Des femmes au dessus des ruines
Il existe encore des femmes de la même veine que Virginie,sœur que je salue. J’appartiens à cette catégorie de femmes traditionnelles,épanouie dans sa féminité,dont la chasteté est une façon d’être,de donner,de recevoir.
Aussi étrange que cela puisse paraître, aux premiers abords, ce genre de femmes, isolées, se retrouve souvent sur le carreau. Visiblement, de nos jours, elles ont très peu de succès auprès de la grande majorité des hommes. Elles mettent certes plus de temps avant de se laisser connaître, avant de faire confiance, avant de se dévoiler. Plutôt réservées, elles ne sont pas extravagantes et s’exposent rarement.
Dans une société liquide, un monde où pour survivre sur une fine couche de glace il faut patiner vite, la plupart des hommes ne prennent pas (ne souhaitent pas ? ne peuvent pas ?) le temps de connaître, d’apprécier à leur juste valeur les femmes que nous sommes.
Peut-être préfèrent-ils ce qui brille, ce qui se donne vite, facilement, sans trop d’efforts et dont le retour sur investissement narcissique est plus important.
On se dit que finalement c’est sûr que la politique du chéquier est bien plus facile à mettre en oeuvre que l’investissement spirituel, moral, somme toute, virile que nécessite, implicitement ou pas, la femme vertueuse.
Elles sont en souffrance tant qu’elles n’auront pas leur moitié à leurs côtés. Elles sont très souvent idéalistes, elles ont une haute opinion de la figure de l’homme,du père,du chef,du guide et protecteur. C’est ce qu’on cherche chez les hommes.
Beaucoup disent que nous avons du mal à trouver les hommes qu’il nous faut. Statistiquement, c’est peut-être vrai. Mais c’est sans compter la miséricorde divine.
La question de l’enfant spirituel se pose gravement car nous sommes parmi les femmes qu’il est le plus urgent de protéger,d’aider à transmettre la progéniture de l’élite spirituelle.Leur teinte d’âme fait qu’elles sont porteuses de l’héritage spirituel et charnel essentiel à transmettre, mais qui voudrait s’investir ?
Au delà de la logomachie,il faut se poser la question de notre paradigme:Dieu.
La relation liant l’homme et la femme est bénie par le Créateur, c’est une relation triangulaire où Dieu, moyen et fin, se trouve au sommet, relation suprahumaine s’inscrivant dans la matérialité. Mais dont l’essence est divine, les branches tendent vers Dieu, une élévation ensemble vers la félicité éternelle.
La question de la foi est indissociable de l’amour terrien...
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