Ce climat insurrectionnel virant au chaos, avec ses relents nationalistes, racistes et antisémites, engage la responsabilité des apprentis-sorciers populistes qui soufflent sur les braises pour incendier la République. Attention danger. #GilletsJaunes https://t.co/rmcxMcyGhG
— B'nai B'rith France (@BnaiBrithFrance) 24 novembre 2018
Comme quoi, la « République », c’est bien eux. On avait deviné ce petit euphémisme aux grands effets dans la bouche de Manuel Valls, quand son ultrasionisme maladif lui avait permis de grimper les marches du pouvoir quatre à quatre, avant d’échouer lamentablement à la dernière et de dégringoler plus bas que terre.
Tout ce qu’il avait édifié, la lutte contre les dangereux Soral & Dieudonné, ces nèg’marrons planqués dans le maquis du Net qui n’arrêtaient pas de dénoncer la duplicité du pouvoir visible, la lutte contre les dangereux djihadistes qu’on avait laissé fusiller des innocents en janvier 2015 puis en novembre 2015, et en écraser encore en juillet 2016, tout cela n’avait servi à rien : les Français ne pouvaient plus le voir en peinture, l’insultaient et lui crachaient dessus.
Ce traitement devrait servir de leçon à quiconque aurait des velléités de trahir le peuple pour complaire à l’élite, mais il se trouve toujours des fous pour tenter le coup, le dangereux pari faustien.
Oui, ils peuvent goûter aux ors de la République, ces salons dorés à l’or fin récupéré sur notre dos, à la sueur de notre front, mais la trahison ne dure jamais longtemps. Elle finit toujours par se découvrir et là, mieux vaut avoir de bonnes jambes. Manuel Valls a été exfiltré à Barcelone où il mène une campagne douloureuse pour essayer de dégauchiser et dépalestiniser les Catalans. Il vient d’échouer à un test social où on lui demandait le prix du ticket de métro. C’est ballot.
La journaliste : « Savez-vous combien coûte un billet de bus et un T-10 (un ticket de métro pour 10 voyages, NDLR) ? »
Manu-la-tremblote : « Nous venons de parler de thèmes très importants et je ne veux pas rentrer dans ce débat ni parler du coût du pain. »
La journaliste : « On ne parle que du prix du ticket de bus ou du T-10. »
Manu-la-tremblote : « Ce que je peux vous dire c’est que quand je prends le taxi, ça coûte entre 7 et 10 euros. Mais je ne rentre pas dans ce débat qui n’intéresse pas les Barcelonais. »
Ainsi le Bnaibrith, qu’on va écrire plus simplement comme ça, qui n’est que la branche française de la grande loge sioniste internationale, nous prévient-il des dangers du giletjaunat. Le giletjaunat, création de notre part, est la remontée de la colère du peuple français qui ne veut plus être tondu par les mêmes. C’est légitime, et classique dans notre histoire. À ce moment, et le pouvoir visible – Macron et ses sbires – et le pouvoir profond tremblent. Car cela veut dire que toutes les ingénieries sociales ont foiré, tous les écrans sont tombés : le peuple se retrouve face à l’élite, la vraie. Et le face-à-face dont parlait Gérard Collomb avant de se trisser à Lyon ne sera peut-être pas le face-à-face entre communautés dont rêve le pouvoir profond (la guerre civile chère à Zemmour) mais un face-à-face beaucoup plus embêtant entre le peuple et ce même pouvoir.
On rassure les Français qui pourraient avoir peur de la double menace Bnaibrith-Macron : ces derniers ont certes le pouvoir, l’argent, la police et la justice, mais ils ne peuvent rien contre un raz-de-marée humain. D’abord dans les urnes puis, si ça ne donne rien, dans la rue. Ce n’est pas nous qui le disons mais l’Histoire, avec un grand « h ». H comme... Histoire.