Attention : comprendre n’est pas accepter.
À Gaza, des centaines de milliers de Palestiniens sont bombardés d’explosifs. En France, nous sommes bombardés de mensonges. Le Système médiatique fait tout pour occulter le massacre en cours, sur les plateaux mainstream, acquis à la cause israélienne, où l’on saute sur le crime d’un déséquilibré pour que le bon peuple comprenne que l’ennemi, c’est le Hamas, le Palestinien, l’islamiste, le musulman.
Une attaque au couteau qui tombe à pic pour tenter de renverser la vapeur, c’est-à-dire l’empathie du grand public, qui va naturellement aux Palestiniens. Les Français ne détestent pas le fort, ils soutiennent naturellement le faible. C’est dans notre ADN, et ça ne changera jamais. Parfois, le faible d’un jour devient le fort du lendemain, c’est l’histoire qui nous l’apprend, et ça devrait servir de leçons à ceux qui, dans les médias, soutiennent le fort contre le faible. Tout le monde peut se tromper, sauf quand ne pas se tromper est un métier.
La « réponse » israélienne à l’attaque du 7 Octobre prend des proportions bibliques : ce n’est plus œil pour œil, mais 10, 20, 30 yeux gazaouis pour un œil juif.
" Israël ne fait pas la guerre au Hamas, elle fait la guerre aux civils palestiniens [...] Les chiffres du Hamas ne sont pas fiables, il n'y a pas 16.000 morts mais au minimum entre 20.000 et 30.000 morts palestiniens à #Gaza [...] C'est un carnage ".
Guillaume… pic.twitter.com/czPHafhaxo
— Break News (@BreakNewsFrance) December 6, 2023
En Israël, la haine, qui permet de ne pas compatir, se déchaîne. On chante même le génocide des Palestiniens, sans se rendre compte qu’on bascule de l’autre côté de l’humanité.
Israël invente le rap génocidaire.
N°1 des charts israéliens depuis plusieurs semaines.
Les paroles appellent à l’extermination des “rats” et des “enfants d’Amalek” (les Palestiniens et leurs soutiens) et à l’assassinat de Bella Hadid et Mia Khalifa. pic.twitter.com/8wLb1pV0wh
— Claude El Khal (@claudeelkhal) December 5, 2023
Le sionisme, on le voit à l’œuvre aujourd’hui : c’est une idéologie racialiste, identitaire, sanglante. À ses débuts, il était un rêve, une utopie, puis il a été réalisé, et le résultat est dramatique. Il n’y a plus de solution pacifique, pour l’instant, il y a eu trop de morts de chaque côté, même si les Israéliens en rajoutent, histoire de justifier la vengeance. La seule solution, à la limite, c’est non pas la disparition du dôme de fer, qui protège Israël des roquettes du Hamas, mais du dôme américain, sans lequel cette enclave occidentale ne pourrait tenir une journée.
La solution de ce conflit millénaire, ou centenaire, réside donc en Amérique, qui ignore ou bloque toutes les résolutions de l’ONU ou du Conseil de sécurité. Israël n’a pas le droit de se défendre, il a le droit d’assassiner en toute impunité, contre toutes les lois internationales. Le sionisme est un couteau géant plongé entre l’Europe et l’Asie, là où serait née la civilisation.
Chez nous, les médias sont globalement sionistes, par gestion, par calcul ou par peur. La résistance d’aujourd’hui s’appelle LFI, presque FFI !, et ses membres se font mitrailler sur les plateaux. On espère que ça n’en viendra pas aux mains, et encore moins aux armes, même si la droite sioniste le souhaite.
La dérive médiatique est terrifiante.
Par leurs non-dits, leurs insinuations et leurs complicités, certains contribuent à l'extrême-droitisation du pays.
Quitte à banaliser les ratonnades de groupes néo-nazis pour "casser du bougnoule" selon leurs mots. pic.twitter.com/BGNF3k9qw7
— Clémence Guetté (@Clemence_Guette) December 6, 2023
En 1989, ce n’est pas Jean-Luc Mélenchon mais Jean-Marie Le Pen qui est sur la sellette. Mais il pouvait encore dire des choses incroyables, vues d’aujourd’hui. À 5’35, le sujet de « l’internationale juive » est abordé.
Séguillon : L’internationale juive, c’est qui ?
Le Pen : Les internationales juives, il y en a plusieurs, il y a le Congrès juif mondial, il y a le Fonds mondial juif unifié
Séguillon : C’est eux que vous visez.
Le Pen : Il y a des organisations qui sont diasporiques, si vous voulez, qui ont par nature une vocation, une volonté internationale, et par là même ne partagent pas les mêmes intérêts les gens qui en Allemagne, en France ou en Israël, défendent les intérêts nationaux. Mais j’ai bien précisé, ce qui n’a été relevé par aucun organe de presse, que il s’agissait ni de tous les maçons ni de tous les juifs, ni de toutes les organisations juives ou maçonniques. Que celles qui se reconnaissent, après tout prennent ça pour elles.
Séguillon : Il y a un lobby juif en France ?
Le Pen : Je ne sais pas s’il y a un lobby juif mais en tout cas il y a des réactions qui semblent quand même relativement orchestrées. Que ce soit délibérément ou par sympathie naturelle, on peut constater que quand il y a des campagnes - moi j’ai été l’objet de campagnes - et de toute évidence on voit les gens qui ont une sensibilité liée à l’établissement juif, ont à mon égard brusquement et sans qu’ils soient visés eux-mêmes une attitude d’hostilité systématique. Je le constate et le déplore.
Séguillon : Vous ne l’avez pas un peu provoqué ?
Le Pen : Je ne crois pas. Je n’ai jamais fait quoi que ce soit qui puisse me mériter l’accusation d’antisémitisme. Mais d’un autre côté, je n’accepte pas non plus qu’il y ait des citoyens qui n’aient pas les mêmes droits que moi, qui auraient des droits supérieurs à moi, auxquels je devrais une déférence particulière. Moi je n’ai aucun complexe, je suis un Français respectueux de tous les autres Français quand ils sont eux-mêmes respectueux de mes droits et respectueux du droit !
Trois décennies plus tard, on a l’impression que le camp des « antisémites » s’est étoffé. En réalité, c’est la définition donnée par les organisations juives qui s’est étendue. Il suffit d’un rien pour être antisémite, parfois juste d’être français et de raisonner en Français. La France serait devenue un repaire d’antisémites rentrés, comme on dit d’un homosexuel qu’il est honteux.
Une étincelle et la parole antisémite refoulée se libérerait, mettant en danger la première communauté juive d’Europe. C’est le récit officiel, bien sûr. Nous serions alors replongés dans la France de Drumont, à la fin du XIXe siècle.
Fin du XIXe, années 30, 2018-2023... La concomitance de la montée de l’antisémitisme et de la colère sociale peut s’analyser de deux façons : soit par le phénomène du bouc émissaire fondé sur d’anciennes rumeurs, soit par une réalité médiatico-économique.