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"Féminicide", ce mot qui ne veut rien dire

Un peu de social dans la Journée contre les violences faites aux femmes

En 2016, pour la Journée internationale contre les violences faites aux femmes, les Antigones ont choisi de dénoncer les violences faites aux femmes dans leurs corps, avec notamment la question de la prostitution, le cyberharcèlement et la notion fallacieuse de féminicide.

 

Les Antigones reconnaissent l’existence de violences spécifiques à l’égard des femmes, vulnérables notamment à de potentielles violences physiques. Ces violences spécifiques aux femmes, d’autres que nous en parlent. Les groupes féministes notamment, parmi lesquels Osez Le Féminisme (OLF), qui regroupe ces violences sous le terme de « féminicide ». Sur cette question leurs revendications sont claires : « Le machisme tue. Mettons un terme aux crimes machistes. Reconnaissons le féminicide [1]. » [...]

On amalgame [...] sous une même étiquette fourre-tout avortements des filles en Chine et violences conjugales en France. Il est vrai que ces phénomènes graves existent et doivent faire l’objet de condamnations morale, politique et judiciaire – il est important de le rappeler en cette journée contre les violences faites aux femmes – mais sont-ils vraiment de même nature ? Relèvent-ils vraiment des mêmes ressorts ?

L’avortement des filles en Chine est le fruit d’une politique familiale meurtrière qui exige des mères d’avorter sous des pressions sociale et fiscale. Il n’est donc pas question ici de féminicide mais d’une volonté eugéniste des familles d’avoir un enfant « projet » façonné par un contexte social particulier. En effet, si la situation fiscale et économique venait à rendre préférable d’avoir des filles en Chine, ce serait les garçons qui seraient avortés.

Pour ce qui est des violences conjugales, OLF explique que « la violence machiste est la première cause de mortalité des femmes de 16 à 44 ans dans le monde [2] ». Les coupables de violences conjugales sont-ils effectivement les « machistes » ? L’homme qui bat puis tue sa femme, ne la tue pas parce qu’elle est femme mais parce qu’elle est son épouse, la personne avec qui il vit. Parler de féminicide sous-tend qu’en tuant sa femme, le mari violent à chercher à atteindre toutes les femmes, tout ce qui faisait de la victime une femme. Lorsqu’un homme tue son épouse, il ne milite pas pour le patriarcat, il ne pose pas un acte politique, il commet un meurtre.

Lire l’intégralité de l’article sur lesantigones.fr

 

À ne pas manquer, la conférence de Claire Colombi et Youssef Hindi
le 27 novembre 2016 à Reims :

 

Le macho, meilleur rempart des femmes contre les violences,
chez Kontre Kulture :

Approfondir le sujet avec Kontre Kulture :

 

Voir aussi, sur E&R :

 






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18 Commentaires

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  • #1609091
    Le 25 novembre 2016 à 18:07 par sofia
    "Féminicide", ce mot qui ne veut rien dire

    féminicide : c’est une bombe aérosol à vaporiser sur les femmes comme l ’insecticide ,raticide,herbicide ? :)

     

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  • #1609140
    Le 25 novembre 2016 à 20:01 par Ronnie
    "Féminicide", ce mot qui ne veut rien dire

    La notion de "féminicide" traduit la volonté de politiser une violence, qui existe certes, afin de lui donner une grande visibilité, et de pouvoir l’instrumentaliser à souhait.
    Une petite anecdote de l’été 2016 :
    En vacances en France (je vis au Mexique) j’ai eu l’honneur de présenter ma compagne et ma fille de 6 mois à Pierre Hillard, croisé par hasard près de mon village d’origine en Bretagne, qui m’a informé de la décapitation du père Hamel le jour même.
    Je me rends à l’église Saint-Sulpice le lendemain, où se tient une messe.
    Voici le discours du prêtre :
    "Les événements tragiques actuels ne doivent pas occulter la première violence, celle des hommes envers les femmes..."
    Tout est dit.
    La propagande féministe a de beaux jours devant elle !

     

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  • #1609156
    Le 25 novembre 2016 à 20:23 par Claire Colombi
    "Féminicide", ce mot qui ne veut rien dire

    Sachez qu’en Italie, (selon des amies Italiennes) une plaque a été posé sur une place, portant le nom d’une femme battue à mort par son conjoint et que le mot "féminicide " est inscrit dessus.

