimés depuis, intitulés Asselineauleaks. Des mails privés, des lettres de démissions, ainsi que des clichés censés démontrer des tentatives de séduction, appuyées et répétées, de François Asselineau envers deux collaborateurs, dont les embauches, selon les témoignages produits, n’auraient été dictées que par ce seul objectif.
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À revoir sur le sujet : Alain Soral en septembre 2019
(à partir de 1h59’40)