Les démissions s’enchaînent au sein du gouvernement géorgien, en réaction au limogeage, mardi, du ministre pro-occidental de la Défense, Irakli Alassania, chef du parti Démocrates libres. Ces démissions ont déclenché une crise gouvernementale qui menace l’existence de la coalition au pouvoir.
Le Premier ministre Irakli Garibachvili [en vignette ci-dessus – NDLR] justifie le limogeage du ministre de la Défense en évoquant l’ouverture de poursuites judiciaires contre plusieurs hauts responsables de son ministère, accusés de corruption. Irakli Alassania, lui, rejette ces accusations comme « motivées politiquement ».
Des relations difficiles avec Bidzina Ivanichvili
Âgé de 40 ans, Irakli Alassania était considéré comme le membre du gouvernement géorgien le plus fermement pro-occidental, explique notre correspondant à Tbilissi Régis Genté. Il était notamment en charge du rapprochement avec l’OTAN, priorité stratégique absolue de la petite république caucasienne dont les relations avec Moscou sont des plus délicates depuis l’indépendance du pays, en 1991.