Egalité et Réconciliation
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Frontal : quand Libé cherche la petite bête immonde

Le journal protecteur des pédophiles – on va vous narrer pourquoi – s’est fait une spécialité au milieu de ses confrères de la presse : la lutte antifasciste. Non, il ne s’agit pas du fascisme oligarchique, d’une évidence biblique depuis 2017 pour tous ceux qui ont des yeux (plus encore pour ceux qui en ont perdu un), mais bien du fascisme à l’ancienne, qui a contaminé l’Europe dans les années 30 et qui a été écrasé par la puissance américano-soviétique en 1945.

 

À court de vrais nazis en liberté, Libé s’attaque à des leurres. Ce combat truqué sans adversaire permet de passer pour le sauveur de la démocratie ou de la République, ces mots qui n’ont plus de sens, ou alors un sens inversé, orwellement parlant. C’est l’avantage de s’adresser à des idiots.

Le canard de Dov Alfon, ancien (?) du Mossad, traque donc les néonazis (il n’y a plus guère de nazis en activité, sauf en Ukraine, mais ça, c’est chasse gardée pour la maison-mère) en France, qui peut ainsi justifier son nom de patrie des droits de l’homme.

Le problème, c’est que la définition des fascistes d’aujourd’hui ne mène pas au RN mais bien au cœur de la Macronie, qui protège et subventionne Libé en tant que courroie de transmission docile. On appelle ça une officine du pouvoir, visible ou profond. Alors il faut grossir le danger factice, trouver dans tout et n’importe quoi cette petite chose qui pourra passer pour facho. Tout n’est alors qu’une question de vocabulaire.

Nous avons isolé six articles du dernier Frontal, cette excroissance du journal consacrée au danger fasciste, qui a permis par deux fois à Macron de faire un coup d’État, alors qu’il pèse moins de 20 % dans l’opinion. Premier papier, celui dirigé contre Frontières, le média de Zemmour, très présent sur X. Il est question d’une liste de facilitateurs d’immigration illégale.

 

Un procédé nauséabond dont les effets étaient prévisibles. Le magazine d’extrême droite Frontières a provoqué des menaces et insultes contre des avocats ayant plaidé devant les tribunaux la régularisation d’étrangers sans papiers, après avoir publié une liste de 60 d’entre eux – un « palmarès des avocats de clandestins ». La liste figure dans un hors-série du magazine paru ce jeudi 30 janvier et consacré aux « coupables » de « l’invasion migratoire », et qui dénonce à ce titre des « ONG, avocats, juges, journalistes passeurs » et où les tribunaux sont dénoncés comme des « accélérateurs de l’invasion ». « Nous vous livrons […] le podium, tous tribunaux administratifs confondus, des avocats les plus empressés à défendre les étrangers en situation irrégulière », revendique le magazine, livrant les noms et villes d’exercice de ces professionnels.

En plus de cette liste parue dans ses pages, le magazine a diffusé sur son compte X des photos de ces avocats, suscitant un flot de réactions ordurières : « Pourriture de collabo payée grassement par les frères musulmans pour nous imposer un nouveau peuple », « Il faut name & shame tous ces putain de traîtres qui orchestrent le génocide de leur propre peuple », « Les vrais visages des ennemis de la France », réagissent des utilisateurs sous pseudonymes. « Vous mettez une cible sur le dos des avocats ! » s’émeut toutefois un internaute. Réponse cinglante d’un autre : « Ils la méritent cette cible. »

Le sujet est sensible, et il n’est pas difficile d’aller trouver des internautes en colère devant la défiguration de la France. Une défiguration qui fait partie du programme à peine caché de la Macronie, et soutenu par l’écrasante majorité de la presse.

On rappelle que Libé, qui dénonce les méthodes de Frontières, fait la même chose depuis vingt ans contre Soral et Dieudonné, dont la vie privée a été attaquée et dévoilée pour tenter de leur nuire. Récemment, ce sont des extraits d’un carnet de notes de l’écrivain, déniché par la police pendant une perquisition en 2020, que Libération a diffusés en ligne. Nul doute que tout a été fait pour que les deux hommes soient victimes de loups solitaires plus ou moins contrôlés...

