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Francis Kalifat et le CRIF choqués par l’hommage d’Emmanuel Macron au maréchal Philippe Pétain

« Nous sommes en train de célébrer le Centenaire. Le Centenaire de la victoire. Et de la paix. La victoire d’une nation combattante – c’est pour ça que j’ai voulu que les Poilus et “ceux de 14” rentrent au Panthéon. Mais c’est aussi la victoire d’une armée française et de ses maréchaux. Et donc il est normal de les célébrer, et de permettre à l’armée française de le faire... Je me suis toujours opposé au défaitisme français lorsqu’il a pu exister, ou à la complaisance avec toute idéologie. Vous ne pouvez pas me reprocher à moi d’avoir été ambigu sur ce point, j’ai toujours été absolu dans ce combat ». (Emmanuel Macron)

 

Que n’a-t-il pas dit là, notre président ! Pourtant, c’est vérité historique. Mais ça ne suffit pas pour le CRIF, qui révise l’histoire en effaçant la gloire de Pétain en 14-18. Seul doit rester le Maréchal qui a « trahi » la France, celui de juillet 1945. Avant cela, il n’a jamais existé. Négationnisme ?

 

Oui mais voilà, ce n’est pas au CRIF d’écrire ou de réécrire l’histoire, et Macron a raison de souligner l’ambivalence du personnage. Sauveur en 1914, et peut-être aussi sauveur en 1940, du moins le crut-il.

« Il a été un grand soldat, c’est une réalité. La vie politique comme l’humaine nature sont parfois plus complexes que ce qu’on voudrait croire...J’ai toujours regardé l’histoire de notre pays en face ».

Macron veut rendre hommage samedi aux Invalides au « grand soldat », et c’est justice. On rappelle au CRIF que Pétain, ce « traître » à la nation, ce larbin des boches, a quand même tout fait pour sauver les juifs français, ce que Zemmour rappelle lui avec honnêteté dans son livre Le Suicide français et dans ses conférences (voir les renvois E&R en bas de page).

 

« J’ai le sentiment d’assister à une révision de l’Histoire, à un arrêt sur image de l’Histoire. Et ça, c’est inquiétant. Nous en sommes à honorer la mémoire d’un homme dans les années 1930... Mais non, nous sommes en 2018. Cent ans où il y a eu la collaboration, la déportation des Juifs de France et le statut des Juifs de France : ça, c’est la responsabilité de Pétain. »

Ah, les sentiments de Francis Kalifat, le président du CRIF – cette officine au pouvoir démesuré – qui croit diriger la France... Sans honte, le donneur d’ordres national se lance dans une assertion douteuse : « La seule chose que nous retiendrons de Pétain, c’est qu’il a été, au nom du Peuple français, frappé d’indignité nationale lors de son procès en juillet 1945. »

Eh bien pas nous.

Effectivement, Pétain « a été jugé par la Haute Cour de justice en juillet 1945 pour intelligence avec l’ennemi et haute trahison », « condamné à la peine de mort et frappé d’indignité nationale », comme le souligne le président de ce qu’Élisabeth lévy a nommé le « lobby juif » français.

Le CRIF voudrait que Pétain perde tous ses droits, y compris celui d’être honoré post-mortem :

« La dégradation nationale fait partie des peines afflictives et infamantes qui entraîne notamment la perte de certains droits dont la perte du rang dans les forces armées »

Sauf que les Français ont de la mémoire et n’ont pas envie de perdre celle-ci, pour une autre ou contre une autre.

Macron, qui est parfois étonnant, n’a pas eu peur de la colère prévisible du CRIF. Le président, en campagne pour les européennes, vise les électeurs nationalistes à travers cette petite sortie. On n’ira pas jusqu’à dire que les propos sont calculés et que la sortie du CRIF fait partie de l’opération, mais le président chasse là sur les terres du Rassemblement national.

 

 

Bonus : le lèche-CRIF du jour

 

 

Pétain, Soral, Zemmour et Vichy, sur E&R :

 

Si la légende noire de Vichy s’écroule,
que reste-t-il aux associations communautaires ?
Lire sur Kontre Kulture :

 






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92 Commentaires

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  • Pétain est le chef de l’armée française en 1918, son supérieur Foch est le chef des armées alliées . On ne peut tout de même pas commémorer la victoire de l’armée française le 11 novembre 1918 sans citer son chef !

     

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  • @Ouioui

    "Un vrai Français est plus subversif qu’un Palestinien". Sachez, cher Monsieur, que ce ne sont pas les Palestiniens qui font chier le peuple pour empêcher que l’on honore la mémoire d’un Maréchal cher à votre coeur. Quant à moi, je me garderai bien d’émettre un quelconque jugement sur une période que j’aimerais voir définitivement révolue (celle recouvrant les deux guerres mondiales). Non pas par manque de respect envers les millions de victimes civiles et militaires, mais bien parce qu’en filigrane ce sont toujours les mêmes que certains voudraient nous faire pleurer. Le petit train qui s’en va dans la montagne, c’est du passé !

     

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  • #2077722

    "Ils" Francis Kalifat et le CRIF, faussement choqués, qui veulent refaire notre histoire, vont jusqu’à faire du négationnisme par le confusionnisme, sur le passé héroïque du grand stratège Pétain de 1918 en amalgamant son rôle plus tardif de signataire avec l’ennemi de l’armistice de juin 40 !
    Nous ne sommes tout de même pas obligé de céder aux pressions de nos ennemis antiFrance.

