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Avant, le mot génocide ne dérangeait pas la télé

Aujourd’hui, le mot génocide gêne. Il n’y a qu’à voir l’attitude des autres invités en plateau. C’est comme quand un SDF vient dormir en bas de chez vous, dans le froid, et que vous faites semblant de ne rien voir, et l’enjambez en regardant en l’air...

 

 

Pour les israélistes, pinailler autour du terme est une façon de gagner du temps, qui sera perdu plus tard, car le jugement arrivera de toute façon. Ce n’est pas de l’eschatologie humaine, c’est une bio-logique.

La pression est telle sur les agents médiatico-politiques qu’il faut une bonne dose de courage pour utiliser le mot, et le défendre, au milieu de menteurs ou de manipulateurs. L’agent médiatique doit feindre l’étonnement, montrer qu’il ne comprend pas, résister. Il fait barrage à l’atroce réalité.

 

 

Les faux journalistes qui sont en réalité des barragistes ont tous le cahier des charges sous les yeux, ou dans la tête : leur place tient à un cheveu, à un dérapage. De plus, ils sont souvent surveillés par un commissaire politique qui siège à côté d’eux, l’air de rien, avec un petit job de chroniqueur à l’importance inverse dans l’autre organigramme. Le narratif sur Israël est presque à savoir par cœur, avec ses éléments de langage : droit de se défendre, Shoah, antisémitisme, etc.

Au cour d’un dîner à moitié secret, car il faut bien montrer au peuple la puissance invitante, nos Premiers ministres doivent le réciter debout, au garde-à-vous presque, devant une petite assemblée communautaire, qui sont les vrais ministres, inamovibles, eux. Et gare à l’écart !

 

 

Cela marchait très bien avant, avant les réseaux (av. R.-S.), bien entendu. Mais pas les réseaux de pouvoir, les réseaux de contre-pouvoir, dits réseaux sociaux (RS). Une autre vérité se fait jour, indépendamment de l’officielle, et gagne du terrain, sous les médias mainstream, qui dominent en surface. Les autres tiennent les profondeurs, et sortiront bien un jour, tant la pression est forte.

Deux forces verticales contraires se font face, des deux côtés de la surface : en haut, les médias mainstream empêchent la vérité de pousser ; en dessous, les RS poussent ou font pousser la vérité. C’est l’image de la petite plante qui traverse le goudron.

 

 

En toute logique, les génocidaires chez nous (en France) auraient dû admettre la chose dès le départ, et fonder leur stratégie sur cette base, avec une défense active. En refusant, par fidélité à Israël, ils ont fragilisé leur camp, car ils campent sur un mensonge qu’ils sont obligés de nourrir, et qui a de plus en plus faim.

C’est le syndrome de la ligne Maginot, qui est faite pour être débordée par les côtés. Il s’agit d’une faute stratégique majeure, car chaque jour, l’avancée monstrueuse du génocide leur donne de plus en plus tort, et il n’y a pas d’échappatoire. Revenir en arrière ? C’est trop tard. C’est pourquoi on assiste à cette fuite en avant, à cette course sur les pierres, des israélistes qui squattent la surface... médiatique. BHL avait raison : les mots tuent. Les siens, surtout.

 

Le menteur roi

 






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17 Commentaires

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  • #3528117
    Le 7 mai à 10:51 par Jo point bard
    Avant, le mot génocide ne dérangeait pas la télé

    Ceux qui ne condamnent pas le massacre des palestiniens sont complices de crimes contre l’humanité.
    Je ne suis pas sur qu’ils en soient tous conscients, il ne faut pas cesser de leur rappeler l’ignominie de leur attitude.
    Sans le soutien de toutes ces ordures, les génocidaires auraient beaucoup de difficultés à continuer.

     

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    • #3528288

      Il s’agit bien sûr des gens des médias et de la politique, de ceux qui s’expriment, qui dénoncent, qui militent, qui s’indignent, qui condamnent, et aussi de tous les Juifs, ils sont objectivement complices d’un génocide évident, ils seront durement sanctionnés, pas du cuisinier, du marin, de la couturière, de l’apiculteur ou de l’architecte, ils ont le droit de ne pas être au courant et de ne pas avoir d’avis.

       
  • #3528149
    Le 7 mai à 12:22 par Jo point bard
    Avant, le mot génocide ne dérangeait pas la télé

    A propos de la démocratie :
    Il faut cesser de confondre démocratie et état de droit.
    Si une majorité opprime une minorité, c’est peut-être démocratique, mais c’est une violation des droits de la minorité.

     

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    • #3528174
      Le 7 mai à 13:56 par Alain Soral
      Avant, le mot génocide ne dérangeait pas la télé

      En l’occurence c’est exactement l’inverse !
      Crétin.
      AS.

       
    • #3528236
      Le 7 mai à 17:58 par anonyme
      Avant, le mot génocide ne dérangeait pas la télé

      C’est quoi les "droits de la minorité " ? Faire chier la majorité ? On est en dictature des minorités dans ce pays ! T’as pas compris ça ? A quoi ça sert que E&R se décarcasse pour t’expliquer !

