Voici quatre extraits caractérisant le caractère contrôlé de l’opposition politique que constitue Idriss Aberkane, selon l’analyse de Youssef Hindi (son propos est plus étoffé concernant le cas Aberkane, je présente là des extraits que j’ai choisis), tirés de l’article intitulé « Qu’est-ce que l’opposition autorisée ? », publié le 16 mai sur E&R :
L’opposition autorisée est aussi un moyen de promotion avec un risque très limité. C’est un bel investissement pour quelqu’un comme Idriss Aberkane, qui lui, a plutôt un profil d’opportuniste.
Là encore, on a le parcours type d’une personne qui est passée par les grands médias, par le réseau Attali, et qui a atterri dans l’opposition autorisée en s’interdisant de nommer l’ennemi principal.
Et Aberkane se lance dans une défense de Jacques Attali : « Moi, c’est quelqu’un qu’on m’a vendu comme un monstre » [...] « Je n’ai pas peur de dire qu’Attali n’est pas du tout celui qu’on croit ; vraiment. » Si vous croyiez savoir que Jacques Attali était un globaliste, le conseiller des présidents qui ont détruit la France, un homme qui intime l’ordre aux Français de rembourser une dette illégitime, un homme de réseaux qui a « inventé » Macron, le pire président que la France ait connu, eh bien, vous vous trompiez, selon Aberkane.
Ce qu’il est important de retenir ici [...] [c’est] la stratégie, le discours et les visées de l’opposition autorisée. Toutefois, ce dispositif a des limites, et peut même se retourner contre le pouvoir.
A propos de retournement... dans la vidéo proposée dans la présente page, Idriss Aberkane se lâche, avec la journaliste Amélie Ismaïli : ils atomisent cette Schiappa qui ne mérite que ça, passant en revue certains néo-conservateurs en France, notamment Bernard-Henri Lévy et Pierre-André Taguieff (mentor de Rudy Reichstadt), ainsi que les producteurs de complo-foutaises (autrement dit de complo-sophismes) que sont Rudy Reichstadt, Gérald Bronner, et d’autres.
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