D’après un récent baromètre, 80% des entreprises interrogées ont subi au moins une tentative de fraude en 2016. Et la cybercriminalité ne cesse d’augmenter. Les entreprises françaises sont-elles assez préparées pour lutter contre la fraude ? Apparemment pas.
Selon un baromètre dévoilé jeudi 11 mai en conférence de presse par Euler Hermes, spécialiste de l’assurance-crédit, et l’association nationale des directeurs financiers et de contrôle de gestion (DFCG, qui regroupe plus de 3 000 dirigeants financiers d’entreprises de toute taille partout en France), 8 entreprises sur 10 ont subi au moins une tentative de fraude en 2016.
L’étude révèle que ces fraudes peuvent significativement altérer la santé économique des entreprises. Près de 9 sur 10 redoutent un impact sur leur trésorerie et 10 % des sociétés attaquées l’an passé auraient subi une perte supérieure à 100 000 euros.
La cybercriminalité toujours plus présente
La première attaque dont sont victimes les entreprises est la fraude au président (59 % des sociétés interrogées). Un escroc se fait passer pour un dirigeant et demande au directeur financier par mail et/ou par téléphone un virement, souvent à l’étranger.
La « cyber-fraude », comme dit l’étude, arrive en deuxième position. Ainsi, 57 % des directions financières ayant répondu à l’enquête disent avoir subi des attaques informatiques.
Les plus fréquentes sont les ransomware (22 %). Un ransomware est un logiciel informatique malveillant, prenant en otage les données. Il « neutralise » les fichiers contenus sur l’ordinateur et demande une rançon pour les débloquer.
Beaucoup de sites de presse sont également souvent visés par des cyberattaques. Mercredi 10 mai encore, les sites du Figaro, du Monde ou encore de L’Obs étaient bloqués après une attaque par déni de service (qui consiste en l’envoi d’un très grand nombre de requêtes vers un site pour le bloquer).
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Invité de France Inter ce jeudi 11 mai, Mounir Mahjoubi, directeur de la campagne numérique d’Emmanuel Macron et candidat La République en marche ! aux législatives dans le XIXe à Paris, a indiqué que le nouveau chef de l’État voulait créer une « quatrième armée » pour protéger les données sur Internet.
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