Gaspard Proust réanime l’émission d’Europe 1 où officie Emmanuelle Ducros, la propagandiste de L’Opinion. On ne choisit pas sa famille, on ne choisit pas non plus ses collègues de travail. Heureusement, Gaspard est de droite. Et Europe 1 aussi, depuis l’OPA de Bolloré. On peut donc taper sur Mélenchon, Quatennens et Céline. Et faire des vannes anti-antiracistes !
« Ça me dérange pas d’accueillir des migrants, tant que ça reste à 10 000 bornes de chez moi. »
Mais que fait la gauche ? Ah, elle se chamaille entre féministes et islamo-gauchistes... C’est le moment de l’achever !
On parlait de droite, ça fait désormais deux radios d’importance de droite : Sud Radio, de Latouche et Bercoff (et Bourdin), et Europe 1. Chez Dimitri Pavlenko, qui anime la matinale et qui reçoit Proust une fois par semaine, on se tape quand même le néolib ultra Nicolas Bouzou, anti-Gilets jaunes et pro-vax au possible. Et puis il y a Brézet et Trémolet de Villers du Figaro, sans oublier la Bastié et Mabrouk, qu’on voit sur l’écran rire poliment des bêtises de Gaspard. Mais la liste ne s’arrête pas là : on retrouve pêle-mêle sur cette antenne Philippe Val, à droite de la droite israélienne, Bock-Côté et Thréard du Figaro, encore lui, d’Ornellas qu’on voit aussi chez Praud, sur CNews, puisque la chaîne et la station bolloréennes échangent animateurs et chroniqueurs. On appelle ça les économies d’échelle.
Conclusion ?
Europe 1 se lance dans le national-sionisme, mais progressivement. Les humoristes, pour ça, sont un bon thermomètre de la tendance d’un journal, d’une station ou d’une télé. Par exemple, TF1 avait Canteloup, qui comprenait à peine les vannes que ses auteurs lui concoctaient ; France 2 avait Ruquier, qui passait son temps à faire la promo du socialo-sionisme mâtiné de LGBTisme ; Le Monde avait le gentillet Plantu, qui dessinait des méchants de droite avec des brassards nazis et des dictateurs producteurs de flaques de sang ; Libé avait Willem, qui dessinait contre les fascistes mais à contre-cœur, il faut bien bouffer, maintenant c’est Coco qui le remplace, la féministe issue de Charlie qui continue à taper sur le danger Marine qui n’existe plus ; quant au Canard, qui se casse tranquillement la gueule, il fait bosser les tocards du métier, les plus soumis à l’idéologie dominante, sauf Lefred-Thouron, qui torche ses crobards de la couille gauche.
RTL n’a pas pu caster Éboué, alors la station s’est rabattue sur Caverivière, l’ex-auteur de Canteloup. Et sur Élodie Poux, qui fait partie de l’équipe de RTL Matin, avec, tenez-vous bien, le triste Madénian, qui confond insulte et humour – une sorte de Guillon en pire – quand il faisait brosse à reluire pour Drucker, mais il y a quand même Sébastien Thoen, un viré de Canal.
Découvrons ensemble le talent de Poux, qui fait du Coluche avec 50 ans de décalage.
On note que le public est masqué, et rit sous masque. La Poux a choisi de s’en prendre aux haters, montrant qu’elle est du bon côté du manche. Bonne chance à RTL et Sébastien Thoen avec tous ces bras cassés.
Nous finirons sur une note positive, histoire de ne pas passer pour des haters ou des mal-riants, avec la terrible histoire de la famille Elmaleh. Gad, depuis que CopyComic a balancé ses vols, et qu’on a renchéri avec un gentil papelard, passe son temps à blanchir son image, que ce soit dans Paris Match, chez Drucker, enfin, dans tous les médias mainstream qui préfèrent inviter un escroc à la vanne que Dieudonné, vrai créateur d’humour exclusif. Il est vrai que Dieudonné, question chourave, ne risque rien : personne n’a envie de se retrouver dans la fosse à purin du Système. La preuve, même le maire de Compiègne vient de lui interdire de jouer. C’est dans Oise Hebdo :
Dieudonné a prévu de donner un spectacle dans le Compiégnois ce jeudi 22 septembre en soirée. Un spectacle dont ne veut pas le maire de Compiègne, Philippe Marini. Par communiqué de presse, il annonce : « J’ai pris un arrêté municipal pour interdire les deux représentations de Dieudonné, prévues ce soir, sur le territoire de Compiègne ». (...)
Le maire de Compiègne le sait bien, qui prévient : « Nous n’avons aucune certitude sur le fait que ce spectacle ait bien lieu à Compiègne, aussi, je viens de prévenir mes collègues élus de l’ARC afin qu’ils prennent les dispositions qui leur semblent nécessaires ». Reste à savoir si les maires prendront bien des dispositions similaires à celles du maire de Compiègne. Le spectacle pourrait se dérouler dans un rayon « de moins de 20 km autour de Compiègne », prévient le maire.
Ce maire est complètement braque : on dirait que Dieudonné est radioactif ! Que va-t-il faire quand Poutine va envoyer une frappe tactique (2 km carrés rasés) sur sa ville, histoire de venger l’humoriste persécuté ? Mais nous n’en sommes pas encore là, la guerre mondiale prend son temps, et la souffrance des Elmaleh nous a touchés au plus profond. RTL a invité le frère et la sœur souffrants.
Le frère et la sœur se livrent sur l’histoire de leur famille, avec le premier roman de Judith Elmaleh. Ils s’expriment pour la première fois, et en exclusivité pour RTL. Une histoire inspirée de leur grand-mère, mariée à 14 ans : « Un jour on est venu la chercher, on lui a mis en belle robe, elle a été emmenée à une fête, qu’elle a adorée. À la fin de la fête, elle a dit à sa maman “je voudrais rentrer, je suis un peu fatiguée”. Elle lui a dit ’non, tu ne vas pas pouvoir rentrer, tu vas rester’ (...) Elle s’était mariée et elle n’avait pas compris », raconte Judith Elmaleh.
Elle poursuit : « Quelques mois plus tard, elle se retrouve enceinte. Là non plus, elle ne comprend pas. À cet âge-là, au Maroc, on ne connaît ni son corps, ni celui d’un homme ». La grand-mère du frère et de la sœur est la deuxième épouse : « Mon grand-père avait épousé une première femme, de dix ans de plus que lui. Mais cette dame n’a pas pu avoir d’enfants, donc il a eu une autorisation religieuse de prendre une seconde épouse pour procréer », indique Judith Elmaleh.
Ah, c’est ça le secret de famille ? Et ça fait un livre ? Et Amandine Bégot, pourquoi elle parle pas de notre enquête sur Gad ? C’est pas du journalisme, ça. C’est pas sérieux, RTL. Pour la peine, allez Europe 1, même si y a Philippe Val dedans.