Libé ne peut donc pas impunément dénoncer le viol de la vie privée, à moins d’être dans le deux poids, deux mésures.
Suite de la traque : l’évêque considéré comme « ultra-réac ». On remarque, depuis des années que l’expression extrême droite ne fait plus peur aux Français (le RN est le premier parti de France), que la presse lui a accolé le préfixe ultra. Si ça ne suffit pas, il reste encore méga, giga et terra. Mais la terra-droite, ça ne le fait pas trop, ça rappelle la terre qui ne ment pas. Bien dans son rôle d’officine de délation, Libé sauve les vies des ouailles.

 

Pour Dominique Rey, l’ex évêque du Var, figure de proue de l’extrême droite catholique, c’est retour vers le futur. Le prélat, définitivement démissionné par le Vatican le 7 janvier et âgé de 73 ans, a obtenu, selon les informations de Libération, une nouvelle affectation dans le diocèse de Paris. D’après des sources internes à l’Église catholique, il pourrait même être affecté à mi-temps comme chapelain (comme une sorte d’aumônier) à la basilique du Sacré-Cœur, l’un des lieux de culte catholiques les plus fréquentés de la capitale. « C’est une option », tempère une source bien informée. Interrogé par Libération, le diocèse de Paris ne confirme pas officiellement mais ne dément pas le retour de Rey dans la capitale, où il a débuté sa carrière de prêtre.

On apprend que Bolloré a failli assister à la messe d’adieu de l’ex-évêque du Var. La boucle de l’axe du mal est bouclée.
Passons à la transphobie, un des marqueurs des néo-fachos. Là, le mal vient des USA.

Des existences niées au plus haut sommet de l’État. Après des années de progrès, jusqu’à la possibilité d’indiquer un genre « X » sur les passeports, Donald Trump a opéré un brutal retour en arrière pour les personnes trans américaines : « À partir d’aujourd’hui, la politique officielle du gouvernement des États-Unis sera qu’il n’y a que deux sexes : masculin et féminin », a-t-il affirmé dans son discours d’investiture, signant dans la foulée plusieurs décrets qui précarisent et mettent en danger des millions de personnes.

Cette vague transphobe peut-elle atteindre un niveau similaire en France ? Oui, si on en croit le sondage CSA commandé après la sortie de Trump par les médias de Vincent Bolloré (CNews-JDD-Europe 1). On y découvre que « 76 % des Français adhèrent à l’affirmation qu’il n’y a que deux sexes ». Derrière cette bataille, il y a l’idée répandue que les personnes trans, mais aussi leurs soutiens dans la communauté lesbienne-gay-bi et certaines féministes auraient un projet politique caché : « Nier la différence biologique des sexes. »

La levée de boucliers des gens conscients sur les réseaux sociaux est assimilée à de la transphobie. En réalité, la majorité des Français n’est pas contre les trans, mais bien contre la publicité faite en direction des jeunes, les plus malléables, pour une transition qui peut être irréversible. C’est sur ce mensonge que tient toute la propagande gauchiste. Et c’est pourquoi Poutine a interdit toute promotion de la théorie du genre dans les médias russes. Ensuite, les gens font ce qu’ils veulent dans le domaine privé. C’est aussi simple que ça. Le bon sens est semble-t-il devenu de la haine, dans la bouche des transitionneurs fous (avec tout un business derrière).

Transition toute trouvée avec la dénonciation de l’invitation de Jordan Bardella au déjeuner des auteurs de best-sellers, organisé par L’Express. Là, c’est le bug dans la Matrice parfait : qui a vendu le plus de livres ? Le président du RN ! On imagine la tête des auteurs gauchos bien en cour...

 

L’art du plan de table a toujours été un exercice délicat aux déjeuners des best-sellers de l’Express, où cohabitent chaque année les auteurs des livres les plus vendus. Il faut composer avec les susceptibilités, parfois les rancœurs entre éditeurs, ménager les risques de mécontentements entre romanciers et essayistes, pas toujours issus du même monde. Pour sa 26e année, l’organisation de cette agape, qui a lieu mercredi 5 février au Royal Monceau, dans le cossu VIIIe arrondissement de Paris, et doit se clôturer par une traditionnelle photo de groupe, n’a peut-être jamais été aussi périlleuse. Car comment faire lorsque l’un des grands gagnants du millésime 2024 n’est autre que le président du Rassemblement national, Jordan Bardella ?

