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Grâces présidentielles de Biden : qu’est-ce que cette histoire de "stylo automatique" ?

 

 

Un « stylo automatique », ou autopen, n’est pas un simple stylo, mais une machine électromécanique capable de reproduire une signature humaine avec une précision bluffante. Ressemblant à une petite imprimante équipée d’un bras mobile, cet appareil est programmé avec un modèle numérique d’une signature, qu’il applique sur des documents en imitant les courbes et la pression d’une écriture manuscrite. Voilà pour la partie technique.

 

 

Utilisé depuis des décennies par des politiciens, des célébrités et des entreprises, l’autopen permet de signer rapidement de grandes quantités de lettres ou de documents officiels. Mais lorsqu’il s’agit d’actes présidentiels, son emploi soulève des questions sur l’authenticité et la légitimité des décisions qu’il paraphe.

L’autopen n’est pas une nouveauté dans les couloirs du pouvoir américain. Dès l’époque de Harry Truman et Dwight Eisenhower, il a servi à apposer des signatures présidentielles sur des documents secondaires. Plus récemment, Barack Obama a fait parler de lui en 2011 en utilisant un autopen pour promulguer une extension de la loi Patriot Act depuis la France, une première qui avait suscité un léger débat juridique, vite étouffé par l’approbation du Département de la Justice.

Donald Trump lui-même n’a pas dédaigné cette technologie pour des tâches administratives. Ces précédents montrent que l’autopen, lorsqu’il est autorisé par le président, est généralement accepté comme un outil pratique, même pour des actes officiels, à condition que l’intention du signataire soit claire.

 

Signature de Joe Biden

 

L’utilisation de l’autopen a pris une tournure polémique sous Joe Biden, notamment avec les nombreuses grâces présidentielles accordées avant son départ en janvier 2025. Parmi elles, des pardons controversés pour Hunter Biden, Anthony Fauci, ou encore le général Mark Milley ont attisé les soupçons. Certains observateurs, comme le Oversight Project, ont relevé que plusieurs de ces documents portaient des signatures identiques à celles produites par un autopen, contrastant avec d’autres, comme celui de Hunter, qui semble manuscrit.

Les critiques, dont l’Attorney General du Missouri Andrew Bailey, y voient une preuve que Biden, affaibli par l’âge ou absent (parfois en vacances), aurait laissé son équipe gérer ces décisions, remettant en cause son contrôle personnel sur ces actes majeurs.

Le pouvoir de grâce, inscrit dans la Constitution américaine, exige une décision volontaire du président, mais rien n’interdit explicitement l’autopen. Si Biden a autorisé son usage, ces grâces restent valides, comme l’ont été des précédents sous d’autres administrations. Cependant, des doutes sur sa capacité mentale ou une absence de supervision directe pourraient ouvrir la porte à des contestations.

 

Savoir reconnaître une signature automatique (en anglais)

 

Si des preuves montraient que son entourage a utilisé l’autopen sans son consentement clair, ces pardons pourraient être jugés inconstitutionnels. Pour l’heure, aucune cour n’a invalidé un pardon pour cette raison, laissant ces scandaleuses amnisties dans un flou juridique, alimenté par une polémique plus politique que légale. Même si à cette heure cela semble peu probable, une éventuelle remise en cause des grâces présidentielles de Biden serait un coup de tonnerre politique. Et le début d’un beau spectacle judiciaire...

Donald Trump, sur E&R

 






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16 Commentaires

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  • Bon Dieu, mais c’est bien sûr !

     

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  • Le plus intéressant avec les signatures de Biden, c’est qu’elles sont toutes parfaitement identiques, superposables sans aucun écart, ce qui est impossible avec une série de signatures manuscrites.

    Sauf la dernière signature de Biden, celle sur le document où il annonce son retrait de la campagne qui est totalement différente de sa signature, au point de se demander si c’est parce que c’est le seul document qu’il a signé manuellement en personne, ou si c’est parce que quelqu’un d’autre a signé à sa place.

     

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  • Même si la signature est vraie, comment savoir, dans le secret des alcôves mondialistes, si ce n’est pas un imitateur qui a signé à la place de Sleepy Joe alors parti aux toilettes ou à une partouze de mineures ?

