France Bleu balance Dieudonné et son public aux autorités communautaires. Et après la station publique se demande pourquoi elle périclite économiquement...
Mais peut-être que de la sorte, France Bleu tend la main à ceux qui tiennent le robinet à fric ! Balancer Dieudo à la Kommandantur, ça rapporte combien en subventions publiques ?
Un jour, pour tous les médias qui comptent survivre économiquement, il faudra choisir le peuple plutôt que l’élite. On n’en est pas encore là, sauf sur l’Internet. De l’autre côté de la barrière sociale, tous les médias sont déficitaires et plus ils sont déficitaires, plus ils sont dépendants de ceux qui les soutiennent, et les tiennent par les couilles.
Au moins 250 personnes sont venues écouter dimanche soir Dieudonné dans le village de Dienné (Vienne). Habitué des dérapages, le polémiste a récidivé faisant dire à l’un de ses personnages que « les chambres à gaz n’existent pas ».
Un spectacle d’un heure et demie dans une salle bondée, un public de tout âge, des couples aux bandes de copains, venus parfois avec le gilet jaune floqué du slogan « Macron tu la sens la quenelle »... Les spectateurs sont unanimes à la sortie.
« Formidable ! On a bien rigolé et non ça ne m’a pas choqué »
Sur une musique de bruits de bottes, Dieudonné commence par conspuer ce qu’il appelle « la République franco-israélienne ». Emmanuel et Brigitte Macron, la justice, les médias, BFMTV, CNews et le service public sont copieusement moqués voire insultés.
Dieudonné fait du Dieudonné
Pendant une vingtaine de minutes, le polémiste tourne en dérision le tribunal de Nuremberg qui a jugé les criminels de guerre nazis après la Seconde Guerre mondiale.
« C’est peut-être exagéré mais ça reste drôle », affirme Manu venu avec son amie Aurélie, fans de « Dieudo ». « Il critique toutes les religions, tape sur tout le monde », dit un autre spectateur.
Sans jamais prononcer le mot juif, Dieudonné en fait pourtant l’un des fils conducteurs de son spectacle, de sketch en sketch, allant jusqu’à faire dire à l’un de ses personnages que « les chambres à gaz n’existent pas ». Valentin, un jeune artisan, n’a pas honte de le reconnaître.
« Moi ça m’a fait rire, je ne sais pas si c’est vrai ou faux je ne suis jamais allé à Auschwitz, on me bassine beaucoup avec la Shoah, peut-être parce que cela s’est passé aussi en France mais on parle très peu de l’esclavage. »
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