Dans l’émission L’esprit de l’escalier du 30 avril 2017 sur RCJ, Alain Finkielkraut réagit aux résultats du premier tour de l’élection présidentielle française et précise, conformément à sa nouvelle stratégie de diabolisation, qu’il devient contreproductif – pour qui ? – d’agiter sans cesse la « résurgence du fascisme » à l’égard du Front national et de lui opposer le « fanatisme de la bien-pensance » ; pour le philosophe, il ne s’agit pas d’essentialiser le FN (dont les électeurs ne sont pas des fachos mais des ploucs — à 11min30), mais de le considérer pour ce qu’il serait aujourd’hui, à savoir – en référence à la reprise par Florian Philippot du « Quand même ! » de Manuel Valls – un parti « infréquentable » car trop proche de la critique soralienne du sionisme. Ce qui, en dernière instance, pousse le penseur à voter pour le « faux » et la « société liquide » d’Emmanuel Macron...
Voir à partir de 18’40 pour juger de la « normalité » du Front national :