L’opération « Chariots de Gédéon » est une offensive militaire israélienne dans la bande de Gaza, approuvée le 4 mai 2025 par le Cabinet de sécurité israélien. Elle vient d’être lancée. Voici ce que l’on sait à partir des informations disponibles.
On vous l’avait dit. Le soi-disant « nouveau point de distribution humanitaire » d’Israël n’est rien d’autre qu’un camp de concentration moderne, planifié, déguisé et mis en scène avec la complicité des États-Unis. Aujourd’hui, les images satellites confirment ce que des voix pic.twitter.com/dsBeN6kj9A
— (@MagnifiqueTomy) May 15, 2025
Contexte et objectifs
Nom et symbolisme : l’opération tire son nom du personnage biblique Gédéon, figure du Livre des Juges, connu pour sa victoire avec une petite armée d’élite. Cela reflète une stratégie israélienne visant à optimiser ses forces et à surmonter les contestations internes, notamment parmi les réservistes.
Objectifs déclarés :
Défaire le Hamas à Gaza et libérer les otages détenus par le Hamas (24 otages vivants et 35 corps, selon certaines estimations).
Occuper militairement la bande de Gaza, raser les infrastructures restantes et déplacer la quasi-totalité de la population (environ 2 millions de personnes) vers une « zone humanitaire » désignée.
Date butoir : Israël a fixé le 15 mai 2025 comme échéance pour un accord sur la libération des otages avec le Hamas. En l’absence d’accord, l’opération a été lancée, coïncidant avec la fin de la tournée de Donald Trump au Moyen-Orient.
Les bombes israéliennes pleuvent sur Gaza, alors que l'on craint que l'opération « Chariots de Gédéon », qui vise à envahir toute la bande de Gaza après le départ de Trump de la région, ne commence. Le chirurgien britannique Tomo Potokar est actuellement à l'hôpital Nasser, et le… https://t.co/ITZO0iUmnP
— SANBLAZE ???????? (@intuitivemais) May 16, 2025
Détails opérationnels
Mobilisation : l’armée israélienne (Tsahal) a rappelé des milliers de réservistes, dont environ 10 000 soldats, pour soutenir l’opération.
Stratégie : l’opération semble adopter une approche en trois phases « Clear, Hold, Build » (Nettoyer, Tenir, Construire), tirant des leçons des conflits passés. Elle inclut des bombardements intensifs par l’aviation et l’artillerie, des opérations terrestres pour prendre le contrôle de zones clés, une guerre d’attrition visant à affaiblir le Hamas.
Déplacement de population : le plan inclut une « émigration volontaire » des Palestiniens, c’est-à-dire en définitive un déplacement forcé de la population vers une zone spécifique.
Pour résumer, le génocide s’intensifie, il est filmé, et peu de monde semble protester, alors même qu’en raison de la politique génocidaire d’Israël l’antisémitisme monte partout dans le monde. Or, cela semblerait une raison suffisante pour arrêter le massacre, puisque l’antisémitisme est semble-t-il l’alpha et l’oméga de toute politique. Allez comprendre...