Premièrement : le Smic à 1 800 euros.
Proposition
Smic brut à 1 800 € par mois pour un travail à temps plein et donc un Smic net de 1 386 € par mois.
Aujourd’hui, le Smic brut s’élève à 1 467 € par mois : il augmentera donc de 333 € (22,7 %).
Aujourd’hui, le Smic net s’élève à 1 129 € par mois : il augmentera donc de 257 € (22,7 %).
Constatation
Le Smic n’a pas eu de coup de pouce depuis 10 ans, à l’exception de celui, dérisoire, de 0,6 % au 1er juillet 2012 : 6,46 € par mois et l’équivalent de moins de deux baguettes de pain par semaine.
Le pouvoir d’achat du Smic n’a pas augmenté depuis 2007.
Depuis 30 ans la part des salaires a diminué de 10 % environ par rapport aux dividendes qui ont augmente de 10 % environ.
Entre juin 2012 et mai 2016, le Smic au augmenté de 11,5 %, quasiment la même évolution que celle de l’indice des prix à la consommation : + 10,5 %.
Pour mémoire, en juin 1968, le Smig avait augmente de 33 % et le Smag de 55 … on n’est pas obligé d’attendre un nouveau Mai 68 pour l’augmenter.
Le retard des dernières années doit être rattrapé.
Ceux qui produisent les richesses sont loin d’en percevoir les fruits mais François Hollande et le Medef font en sorte que tous les gains de productivité soient captés par les seuls détenteurs de capitaux.
Objectif
Permettre, tout d’abord, aux salariés de vivre décemment s’ils travaillent à temps plein mais aussi s’ils travaillent à temps partiel. Pour un seuil de pauvreté égal à 60 % du revenu médian, soit 975 euros par mois pour une personne seule, 1,9 millions de travailleurs sont, dans notre pays, des travailleurs pauvres.
L’élément moteur de la croissance économique, ensuite, reste l’augmentation de la consommation malgré la pression ininterrompue sur les salaires. L’augmentation du Smic mettrait de l’essence dans ce moteur et permettrait aux PME, notamment à celles qui sont indépendantes des grands groupes, de trouver un débouché à leur production et d’embaucher. Calculer le coût de l’augmentation du Smic sans tenir compte de la dynamique qu’elle entraînerait est un calcul à court terme dont nous avons pu mesurer le résultat tout au long des quatre dernières années.
Permettre, enfin, d’aider à l’équilibre des comptes de la Sécurité sociale car une partie de l’augmentation du salaire brut va alimenter les caisses de retraite ou d’assurance-maladie.