Les employés de la mission diplomatique palestinienne à Washington ont déclaré mercredi, lors de leur dernier jour de travail, que la fermeture ordonnée par l’administration de Donald Trump ne les « réduirait pas au silence ».
« C’est une tentative de vous faire taire, c’est un acte de censure », a protesté Hakam Takash, un des diplomates de la représentation de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP), sorte d’ambassade des autorités palestiniennes aux Etats-Unis. « Ceci n’est qu’un nouveau départ », a-t-il lancé lors d’une petite manifestation organisée devant les bureaux de la mission.
« Aujourd’hui, vous allez tous repartir en tant qu’ambassadeurs pour porter ce message, et vous allez montrer au monde que la voix des Palestiniens ne va pas être réduite au silence », a-t-il ajouté, avant de dévisser symboliquement la plaque de la représentation diplomatique de la façade du bâtiment où elle se trouvait.
Le gouvernement américain a annoncé en septembre la fermeture de cette mission, justifiant cette décision par l’absence de volonté des dirigeants palestiniens d’engager des négociations de paix avec Israël, et de refuser le dialogue avec l’administration Trump.
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La fermeture de la mission s’ajoute à une série de mesures américaines à l’encontre des Palestiniens depuis le gel des contacts diplomatiques provoqué par la reconnaissance par Donald Trump, le 6 décembre 2017, de Jérusalem comme capitale d’Israël.