Là encore, c’est Bolloré qui est rendu responsable de ce succès hors normes, puisque Jordy a vendu 140 000 exemplaires de Ce que je cherche, véritable tremplin pour une présidence future. Du coup, l’immense David Foenkinos, le médiocre écrivaillon promu par tous les médias subventionnés, a refusé de déjeuner avec le petit-fils du Diable. S’il y a une place pour Soral et son Plus con, tu meurs !, on est preneurs. Avec la même pub que cet imposteur, il vendrait évidemment beaucoup plus !

On va pas y passer la nuit, il doit rester deux Frontal. On traverse la frontière et on arrive en Allemagne. Résumé : le CDU Merz a ouvert la « porte de l’enfer », en scellant une entente avec l’AfD.

 

Ils étaient là il y a un an pour dénoncer les plans secrets de l’extrême droite allemande sur des déportations de millions « d’indésirables ». Revoilà la société civile allemande dans la rue, cette fois pour dénoncer le comportement d’un démocrate, Friedrich Merz, le candidat conservateur aux élections anticipées qui, en s’alliant avec le diable, vient « d’ouvrir la porte de l’enfer », selon les termes du chef des sociaux-démocrates au Parlement, Rolf Mützenich (SPD).

L’Allemagne a été le théâtre de manifestations toute la semaine, à Bonn, Stuttgart ou Essen. Samedi, on comptait plus de 60 000 personnes dans les rues de Hambourg. Ce dimanche 2 février à Berlin, ils étaient 250 000 selon les organisateurs (160 000 selon la police) pour conspuer Friedrich Merz, le président de l’Union chrétienne-démocrate (CDU), qui a coupé mercredi le cordon sanitaire à l’assemblée fédérale (Bundestag) en faisant voter une résolution sur l’immigration avec les voix de l’AfD (Alternative für Deutschland), un mouvement identitaire tellement radical qu’il est même rejeté par le RN depuis les élections européennes.

On retrouve sans surprise du « Hitler », du « Auschwitz », du « Reichstag », du « Rom », du « nazi », du « Holocauste », du « cordon » et du « sanitaire » dans cet article qui sent la GIA (gauchiste intelligence artificielle). On baille et on passe au dernier Frontal.

Nous terminerons cette visite du camp du bien avec l’éducation sexuelle à l’école, qui plaît tant aux pédophiles. Et là, Libé, protecteur des pédos dans les années 70, remporte une bataille et s’en réjouit.

Les syndicats enseignants ont finalement remporté la bataille politique et sémantique autour de l’éducation sexuelle. Ce jeudi 30 janvier, le Conseil supérieur de l’éducation (CSE) a voté à l’unanimité (60 voix pour et 0 contre) en faveur du programme d’éducation à la vie affective, relationnelle et sexuelle (Evars). Ce qui n’était pas gagné après les modifications opérées par l’ancienne ministre de l’Éducation Anne Genetet – puis validées par l’actuelle ministre Élisabeth Borne – à la suite des pressions exercées depuis décembre par des collectifs ultra-conservateurs, relayés jusqu’au gouvernement et au Sénat.

On ne veut pas savoir qui compose ce Conseil supérieur de l’éducation (sexuelle), mais quand tu comprends l’influence du pédo Cohn-Bendit sur l’ÉducNat après 68... Bref. Petite précision sur la vidéo qui suit : ce programme n’affole pas seulement l’extrême droite, mais aussi les parents qui ont pris conscience des dangers de l’hypersexualisation de leurs enfants, avec tant de prédateurs autour et des haut placés, en plus, donc impunis...

 

 

Pardonnez-nous la longueur de l’article, mais il est bon de dénoncer le fascisme, même s’il mène à la pédophilie d’État. On a des valeurs ou on n’en a pas.

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