La réalisatrice Abby Martin s’est d’abord vu refuser l’entrée dans Gaza pour son reportage : elle voulait rendre compte, en 2018, de la Grande Marche du retour (des Palestiniens chassés de chez eux), qui a eu lieu chaque semaine pendant un an et demi, à l’instar de nos Gilets jaunes.
Sautant virtuellement par-dessus la clôture, Abby s’est entendue avec des journalistes palestiniens pour qu’ils réalisent dans l’enclave même le travail de remontée d’information. Ce sont des images exclusives de l’intérieur de Gaza qui ont bravé la censure israélienne et qui témoignent d’une résistance héroïque.
Avant même les événements du 7 Octobre, que l’on peut sans ironie qualifier de représailles de l’armée du Hamas contre l’armée israélienne, des crimes de guerre israéliens se sont succédé.