     

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  • #1609207
    Le 25 novembre 2016 à 21:26 par tak
    "Féminicide", ce mot qui ne veut rien dire

    La page des Antigones sur la prostitution est très intéressante.
    Quant au mot "féminicide", oui, il y a des tueurs qui en tuant des femmes en série, souvent des inconnues ou des rencontres provoquées d’un soir, tentent de tuer toutes les femmes, qu’ils haïssent et hallucinent. Ils peuvent être sorosifiés, riches à milliards, ou des clampins.
    Cette vieille momie de Soros nous envoie des femens pisseuses, ce n’est pas du féminicide, ça, une variété de meurtre de la féminité sacrée ?
    Ce mot "féminicide" a un sens, rare heureusement.
    Car personne, jamais, n’est arrivé à tuer TOUTES les femmes ou le plus grand nombre d’entre elles.
    Mais beaucoup sont abîmées, c’est vrai : avortées, prostituées, insultées, exploitées... Et aussi mégères, commères, sorcières, marâtres, taubiristes, vampiresses et clintoniennes...

     

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  • #1609214
    Le 25 novembre 2016 à 21:30 par chercheur
    "Féminicide", ce mot qui ne veut rien dire

    Belle conclusion de l’article que les féministes sans discernement feraient bien de lire ! Un meurtre n’est pas du patriarcat, mais un crime qui devrait conduire en taule. Un crime est un crime, pas une politique, ni une religion.
    Pour critiquer le patriarcat, il faut d’abord attendre que les tenants de cette tendance définisse leur vision du patriarcat, et ensuite, il est possible de critiquer si on veut. On ne va pas juger un mot sur ce que font des psychopathes violents, mais sur ce que proposent ou font les gens sérieux.

    Je dis cela bien que j’ai une position à part du Système et des Natios, car pour moi, l’homme doit être viril et courageux, et servir complètement la femme (et non faire bêtement le macho débile adulescent ou le dragueur attardé. Quand on TRAVAILLE dur, on n’a pas le temps de faire le con !). Si l’homme avait tenu son rôle naturel par le passé, et servi la femme, en bossant et en lui donnant TOUT, elle n’aurait jamais cherché à bosser, et l’équilibre aurait été sauvegardé. Ce que je dis se base même sur le physique : un corps musclé doit être utilisé pour servir un corps plus faible, et non à l’écraser bêtement, et ce, par complémentarité naturelle, et non parce que l’un ou l’autre serait supérieur/inférieur.
    Alors qu’aujourd’hui, on se tape des abrutis dans tous les domaines, femmes et hommes, avec des femmes déshumanisées, atroces pratiquantes de l’IVG, et des mecs faiblards à la con, car les gens du passé ont déconné à fond, il n’y a eu jamais eu d’équilibre correct. Les muscles ont servi à faire le macho, donc, le con, au lieu de servir la femme, la maman.

    Et mon truc marche au niveau privé : j’ai toujours donné presque tout aux femmes, et elles me le renvoient comme elles peuvent. Car ce que tous ces mecs du Système et hors Système ne pigent pas, c’est que la femme est une maman, et qu’un amour constant donné à une femme la touche profondément, elle vous renvoie cet amour multipié par 1000. Bien sur, mon but n’est pas de me faire servir (je préfère de loin donner à une femme, que de recevoir. Même l’acte sexuel montre que l’homme doit tout donner à la femme).
    Je n’ai pas la place ici pour décrire ma vie privée, mais j’ai toujours donné à fond aux femmes (y compris mon salaire à des pauvres femmes qui n’étaient pas mes conjointes), et je n’ai connu que du bonheur, et j’ai aujourd’hui une femme merveilleuse, unique !

     

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    • #1609588
      Le Novembre 2016 à 13:08 par rivolta
      "Féminicide", ce mot qui ne veut rien dire

      Moi j’ai plutôt l’expérience inverse : plus tu les "sers", plus elles te traitent mal et te trahissent. Et je ne te dis même pas le nombre de mecs autour de moi qui raisonnent comme toi et qui l’ont eu où je pense (notamment sur le plan financier, avec le divorce, etc).

      Disons qu’il faut trouver le juste milieu et l’équilibre, qui ne se situe ni au niveau du machisme caricatural ni au niveau du servage et des sacrifices unilatéraux. Tout en gardant à l’esprit que les chevaliers blancs aujourd’hui sont les premières victimes des femmes, pas les machos.

       
    • #1609679
      Le Novembre 2016 à 15:05 par Chercheur
      "Féminicide", ce mot qui ne veut rien dire

      Merci de ta réponse intelligente, Rivolta.