    Faux problème que cette Ghostwriter. Par contre concernant ce gouvernement fantôme caché derrière toute cette mystification officielle médiatico-démocratique...

     

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  • #3507134

    L’argumentaire de vente est quand même assez foireux.
    Pour une machine sensée faire gagner du temps, il faut rester à côté pour ne pas se faire piquer sa carte où est stockée la signature et la regarder faire trois fois moins vite qu’une signature normale !
    À moins bien sûr qu’on se fiche de qui utilise sa carte et pourquoi...

     

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  • Je voulais le même quand j’étais petit pour signer mes absences du collège !

     

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  • Un humain est incapable de signer deux fois d’affiler exactement de la même manière. L’autopen ne fait qu’une copie d’un exemple qu’on lui soumet. Ça doit donc se voir facilement à moins de lui donner une multitude d’exemplaires de la même signature manuscrite et de faire en sorte qu’il les copie de façon aléatoire.

     

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  • Pour l’instant, les usuriers de la haute excellent à faire des guerres par mandataires, par procuration, c’est la signature des imitateurs du diable, élaborer le crime mais le faire effectuer par un autre, un intermédiaire, un proxy, un faux nez...
    Ils ont des millénaires de savoir-faire.

    Depuis le grand Sanhédrin décider et les romains de crucifier Jésus, en passant par Charles Premier d’Angleterre étêté par les ordres de Cromwell et ensuite s’érige la City de Londres, comme la révolution de 1789 faite, soit-disant, par le peuple français mais celui-ci ne possédant aucun droit de regard sur les comptes de la banque de France instaurée en 1800, pas mieux pour le nouvel État républicain, ils complotent dans les coulisses des pouvoirs toutes sortes de révolutions de couleurs tout en achetant les services de talentueux conteurs afin ceux-ci produire un narratif à toujours exalter le peuple autochtone qui va se faire escroquer pour les siècles suivant.

    Le stylo automatique s’avère être un avant goût de l’Intelligence artificielle incapable de distinguer le bien du mal mais capable néanmoins de prendre, parait-il, des décisions idoines à l’adresse du vivre-ensemble, qui s’avéreront mauvaises vis-à-vis du peuple d’en bas, sinon excellentes pour la communauté d’en haut, gpt sera nommé gpt + et les grands décideurs enfin tomber le masque histoire de continuer à imiter le diable mais à visage découvert.

    Le stylo automatique est à la signature ce que la responsabilité est pour l’intelligence artificielle, une façon appropriée pour les sbires des grands usuriers de se dédouaner de tout crime.

    Ni vu et ni connu je t’embrouille, la force du droit c’est la farce du trait.

     

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  • Les rois de France avaient des "secrétaires de la main", des secrétaires d’États qui signaient pour eux "Louis" les milliers d’actes qu’ils avaient aprouvés au Conseil, comme des lettres patentes de nomination d’officiers, toutes les grâces de commutations de peines automatiques (pour les hommicides involontaires), mais jamais pour des actes importants comme des Édits ou des grâces exceptionnelles.

    Dans l’Administration françaises républicaine, il y avait des arrêtés de délégations de signatures à tous les échelons des administrations, avec les tampons à formules bien connus pour signer les cartes d’identité, les marchés de travaux, etc :
    "Pour le Ministre de l’Équipement Jean Dupont et par délégation,
    l’inspecteur général des Ponts et Chaussées de la Corrèze Jacques Durand empêché,
    et par interim le sous-chef de bureau adjoint Pierre Durand (qui signait de sa main). "

    Il n’y avait pas de fausses signatures ou de signatures mécaniques qui sont l’équivallent d’un tampon.

     

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  • INCROYABLE !

    Dimanche soir, Trump a déclaré qu’il considérait (au moins) les grâces comme nulles et non-avenues.
    Il y aura sûrement une bataille judiciaire. Mais comme il y a eu un jugement disant que Biden était vieux et sénile, il y a peut-être une petite chance de l’emporter.

     

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  • Voila qui serait pas mal pour les dédicaces en visio des livres d’Alain Soral.

     

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