Entretien réalisé le 5 avril 2017 au Parlement européen.
Au sommaire :
Échec des négociations en Guyane : quelles solutions ?
Macron à Marseille : leçon de « République »
Sondages : peut-on s’y fier ?
Union européenne : inflexion ou continuité ?
Des évêques contre le populisme ?
Attentats à Londres et Saint-Pétersbourg : quels remparts contre le terrorisme ?
Les 100 artistes contre le Front national : fronde de la culture ?
Déchaînement médiatique contre le FN : le service public aux ordres ?
En fin d’entretien (à partir de 19’40), Bruno Gollnisch se livre à un vibrant plaidoyer en faveur de la liberté d’expression d’Alain Soral, Robert Faurisson et Vincent Reynouard :
« J’ajoute que je suis et je reste partisan de la liberté d’expression totale, y compris pour des gens dont on ne partage pas nécessairement les idées. On a tout à fait le droit de ne pas être d’accord avec le professeur Faurisson, avec monsieur Reynouard, avec monsieur Soral, on a même le droit de les contredire, mais le fait que, dans une Europe qui se dit à la pointe des droits de l’homme, ces trois personnes : un universitaire de 88 ans, un père de sept enfants, un essayiste et polémiste soient, dans la France d’aujourd’hui, condamnés à de la prison ferme, me paraît être un véritable scandale ! D’autant plus que ces lois liberticides dont on prétend leur faire application, par exemple la loi Gayssot ou ces lois censées réprimer la "haine", sont des lois mémorielles en réalité totalement contreproductives car il est bien évident qu’à partir du moment où une vérité – mal définie d’ailleurs – est assénée et que le doute ou l’expression d’une contradiction sont réprimés par des sanctions pénales, cela suscite évidemment l’interrogation et la suspicion, chez les gens qui sont autre chose que des moutons animés d’un conformisme bêlant. »