      Il est important que j’apporte quelques précisions, suite à la justesse de ta réponse :

      Tu écris :
      "Moi j’ai plutôt l’expérience inverse : plus tu les "sers", plus elles te traitent mal et te trahissent. Et je ne te dis même pas le nombre de mecs autour de moi qui raisonnent comme toi et qui l’ont eu où je pense (notamment sur le plan financier, avec le divorce, etc)."

      ==> Oui, tout à fait, parce qu’on est aujourd’hui dans une société faussée, débile, décadente et dévoyée, où beaucoup de femmes sont déshumanisées et sont des avorteuses de bébés, comme je le disais. Mais ces mecs dont tu parles ne raisonnent pas du tout comme moi, car il ne faut pas pratiquer ce dont je parle avec n’importe qui : il faut laisser les pétasses où elles sont, ne pas se marier avec, et peu à peu, le bon exemple des "chevaliers blancs" aux petits soins envers les vrais femmes fera son office dans la société.
      Quand on donne très sincèrement de l’amour, sans même penser au sexe ou au mariage, on acquiert un discernement, l’amour purifie l’intellect et l’aiguise, et on voit tout de suite qui divorcera, qui sera une pétasse, etc.
      Je ne suis jamais tombé sur une pétasse, et je vais sur 53 ans.

      Quant à l’argent, je m’étais renseigné au secours catholique sur les femmes en difficulté, ils m’avaient dit : "des femmes hyper tristes vraiment dans la merde ? pas de problème, on vous donne des adresses !" (je loue d’ailleurs leur grande efficacité).
      Je me suis retrouvé devant des pauvrettes, parfois orphelines, sans papa ni maman, seules, sans travail, maigres, etc ! J’ai balancé mon salaire, n’ai dragué personne : don pur. Voilà, c’est ça, la virilité, pour moi, plutôt que d’aller m’acheter des bagnoles et des belles montres comme un débile infantile. L’homme doit être fort, mature, faible ni devant l’argent, ni devant les biens, il DOIT donner et contempler le monde du haut d’un rocher. Sinon, c’est LGBT à terme.

      Tu dis :

      "Disons qu’il faut trouver le juste milieu et l’équilibre, qui ne se situe ni au niveau du machisme caricatural ni au niveau du servage et des sacrifices unilatéraux. Tout en gardant à l’esprit que les chevaliers blancs aujourd’hui sont les premières victimes des femmes, pas les machos."

      ==> Quand on donne par amour le plus désinteressé possible, ce n’est pas du tout du servage, ni du sacrifice, ni de la victimisation pédalante, c’est de l’amour, monsieur. Du détachement. De la force. De la joie.

       
    • #1609780
      Le Novembre 2016 à 17:23 par kasiar
      "Féminicide", ce mot qui ne veut rien dire

      Votre discours est joli camarade, mais quand on voit ce que sont devenues la plupart des femmes d’aujourd’hui, je crois bien qu’être seul est devenu est impératif.
      De toute façon le mariage a toujours été un piège à c..s.

       
    • #1609899
      Le Novembre 2016 à 20:27 par Chercheur
      "Féminicide", ce mot qui ne veut rien dire

      Kasiar,

      Je comprends ce que tu dis.
      J’ai bien dit en effet que beaucoup, beaucoup de femmes étaient avorteuses et ordurières, MAIS cela ne doit pas faire oublier toutes les femmes très correctes, car il y en a, j’en ai rencontré pas mal.

      On ne peut pas généraliser un défaut à tout le monde, sinon on ne fait plus rien et y aurait plus qu’à se mettre une balle dans la tronche.
      C’est comme la politique, ya 90% de cons, dans l’élite et dans le peuple, mais pourtant, Soral ne se décourage pas du tout, il se bat, comptant sur les gens intelligents qui feront tâche d’huile, peu à peu.
      Je fais pareil : il y a beaucoup de pétasses, tu as raison, mais gardons une attitude correcte et juste, mordicus, et cela poussera le monde vers le haut.

      Quant au fait de rester seul plutôt que de se marier, ta position est honorable et mûre, je n’ai pas à te contredire.

       
  • #1609234
    Le 25 novembre 2016 à 22:04 par Khem
    "Féminicide", ce mot qui ne veut rien dire

    Les trans sont féminicide, si on veut parler proprement : ils tuent la féminité.

