Quand on veut jouer la spontanéité, il faut un peu plus de notions d’art dramatique. Sur le plateau de Balance ton post ! du jeudi 10 septembre 2020, Cyril Hanouna, en service commandé, a voulu démontrer que les antimasques étaient des antisémites.
Dit comme ça, c’est un peu court, mais rien n’est trop grossier pour le vendeur de chaussettes trouées de C8, la chaîne qui mise sur le socialo-sionisme avec les productions Hanouna et sur le national-sionisme avec CNews (Zemmour, Bastié, Praud et compagnie). Dans les périodes politiquement troubles et à l’issue très incertaine, mieux vaut avoir deux bons fers au feu...
La manipulation a nécessité les trois éléments du conflit triangulé :
un intervenant délateur placé par la prod dans le public,
un invité sacrificiel qui concentre tout ce que la bien-pensance déteste,
un juge arbitre qui chasse la Bête immonde et rétablit la paix.
La télé, comme prévu, fait le sale boulot pour l’oligarchie qui, elle, a besoin de la peur, du masque et des vaccins qui vont suivre. Cependant, il n’est pas sûr que tout le monde va marcher dans une manip digne de la grande période soviétique, surtout avec un Vichinsky du Sentier.
Cyril Hanouna vire un invité du plateau ...
Il a fait la quenelle "le salut Nazi " #BalanceTonPost #BTP #Jpopbuzz pic.twitter.com/qGKCcOGsii— #JPOPBUZZ (@JPOPBUZZ) September 10, 2020
Car du côté de la population – pas celle du public d’Hanouna mais celle qui vit dans le réel –, malgré le carpet-bombing pro-psychose et pro-masque à coups de stats trafiquées et de reportages télé dramatisants, on commence à comprendre que la politique sanitaire de la bande Lévy-Buzyn-Salomon-Hirsch-Véran-Delfraissy-Cymes-Lacombe (par ordre d’importance) ressemble plus à une répression politique sadique qu’à une réelle volonté de protéger la population.
Cette maîtresse en petite école en témoigne :
LE MASQUE EN MATERNELLE : Une fonctionnaire de l'éduction nationale rappelée à l'ordre la suite ⬇️ pic.twitter.com/pAeIgJo0Er
— Le Général (@LE_GENERAL_OF) September 9, 2020
Du côté des enfants, ces êtres fragiles et confiants, on se pose aussi des questions, et la webcam permet de s’adresser au monde entier sans passer par papa-maman ou par les profs, qui eux sont liés par contrat de soumission à une Éducation nationale corrompue par le trotskisme qui fait la propagande de l’oligarchie financière.
Écoutez bien ce jeune.#MasqueObligatoire #DictatureSanitaire pic.twitter.com/naIiiJgrtc
— Stalec (@Stalec_) September 5, 2020
Ni la télé ni l’école n’échappent à la violence de la répression oligarchique.
Mais, de la même manière que le piston fait monter la pression dans la seringue, la répression oligarchique impitoyable est en train de faire monter la colère contre les dirigeants élus et non élus du pays, ces « responsables » qui sont en fait des irresponsables. La violence infligée depuis le mois de mars aux Français est entrée dans le corps social, et elle en ressortira, d’une façon ou d’une autre, avec la même violence. Les ingénieurs sociaux du pouvoir visible et du pouvoir invisible devraient relire leurs livres d’Histoire, car leur avenir proche est écrit dedans.
Pour en revenir au théâtre – car la télé n’est que du théâtre pour les sots –, on applaudit la performance du président Macron, décidément plus fort qu’Hanouna, car lui a réussi à faire passer un message subliminal de connivence grâce à une manipulation subtile : en retirant le masque qui soi-disant l’étouffait, il a exprimé qu’il n’était pas pour le masque, pas pour la répression, mais qu’on l’y avait en quelque sorte contraint, que des forces obscures l’avaient forcé à le mettre. Chapeau, l’artiste ! On passe dès lors du vendeur de chaussettes au truand de bonneteau :
Plus malin encore : en disant son admiration pour Audiard, il pense s’extraire de la colère du peuple en se faufilant démagogiquement de son côté. La carotte et le bâton, rien de tel pour tenir un peuple naïf !
"Il faut arrêter de couper les nouilles au sécateur." La contrepèterie de @EmmanuelMacron selon @canardenchaine. L'humour Audiard et un peu sénatorial, dont il parlait sur @RTSinfo. Ce soir les "Pschitt" et autres "Quarterons", mots rares des présidents, et leur emploi. @LCI, 20H pic.twitter.com/Q9LW7BwL69
— Darius Rochebin (@DariusRochebin) September 9, 2020