Un petit article de la rédaction du Monde indique le niveau de peur qui contamine les grands médias. Le 10 janvier 2019, le journal des Marchés, de la Banque et du Sexe exprime son exaspération devant le mouvement des Gilets jaunes par ce titre éloquent : « Crise sociale : halte au lynchage ».
Il ne s’agit bien sûr pas du lynchage dont les dissidents du Système (par exemple Soral et Dieudonné) sont victimes dans les pages de ce grand quotidien depuis une bonne décennie, mais du « déferlement d’attaques et d’injures visant tout ce qui ressemble à une institution est d’autant plus odieux qu’il s’exprime dans le lâche confort de l’anonymat. »
Il se trouve, cher confrères du Monde, du vieux Monde comme dirait Dieudonné qui ne fait rire personne en haut mais beaucoup de monde en bas (toujours faire la distinction car le haut a eu un peu trop tendance à parler pour le bas, à la place du bas, et contre le bas, fermez la parenthèse), que ces prétendus lyncheurs ne sont en fait que des Français qui ont été insultés pendant des années sans pouvoir une seule fois répondre à leurs agresseurs.
On ne refera pas la liste des centaines, des milliers d’émissions de télé, de radio, des milliers d’articles de presse inquisiteurs, mensongers, violents, délateurs qui se sont abattus sur les Français qui voulaient juste défendre leur culture, leur niveau de vie et leurs compatriotes. On ne reviendra pas sur la criminalisation du nationalisme ou du patriotisme (ouais ouais, on connaît la différence, ne pinaillez pas) qui a été l’ADN des médias dominants depuis un demi-siècle, ADN que les Français rejettent aujourd’hui dans leur grande majorité. On a envie d’aimer la France, mais pas celle qui est tenue et pourrie par ce Système. Ah c’est vrai, le mot pourri est un mot d’extrême droite tout droit venu des sombres années 30 sauf qu’aujourd’hui, on s’en fout, on ne prend plus de gants et on dit la vérité en face.
Le Monde voudrait que les accusateurs d’Aphatie mettent leur nom sur Twitter, mais ont-ils une fois imaginé les conséquences d’une telle transparence ? Les comptes de mal-pensants sont aussitôt bloqués, et bloqués par qui, par quoi ? Non par les autorités de Twitter France, mais d’abord par les sales petites balances qui jouent au Décodex en ligne. De vrais collabos, qui sont aujourd’hui pourchassés comme tels. Eh oui, l’Histoire se rejoue, les collabos d’aujourd’hui ne sont pas ce que les médias aux ordres racontent.
Le Monde n’est pas la Pravda, Le Monde c’est Radio Paris, c’est les Boches, l’Occupant !
Et le CRIF là-dedans ? C’est le Commissariat aux questions françaises !
Passons maintenant, après ce bref dérapage dans les heures sombres, à l’article-pleurniche qui inverse tout. Après avoir lynché, Le Monde se fait lyncher en ligne. Qu’est-ce qu’on y peut ? C’est pas faute de les avoir prévenus, comme Libé, La Voix du Nord ou Ouest-France !
Les subventions volées aux gens qu’ils insultent n’y changeront rien, ils sont virtuellement en faillite et ont les deux pieds dans la tombe. Seule la tête émerge encore du sol et continue à accuser, insulter, dénoncer. Du plus haut comique ! Continuez, les gars, vous êtes sur la bonne voie, celle de l’extinction.
Comme pour RFI, nous avons commenté (en gras) ce monument d’inversion accusatoire.
Commentaire de texte
L’intimidation, la menace et la violence sont les armes de toutes les dictatures, qu’elles soient étatiques, populaires ou, comme jadis, prolétariennes. Il est pour le moins troublant, pour ne pas dire révoltant, qu’il faille rappeler de telles évidences en 2019 dans un pays qui, jusqu’à nouvel ordre, est une démocratie.
Première fake news de poids : la France n’est une démocratie que pour ceux qui en profitent, pas pour ceux qui la subissent. Dictaturer le mouvement des Gilets jaunes est la dernière carte d’un Système à bout de souffle, dont Le Monde est l’un des piliers. Le mensonge jusqu’au bout !
Que l’on sache, en effet, et quels que soient les arguments spécieux qui voudraient justifier le contraire, la France est bien une démocratie. Chacun y est libre d’élire ses représentants – à l’Élysée ou au Parlement, dans sa ville ou sa région –, de s’exprimer, de débattre, de défendre ses idées, de lire ou d’écouter les médias de son choix, de manifester ou de faire grève s’il le juge nécessaire.
Seconde fake news : faux, on nous interdit de débattre, on ne nous invite jamais, et tous les nouveaux médias qui se sont constitués contre les médias dominants sont impitoyablement poursuivis par la vindicte du pouvoir profond et de ses agents médiatiques. Qu’on ne pense qu’à E&R, RT ou Sputnik.
Or le mouvement social qui ébranle le pays depuis bientôt deux mois s’est laissé peu à peu gagner par une vindicte inacceptable, qu’il convient de dénoncer. Qu’elle soit le fait de « gilets jaunes » radicalisés ou de groupuscules d’ultradroite ou d’extrême gauche qui profitent de l’occasion pour exprimer leur haine de l’État, du « pouvoir » et de la loi républicaine, la démonstration de cette agressivité est désormais quotidienne. Cette virulence peut être aggravée, mais non justifiée, par des violences policières tout aussi intolérables.
Troisième fake news : les Gilets jaunes, radicalisés ou pas, n’expriment nullement leur haine de l’État. Ils sont justement là pour regretter le retrait de l’État sous la pression du Marché dans la vie publique et dans la défense des plus faibles, un retrait organisé par la clique libérale qui a pris le pouvoir en mai 2017 avec le soutien des grands médias qui ont menti sciemment au peuple.
Et ça continue comme ça encore et encore
N’ayant pas le droit d’aller plus loin dans la citation du texte, vu que Le Monde nous a menacés de poursuites à ce sujet, on arrête là la démonstration nauséeuse. Les journalistes du Monde s’indignent ensuite, sans même penser à ce qu’ils ont commis pendant des années – ces articles à charge contre le peuple français et leurs représentants naturels (pas ceux imposés par le pouvoir profond) – de ce que leurs confrères se fassent traiter de « collabos » dans les manifs. C’est pourtant ce qu’ils sont.
Ils s’indignent de ce que des députés, une cinquantaine selon eux, ont été victimes d’agressions verbales et matérielles. Oui mais quand on n’écoute pas les gens, la seule chose qu’il leur reste dans une fausse démocratie verrouillée à mort c’est l’action de terrain. Dont les éclats servent ensuite par une boucle perverse à criminaliser tout mouvement social légitime. Car la contestation est aussitôt assimilée à de la violence par les médias collabos, comme si les Gilets jaunes avaient envie d’être violents. Ils veulent simplement de la considération.
Ce feu d’artifices d’inversions accusatoires se termine logiquement sur la « haine », dont les journalistes du Monde font preuve, une fois de plus, sans s’en rendre compte. Après les manifestations en face de l’immeuble de BFM TV, la rédaction du Monde tient en main une branche sèche qui ne demande qu’à s’enflammer. Quelle inconscience !