Frédéric Haziza, présentateur vedette de La Chaîne parlementaire (LCP) qui faisait l’objet d’une enquête après des accusations d’agression sexuelle portées par la journaliste Astrid de Villaines dans une plainte, a fait l’objet d’un rappel à la loi, a indiqué une source judiciaire à l’AFP, samedi 14 juillet. Une décision qui a provoqué l’indignation de la journaliste qui avait déposé plainte à l’encontre du présentateur.
Frédéric Haziza "rappelé à la loi" : une offense pour toutes les victimes d'abus sexuels #MeToo pic.twitter.com/XAYR6xXPao
— Astrid de Villaines (@adevillaines) 14 juillet 2018
« Cette mesure alternative aux poursuites se borne à constater une violation de la loi sans rien dire de sa gravité, condamne le communiqué de la plaignante et son avocat. Cette décision ne pourra que décourager toutes les victimes qui hésitent encore, et on les comprend, à se rendre dans les commissariats. »
« Je n’ai jamais été un agresseur sexuel », s’est défendu Frédéric Haziza dans une tribune sur le site La Règle du jeu, évoquant un « pincement aux mollets blagueur » alors que la journaliste décrit un pincement à la fesse.
« Il m’a juste été rappelé, le 11 juillet, qu’il valait mieux éviter désormais les blagues vaseuses », a-t-il commenté au sujet de ce rappel à la loi, qui vient clore l’enquête menée par la brigade de répression de la délinquance contre la personne.
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Extrait de la tribune chouineuse du harceleur Haziza dans le blog de BHL, qui permet au harceleur de devenir le harcelé, au prédateur de devenir la victime :
« Mon nom a été jeté en pâture dans la presse écrite (notamment Le Monde), les radios (France Info en fait le titre principal de ses flashs pendant une grande partie de la journée du 22 novembre), certaines chaînes d’info en continu qui ont même proposé à des heures de grande écoute des débats à charge autour de mon cas, sans oublier les insanités et la haine colportées par les réseaux sociaux, sur “le juif Haziza”.
[...]
Le combat pour l’égalité entre femmes et hommes et pour le respect dû aux femmes, est un combat nécessaire mais il ne peut ni justifier le lynchage dont j’ai fait l’objet, ni être instrumentalisé à d’autres fins. C’est cette instrumentalisation malsaine qui a favorisé le torrent de boue aux relents abjects qui s’est déversé sur moi dans les réseaux sociaux. Un torrent de boue quotidien depuis 8 mois qui n’a ni ému, ni choqué mes confrères de la SDJ. »