     

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  • #1609294
    Le 25 novembre 2016 à 23:51 par noname
    "Féminicide", ce mot qui ne veut rien dire

    En cherchant des précisions sur cette journée débile mondiale qui ne sert strictement à rien, je suis tombé sur un article qui parle de la création de cette journée, plusieurs sœurs ont été victimes d’un assassinat de la part du président en place mais ensuite je lis :

    « Lâché par les Etats-Unis qui l’avaient soutenu jusque-là, il est abattu le 30 mai 1961 par un groupe de militaires dissidents, avec le soutien de la CIA. »

    Je voudrais pas être un complotiste mais bon sang ils sont vraiment partout...

     

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  • #1609657
    Le 26 novembre 2016 à 14:37 par hélène
    "Féminicide", ce mot qui ne veut rien dire

    Lorsque vous écrivez "on amalgame", vous avez tout résumé d’une campagne toxique.

    Les hommes sont abreuvés de fausses images sur ce que sont réellement les femmes et les femmes pareillement sur ce que sont les hommes, à quoi s’ajoute un désir incontrôlable et désespéré de s’aligner tant bien que mal sur le faux modèle proposé, qui devient pour tout le monde la norme.

    Des hommes se mettent à se comporter comme des femmes et des femmes à se comporter comme des hommes, en pensant que c’est le moyen de trouver le bonheur puisqu’on leur faire croire que c’est la seule façon de l’obtenir.
    Avec des mots empoisonnés comme "égalité", "parité", "liberté sexuelle", "avortement", "féminisme" etc....

    Le labyrinthe dans lequel chacun des sexes se perd en cherchant dans l’autre sexe ce qu’il ne peut y trouver par nature et dans le sien, ce qu’il ne peut être, aboutie à rendre tout le monde horriblement malheureux, tout à fait perdu, avec parfois des déchirements intérieurs tels, que peut naitre tant le féminisme que le machisme mais encore la prostitution, le divorce, la violence, le viol, le meurtre, symphonies orchestrées par certains manipulateurs d’une misère affective purement humaine à cause de vouloir aller à l’encontre de la nature.

    Il est clair que les hommes et les femmes sont absolument complémentaires et par conséquent absolument non identiques ( au sens de l’identité) et c’est pour cette raison qu’ils se cherchent et se recherchent au grand damne des manipulateurs sans doute.

    Je veux dire que nous les femmes nous aimons les hommes, nous les admirons et ceci de manière inconditionnelle, il ne faut pas que les hommes en doutent une seule seconde, c’est inscrit dans nos gènes.

    Cet amour, cette admiration ce sont justement toutes ces qualités que les hommes ont en propre et que nous serions désespérées de ne pas trouver chez eux, qui les motivent.

    D’ailleurs toutes nos manières d’agir et de réagir le prouvent sans arrêt.
    Quelques fois même au travers d’une contradiction révélatrice entre le discours et les actes qui n’est pas de la faiblesse, mais la traduction d’une manière d’être toute féminine, comme un homme lui, sans se poser de question, décroche une droite à un autre, s’il sent sa fierté menacée.

    Ainsi les hommes sont capables de défendre un pays et les femmes de leur apporter toute la logistique pour le faire : préparer et garder le café bien au chaud ! ( je blague)

     

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  • #1609718
    Le 26 novembre 2016 à 15:53 par jayjou
    "Féminicide", ce mot qui ne veut rien dire

    Il faut quand même rappeler qu’il y a un vrai féminicide qui a lieu au Mexique a ciudad juarez mais que les féministes n’ont jamais fait quoi que ce soit pour l’arrêter. Des milliers de femmes disparues, violées, démembrées, décapitées, brûlées, etc etc.. Il ne fait vraiment pas bon d’être une femme la bas.

     

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    • #1609831
      Le Novembre 2016 à 18:39 par Ronnie
      "Féminicide", ce mot qui ne veut rien dire

      Ni un homme.
      J’ai un collègue de boulot de México DF qui a bossé là-bas, il n’a pas tenu plus de 3 mois.
      La ville est tenue par le crime organisé, qui rend la vie des femmes (et hommes) impossible.
      Encore une fois, même si dans ce cas précis elles sont victimes en tant que femmes, ce n’est certainement pas du fait du "macho alpha"...

       
  • #1609778
    Le 26 novembre 2016 à 17:12 par kasiar
    "Féminicide", ce mot qui ne veut rien dire

    Et pour les violences commises envers le maris, limite encouragée par la société bien-pensante moribonde ?
    Et les violences dans les couples de mêmes sexes ?
    Tout est bon pour fustiger les hommes dans cette société de malheur !

     

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