     

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  • Nous fêtons le centenaire de la fin de la grande guerre et à ce titre Pétain est à juste titre célébré. Sans Pétain et l’opiniâtreté des poilus, la France était défaite à Verdun en 1916... que les imbéciles qui le souillent d’antisémitisme s’en souviennent ! Refaire l’histoire à posteriori est parfaitement détestable. Quand un minus comme flamby ose porter un jugement sur cet homme, c’est indécent, Pétain lui, a au moins sauvé la France une fois ! Qu’est qu’il a fait l’homme au scooter pour de permettre de juger ?

     

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  • Pétain était anti maçonnerie, c’est assez pour savoir qu’il était pour le peuple de France, et non pour le système et la finance. Respect aux grands patriotes de France ( Faurisson inclus )

     

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  • Kalifat, comme la Angot dans la dernière émission face au greffé de la bite qu’avait laisser échapper une vérité deux ans auparavant, kalifat, disais-je, n’est pas choqué du tout. Il en a rien à foutre. Limite ça le fait chier d’intervenir pour rejouer, encore..., l’éternelle rengaine de l’indignation. Mais c’est son boulot. C’est chiant mais il est payé pour ça. Ecoutez-le... Il en a rien à cirer : c’est un fonctionnaire de permanence. Il y a une procédure à suivre, il suit la procédure ( sur son papier, y a marqué "bien rappeler à la fin la déportation des juifs de France, le statut des juifs de france" ). Il est quasiment décevant. On sent pas la jouissance qui anime la conne de la télé. Pour elle, c’est encore nouveau et jouissif de culpabiliser et d’humilier. Kalifat, lui, il est dans circuit depuis tellement longtemps, il a plus le frisson de la domination par le statut de victime éternelle. Il lui faut des trucs plus croustillants pour s’exciter un peu. Ou alors, c’est tellement un fait acquis qu’il n’y a plus à surjouer pour dominer. Possible aussi. D’autant plus que l’Elysée vient de se soumettre...

     

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  • #2077792

    Il est possible que l’Armée française, du moins une partie influente d’entre elle, s’impatiente.
    Et puisse ruer dans les brancards.
    Ce qui expliquerait la concession macro à la mémoire du maréchal Pétain, honneur lui soit rendu.
    Concession suivie aussitôt d’un rétropédalage. Macron entre deux feux, dont l’un brûle plus que l’autre.

     

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  • « L’Histoire n’isole pas une étape, même glorieuse d’un parcours... » F.H.



    Imagine alors le gars qui a un parcours bidon !

     

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  • #2078042

    ne faudrait peut-être pas l’oublier quand même, un peuple de minables battus en 6 semaines qui avait, du moins s’en gargarisait-il, la plus forte armée du monde. Mais à quoi cela sert-il d’avoir la plus forte armée du monde quand on n’est pas foutu de la commander avec intelligence ? C’est vrai, et il faut le reconnaître, la France avait été saignée par la Grande Guerre, elle ne faisait plus d’enfants, elle était rongée de l’intérieur par les communistes, bref, elle ne croyait plus en la vie… comme aujourd’hui, d’ailleurs. « Tiens ! comme c’est bizarre », aurait dit Louis Jouvet.

    Quand on lui offre les rênes de la France, Philippe Pétain a 84 ans. Sa vie n’est certes pas finie, mais à 84 ans, il y a longtemps qu’un homme ne nourrit plus d’illusions sur l’espèce humaine. Il n’est pas gaga mais, à cet âge avancé, il « fait don de sa personne à la France », comme il le dira. L’expression n’est pas anodine car il aurait pu rester chez lui et profiter des quelques années qu’il lui restait à vivre. Peut-être allez-vous rire, mais il y a là un peu de Jésus qui se sacrifie sur la croix pour sauver les hommes ! Cela déjà, il ne faut pas l’oublier et ce n’est pas le fait du hasard que des millions de Français ont accueilli son engagement salvateur dès les premiers jours et qu’encore, le 26 avril 1944, soit exactement 4 mois avant le discours de De Gaulle, il sera reçu avec le même enthousiasme par la foule parisienne. Et, toujours en conformité avec son engagement sacrificiel pour les Français, il dira : « Je suis venu ici pour vous soulager de tous les maux qui planent sur Paris ».

    Bien sûr, il a commis de très grosses erreurs mais à 84 ans, c’est-à-dire à un âge où l’on est affaibli, n’a-t-il pas été parfois sous l’emprise de mauvais esprits ? Sans la force nécessaire qui permet de réagir et de répondre par un non ferme ? Il revient aux historiens d’analyser cet aspect des choses. Pourquoi cela n’a-t-il pas été fait depuis de nombreuses années ? Les Français sont d’horribles accusateurs, inflexibles, méchants et toujours prompts à peindre l’Histoire avec les couleurs qu’ils préfèrent. Cela ne coûte rien de ranger Pétain dans le camp des traîtres, et puis cela vous permet parallèlement de rejoindre le camp de ceux qui ont toujours raison, bref, le camp du Bien.

    Mais il y a une réalité fondamentale que le peuple des minables, les vaincus de 1940, serait bien inspiré de prendre en considération. Cette réalité fondamentale est confirmée par l’Histoire : partout où

     

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  • #2078482
    Le 9 novembre 2018 à 22:07 par Francis Kalifat en France et au Levant
    Francis Kalifat et le CRIF choqués par l’hommage d’Emmanuel Macron au maréchal (...)

    Francis Kalifat en France et au Levant est en pleine révision pour l’examen shoah pour tous !

     

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