Le seul fait que Gallimard ait voulu rompre la jurisprudence Frédéric Mitterrand en publiant Bagatelles, là où Mitterrand avait interdit Céline de salon, est en soi une victoire.
En sept ans, un tabou de la communauté qui n’existe pas est tombé (2011-2018).
Gallimard (qui a un bilan) après s’être fait plaisir, gère la gamelle : un contrôle fiscal serait si vite arrivé.
Mais , si "Céline antisémite" n’est pas encore publié , il est devenu publiable.
Si donc, la Foi antisioniste est toujours interdite d’exposé et a fortiori de culte, elle se murmure néanmoins dans les chaumières.
Gallimard ne publiera pas ?
Tant pis, tant mieux : le train de la dissidence en profitera pour refaire son tam tam.
Et voilà ce que cela va donner à longueur de mois, d’années et de colonnes :
Céline était-il antisémite ?
En quoi était-il antisémite ?
Peut-on juger de son antisémitisme sans avoir lu Bagatelles ?
Quelle est la spécificité de l’antisémitisme de Céline par rapport à CEUX de ses contemporains ?
L’antisémitisme de Céline est-il religieux, racial, social ? Et ses contemporains ?
A-T-il évolué dans son antisémitisme ?
Comment ? Pourquoi ? Avec qui ? A quel prix ?
Quels sont les causes de l(antisémitisme (les vraies) ?
Les raisons (pas toujours bonnes donc pas toujours mauvaises) invoqués par les antisémites à leur antisémitisme ?
Ont t elles variées dans le temps ? Dans l’espace ? Selon la condition sociale ? La religion ? Les crises ? Les "spécialités professionnelles" des uns des autres ?
Qui et à quelles fins utilise l’antisémitisme ?
Et les morts qui ne peuvent plus répondre de leurs oeuvres ?
Dans le pays millénaire qui a inventé la libre expression, dès sa fondation ?
QUI MENT ?
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