Dans le camp de migrants de l’île de Lesbos, en Grèce, de très jeunes enfants seraient victimes d’abus sexuels en tout genre.
Lesbos, plus grand camp de Grèce
En Grèce, les migrants font de nouveau parler d’eux. Et plus précisément dans le camp situé sur l’île de Lesbos, qui est le plus grand du pays (8 500 personnes). Pour mémoire, nous avions évoqué Lesbos il y a peu après que des militants pro-migrants aient abattu une croix chrétienne jugée offensante pour les « réfugiés » musulmans arrivant sur l’île.
Des pro-migrants qui doivent dorénavant être bien embarrassés suite aux révélations inquiétantes sur le comportement de certains de leurs protégés. Ainsi, un magazine américain indique que les mères de famille présentes dans le camp de « réfugiés » de Moria, à Lesbos, vivent dans la peur car les abus sexuels et les violences sont nombreux.
À l’encontre des femmes mais aussi des enfants. Selon Declan Barry, coordonnateur médical de Médecins Sans Frontières en Grèce, une forte augmentation de ces faits a eu lieu depuis le mois de mai dernier, à raison d’un cas d’agression sexuelle par semaine en moyenne.
Enfants abusés : du viol au suicide
En moins de cinq mois, MSF a ainsi recensé 21 cas déclarés. Parmi lesquels, près de la moitié concernerait des garçons et des filles de moins de 18 ans, avec au moins deux affaires qui impliqueraient des enfants âgés de cinq ans. Des attouchements sexuels mais aussi des viols auraient bien été commis par certains migrants sur ces enfants. Une fréquence que le coordonnateur de MSF interrogé juge sous-estimée.
Entre autres histoires sordides, il y a notamment celle d’un père de famille célibataire quittant sa tente pour aller chercher de la nourriture et découvrant à son retour que son enfant avait été victime de violence sexuelle pendant son absence…
Dans ce contexte, comment s’étonner ensuite d’un autre rapport alarmant de la part de MSF : celui concernant le nombre croissant d’enfants et d’adolescents vivant dans ce camp de migrants de Lesbos qui ont tenté de se suicider ou se sont automutilés. « Nous devons reconnaître qu’il s’agit d’un échec systémique », a conclu Declan Barry.
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Un reportage d’Arte sur l’île de Lesbos, dont l’arrivée massive de migrants a fait fuir les touristes, suivi d’une vidéo et d’un reportage photo de Sputnik :
« Ici les gens peuvent voler, violer, être violents. Nous avons besoin de sécurité. Si vous ne faites que regarder comment nous nous volons et nous étranglons, en quoi consiste votre humanité ? »
Des milliers de tentes et de conteneurs s’étendent sur une grande plaine d’oliveraies à l’est de l’île grecque de Lesbos. Les milliers de personnes déplacées qui se sont retrouvées dans le camp de Moria tentent de vaincre la peur et la violence, l’absence de sécurité, la saleté et les maladies.