       
    • #3528255

      L’inverse ou l’endroit dépend de la minorité d’ici ou de là-bas.
      Son message parait pourtant clair

       
    • #3528278
      Le 7 mai à 20:05 par Jo point bard
      Avant, le mot génocide ne dérangeait pas la télé

      Je pensais à la soit-disant "seule démocratie du proche Orient", ça me semblait évident.
      Apparemment ça ne l’était pas, toutefois, je ne suis pas là pour me faire insulter.
      Quant à la France et le reste du monde, il y a beaucoup de gens qui acceptent de se faire oppresser au nom de cette "formidable" démocratie.
      Je persiste, il faut distinguer démocratie et état de droit.

       
  • #3528155
    Le 7 mai à 12:47 par Saturnin Pompier
    Avant, le mot génocide ne dérangeait pas la télé

    Quelle belle photo ! C´est comme voir un beau paysage. Je suis né à la mauvaise époque.

     

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  • #3528227

    ...il faut une bonne dose de courage pour utiliser le mot, et le défendre, au milieu de menteurs ou de manipulateurs.



    Il faut reconnaître ce courage à Ségolène Royal qui pourrait poursuivre ce combat pour la vérité sur ce qui se passe à Gaza.

    Il faut également reconnaître que la première femme française à accéder au second tour d’une élection présidentielle en 2007, récoltant 46,94 % des suffrages exprimés, battue par un futur condamné, n’aurait certainement pas fait pire que lui et ses successeurs...

     

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  • #3528258
    Le 7 mai à 19:00 par noel flantier
    Avant, le mot génocide ne dérangeait pas la télé

    Sur la vidéo d’Emma à 0.48 il est dit israel fait la différence entre citoyenneté et nationalité.

    Ça me rappelle étrangement la déclaration des droits de l’homme ET du citoyen. Je me demande ce qui séparait l’homme du citoyen là dedans.

     

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  • #3528261
    Le 7 mai à 19:09 par Tyler228
    Avant, le mot génocide ne dérangeait pas la télé

    C’est quand même "marrant" chez les gauchistes, cette capacité à reconnaître un génocide quand il s’agit des palestiniens, et à le nier farouchement quand il s’agit des vendéens.

    En tout cas, je suis agréablement surpris par les "couilles" de royal qui ne se laisse pas démonter par les commissaires politiques de plateau.

     

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  • #3528290

    Le camp anglo-américain a profité du fait qu’on présente le génocide des juifs par les nazis comme un cas absolument unique, à part et sans commune mesure avec tout ce qui a pu ou qui pourra se produire dans l’histoire. Excellent moyen pour rendre le mot inutilisable dès qu’on s’écarte du contexte de la Seconde Guerre mondiale, et pour détourner l’attention de ce que font le camp anglo-américain et ses sbires depuis l’après Deuxième Guerre mondiale.

    Or, on sait que l’Amérique est fondée sur un génocide de masse et sur la ségrégation, qu’elle mène des guerres d’agression, des génocides et autres crimes contre l’humanité depuis des décennies, et ne semble pas près de s’arrêter de sitôt.

    Par rapport à cela, le fait que le génocide des juifs par les nazis soit utilisé pour justifier Israël et le fanatisme sioniste de l’Occident me semble assez secondaire. Ce que fait Israël est la même chose que fait l’Amérique ou l’empire britannique à une échelle plus petite, concentrée, tout en étant encore plus décomplexée, débridée.

     

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  • #3528300
    Le 7 mai à 21:24 par Koussikoussa Nationaliste Français
    Avant, le mot génocide ne dérangeait pas la télé

    On nous gave de moraline, on nous parle de diversité, mais c’est toujours les mêmes têtes à la télé, le 1%, dans les partis, dans les cercles où l’on décide pour nous. Le peuple de France, celui qui aime sa terre, ses clochers, ses saisons, est devenu figurant dans sa propre histoire. Je ne demande pas la guerre — je demande la justice. La vraie. La représentativité. L’amour de la France par ceux qui parlent en son nom. Je demande des quotas, oui, des QUOTAS, pour qu’on ait moins de sans prépuce et plus de race – si possible française, élevé en plein air.

     

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  • #3528307

    Reste-t-il encore une droite française digne, fière et courageuse dans ses positions ? À méditer...

     

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  • #3528319
    Le 7 mai à 22:46 par marmiedoise
    Avant, le mot génocide ne dérangeait pas la télé

    Que voulez vous c est tout benef ! Ca leur rapporte un max de tunes, ca leur permet de se placer au dessus des melees qu ils provoquent et de mettre a l index tout empecheur de tourner rond ! Faut bien admettre que ca n a que des avantages !
    Instrumentalisation, extorsion, condamnation, la sainte trinite des sempiternelles victimes auto-proclamees !
    Vous reprendrez bien un peu de chouinerie ? Certes, un soupçon avec un max de billets !

     

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