Facebook alerte les utilisateurs lorsqu’ils cliquent, commentent ou partagent des infox sur le Covid-19 dans leur fil d’actu. Ce serait efficace à 95 %.
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Les utilisateurs qui cliquent sur ce type d’infox, les commentent ou les partagent, recevront désormais un message dans leur fil d’actualité, les incitant à consulter des sources sûres comme le site de l’Organisation mondiale de la Santé, a indiqué Mark Zuckerberg sur un blog de Facebook. Le PDG de Facebook y met en avant les efforts du réseau social pour « limiter la diffusion de la désinformation sur le Covid-19 ».
Alors que les rumeurs pullulent, le réseau social indique avoir déjà redirigé « près de 2 milliards d’utilisateurs », soit la quasi-totalité de ses membres, vers des informations émanant des autorités de santé publique, à travers son « centre d’information Covid-19 », disponible sur chaque fil d’actualité. Résultat : « Plus de 350 millions d’utilisateurs ont cliqué sur nos messages pédagogiques » pour en savoir plus, sur Facebook et Instagram, souligne Mark Zuckerberg.
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De nombreux observateurs dont l’ONG Avaaz ont dénoncé l’incapacité de Facebook à freiner la diffusion d’infox, avec de graves conséquences. « Facebook est à l’épicentre de cette crise de la désinformation », a commenté Fadi Quran, un responsable d’Avaaz, dans un communiqué de presse. « Mais l’entreprise passe un cap aujourd’hui pour nettoyer cet écosystème toxique, en devenant le premier réseau social qui alerte ses utilisateurs exposés à des infox sur le coronavirus et les redirige vers des informations qui peuvent sauver des vies ».
Des mesures pour limiter la désinformation via WhatsApp
Une des messageries de Facebook, WhatsApp, avait déjà mis en place début avril de nouvelles mesures pour lutter contre la désinformation. Les utilisateurs de WhatsApp ne peuvent plus transférer des messages viraux qu’à un seul contact à la fois, pour limiter la circulation des infox.
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Voir aussi :
[#COVID19] Comme dans le réel, diffuser de fausses nouvelles #FakeNews sur Internet est puni par la loi. Cette #infraction vous expose à une amende de 45 000 euros. Soyons #TousMobilisés contre la désinformation.https://t.co/pxo2P6A1LZ pic.twitter.com/z5YFEMOAh0
— Police nationale (@PoliceNationale) April 18, 2020
Jack Dorsey (Twitter) fait « don » de 28 % de sa fortune
pour « lutter » contre le COVID-19
Le PDG de Twitter et fondateur de Square (société de paiement électronique), Jack Dorsey, a lancé un nouveau fonds d’investissement appelé Start Small LLC, destiné à lutter contre COVID-19. Il amorce le fonds avec 1 milliard de dollars, soit environ 28 % de sa fortune.
Il a partagé la nouvelle via Twitter :
« Je transfère 1 milliard de dollars de mes actions Square ( 28% de ma fortune) à #startsmall LLC pour financer l’allégement COVID-19 mondial. Une fois que nous aurons désarmé cette pandémie, l’accent sera mis sur la santé et l’éducation des filles et l’UBI (revenu de base universel). Il fonctionnera de manière transparente, tous les flux de transactions son disponibles ici : https://docs.google.com/spreadsheet... »
Les efforts du fonds se concentreront initialement sur la lutte contre la pandémie mondiale qui domine l’actualité, pour passer ensuite à l’investissement dans la santé et l’éducation des « filles » ainsi que dans le soutien des initiatives autour du revenu de base universel (UBI).
Selon Jack Dorsey :
« Je pense qu’ils représentent les meilleures solutions à long terme aux problèmes existentiels auxquels le monde est confronté. UBI est une excellente idée qui a besoin d’expérimentation. La santé et l’éducation des filles sont essentielles à l’équilibre ».
Dorsey est un partisan du bitcoin et vient de suggérer que CashApp, l’application de paiement de sa société Square, soit utilisé pour distribuer le plan de relance américain.
Source : cointelegraph.com (traduction E&R)