À la Rédaction, on n’a rien contre les JO, ou plutôt contre le sport. Les JO, c’est plus vraiment du sport, c’est devenu une grande messe mondialiste avec célébration des nouvelles valeurs – celles du Diable, pour résumer –, que tout individu sain d’esprit connait désormais par cœur.
On ne parle plus de courage, de dépassement, d’effort, de morale, mais de féminisme, d’homosexualisme, de transisme (?), qui n’ont rien à foutre dans le sport, sauf à foutre la merde. Heureusement, ces JO ne seront pas ceux où des haltérophiles transsexuelles de 160 kg vont voler les podiums aux femmes. Mais ça viendra, avec des médailles faussées par la discrimination positive, cette espèce de dopage autorisé.
Mais le sujet du jour est ailleurs (prévoir un onglet JO sur le site). Aujourd’hui, avant les problèmes de surveillance, de fouilles au corps, de nassage et de crédit social, qui vont immanquablement marquer ces Jeux, on va parler pognon. En une semaine, pas moins de 2 scandales, avant qu’on ne mette son nez dans les magouilles parigo-hidalguiennes : un, la rémunération d’Estanguet ; deux, les livrets envoyés aux enfants des écoles.
Tony Estanguet, c’est ce triple médaillé olympique en canoë, qui est devenu le monsieur JO français. Figurez-vous que ce grand Français, très bien sous tout rapport puisqu’il est censé incarner l’esprit olympique, ne touche pas de salaire pour son boulot. Oh, le généreux bénévole !, nous direz-vous. Pas du tout : il facture via sa société, ce qui n’est pas interdit.
Eh bien le bonhomme fait l’objet d’une enquête du parquet national financier, ou PNF. France Info écrit :
Tony Estanguet a perçu une rémunération annuelle de 270 000 euros brut jusqu’en 2020, selon des chiffres communiqués en 2018 par le comité d’organisation des Jeux. Cette somme était ensuite susceptible d’évoluer dans une limite de 20 %, en fonction de certains critères de performance, précisait le Cojop à l’époque. « Le montant de la rémunération n’a pas bougé depuis », a assuré le directeur général délégué du Cojop, Michaël Aloiso, cité par l’AFP. À titre de comparaison, Sebastian Coe, président du comité d’organisation des Jeux de Londres 2012, touchait une rémunération de quelque 360 000 livres (422 000 euros) par an.
Pour le Canard enchainé, en tant que président et prestataire, mêlant les deux casquettes, Tony toucherait 450 000 balles. Pour nous, même pauvres, un gros salaire n’est pas une insulte, surtout s’il correspond à un gros boulot, que tout le monde ne peut pas faire. Tous ceux qui pleurent sur les salaires mirifiques des stars télé n’ont qu’à s’assoir 3 minutes à la place d’un présentateur de 20 Heures, et essayer de sortir 3 mots, et après on en reparle.
Estanguet n’a pas de couilles
Non, nous, ce qui nous chagrine, c’est pas le fric de Tony mais son comportement bien lâche quand le CRIF a demandé la tête d’Émilie Gomis, qui avait eu le « tort » d’envoyer sur son Insta une carte de France qui ressemblait à celle de la Palestine.
Au lieu de défendre la championne, qui est en outre irréprochable moralement et informationnellement dans cette histoire, l’ex-champion a botté en touche.
.@TonyEstanguet sur la polémique autour d’Émilie Gomis : "Tous les représentants de Paris 2024 ont une responsabilité d'apaisement, d'accueil de toutes les nations" #le710Inter pic.twitter.com/2ulicr7svv
— France Inter (@franceinter) January 10, 2024
Une fois que t’as accepté cette injustice, c’est fini, tu peux tout avaler, et rien recracher. Sauf le fric. Rends l’argent, Tony, comme Rudy !
De plus, les athlètes russes seront acceptés au compte-gouttes à Paris, alors que les Israéliens passeront crème. La honte absolue sur la France, le comité olympique, et le combo Estanguet-Hidalgo !
Au lieu de bloquer les athlètes d’un pays pour le coup authentiquement génocidaire, puisqu’il massacre sciemment des civils, les autorités françaises se grattent la tête pour savoir comment protéger les athlètes israéliens, histoire d’éviter un second « Munich 1972 » ! Les élites françaises, c’est vraiment la honte sur toute la ligne.
Ah, on oubliait le 2e scandale de la semaine, qui mouille ce coup-ci l’ÉducNat. C’est RMC qui balance :
Depuis le début de la semaine, les directeurs et directrices d’écoles ont commencé à recevoir des livrets JO accompagnés d’une pièce de collection commémorative de la monnaie de Paris, que les professeurs devront distribuer aux écoliers. Le but est « de sensibiliser les élèves du primaire à l’événement historique que seront les Jeux Olympiques ». Coût total de l’opération selon le ministère de l’Éducation nationale et de la Jeunesse à RMC : près de 16 millions d’euros.
Où est l’arnaque, au-delà de l’inutilité de cette propagande ? C’est l’Éduc Nat, déjà à la ramasse financièrement, qui paye !
Dès qu’il s’agit de « sensibiliser » les enfants, l’ÉducNat pue le vice, on l’a vu avec les ABCD de l’Égalité et toutes les saloperies sur la masturbation que les pédos leur foutent sous les yeux, dès l’école primaire. Un article musclé de Béa Bach arrive sur ce sujet brûlant.
16 millions d’euros dépensés pour distribuer des livrets pédagogiques pour les JO 2024 aux écoliers #GrandMatin pic.twitter.com/EDuuRyEsii
— Sud Radio (@SudRadio) February 22, 2024
Conclusion : les valeurs du sports sont complètement à l’opposé des valeurs des lâches, des abrutis ou des escrocs qui nous gouvernent et qui gèrent ces JO.