« Je crois que vous ne vous êtes pas rendu compte que le chaos est déjà là. Le chaos est à l'hôpital, le chaos est à l'école, le chaos est dans le chauffage, le chaos est dans l'électricité, le chaos est dans le prix de la vie. Le chaos est là. » #QuelleEpoque #Melenchon pic.twitter.com/Bp7KyKFLlo
— Edouard Richard (@edouardrichard_) September 24, 2022
On avait la gouvernance par le chaos, on a désormais la gouvernance par le faux, ou l’inversion. Si Mélenchon a raison d’incriminer le chaos organisé par l’oligarchie, même s’il ne reprend pas totalement nos concepts, on peut dire aujourd’hui que le faux gouverne : le discours rassurant cache des catastrophes, et le discours catastrophiste cache des choses rassurantes. Pour le peuple, s’entend.
Par exemple, le discours catastrophiste sur le covid a caché le fait qu’il s’agissait d’une grippe non pas bénigne, mais augmentée en laboratoire. Le taux de survie de la population a été de 99 % (151 000 morts officiels sur 67 millions d’habitants en 2 ans et demi, soit 60 000 morts par an attribués au covid, soit 1 % de létalité), et plus encore si l’on décortique la mortalité selon les catégories de pathologies réelles, beaucoup de Français morts depuis 2020 ayant une pathologie grave couplée avec le covid.
Le vaccin qui devait sauver ne sauve rien du tout, bien au contraire.
— VERITY France (@verity_france) September 25, 2022
Voilà pour le volet sanitaire.
Le volet politique, c’est la montée actuelle du faux patriotisme, ou du patriotisme sous contrôle. L’exemple italien est parfait, avec le remplacement de Salvini par Meloni, plus systémo-compatible. Cette victoire du nationalisme italien supposément anti-européen est un leurre (l’Italie a besoin des 200 milliards promis par Leyen, qui tient Meloni par les couilles), qui permet de piéger les naïfs. Ou les idéalistes. Le melonisme est l’arbre nationaliste qui cache la forêt atlantiste.
La victoire de Giorgia Meloni en #Italie est surtout une défaite pour l’Europe de Maastricht.
Les peuples européens rejettent de plus en plus cette UE mondialiste, atlantiste et immigrationniste.
Cette lame de fond n’en est qu’à ses prémices. pic.twitter.com/sMvPGoi1WM
— Paul Melun (@PaulMelun) September 25, 2022
Chez nous, le mélonisme s’appelle marinisme. Les deux lieutenants principaux de la présidente du RN viennent de se montrer sous leur vrai jour, atlantiste. Finie, oubliée la multipolarité, vive l’alignement sur l’Empire !
@louis_aliot qualifie la Russie de Vladimir #Poutine de régime autoritaire.
Pour le vice-président du @RNational_off il faut faire pression sur la russie pour obtenir le cessez-le-feu en #Ukraine @letellier_ftv @France3tv #Dimpol pic.twitter.com/LkgiE4T9Of— DimancheEnPolitique (@DimPolitique) September 25, 2022
Vladimir Poutine a probablement sous-estimé la résistance ukrainienne. Aujourd’hui, il cherche à en légitimer l’agression par un simulacre démocratique et des référendums illégitimes qui doivent être dénoncés. pic.twitter.com/6nbnIRgPuk
— Jordan Bardella (@J_Bardella) September 23, 2022
On mesure le degré d’alignement otaniste de Bardella à l’étonnante douceur des interventions de Malherbe, dont l’agressivité est le thermomètre de la systémo-incompatibilité de ses invités (c’est clair pour tout le monde ?)...
Voilà pour ceux qui pensaient que le renouveau patriotique de l’axe franco-italien allait nous sortir du piège européiste.
Troisième volet de la gouvernance par le faux, le domaine de la sécurité, qui caracole en tête de liste des préoccupations des Français.
Tout part de l’annonce par Darmanin de l’augmentation « historique » des budgets et des effectifs de la police, 15 milliards sur les 5 prochaines années, dont le détail est repris ce 26 septembre 2022 par Le Monde :
« Historique » : le terme revient dans les éléments de langage dispensés par l’entourage du ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin. Avec 1,05 milliard d’euros supplémentaires prévus par le projet de loi de finances pour un budget prévu de 15,77 milliards d’euros, le gouvernement affirme la place centrale occupée par la sécurité dans ses préoccupations, avant les échéances cruciales de la Coupe du monde de rugby en 2023 et l’organisation des Jeux olympiques et paralympiques de 2024, à Paris.
En réalité, et là on va faire court, ces effectifs et moyens matériels supplémentaires (2 874 policiers et gendarmes, qui vont à peine remplacer les partants à la retraite !) vont surtout servir à contenir la grogne sociale qui ne manquera pas d’éclater en 2023.
La sécurité dans les espaces publics qui se remplissent dangereusement de migrants, pardon, que nos gouvernants remplissent dangereusement de migrants, toujours dans l’optique de tenir le peuple par la peur, sera évidemment la grande oubliée de cet historique effort. Il ne s’agit donc pas de sécurité, sauf pour les élites, de plus en plus intouchables, mais d’insécurité pour le peuple, à la fois par la violence décomplexée de la délinquance et les exactions des migrants, devenus eux aussi presque intouchables.
Après Sarkozy, au tour de Darmanin d’endosser la panoplie de faux dur.
La vidéo que @GDarmanin ne veut pas voir circuler.
Mon héros du jour.#CaVaBienSePasser pic.twitter.com/2LwdGurf1k— Christophe Castagnette (@ccastanette) September 25, 2022
Les villes françaises entre le Mexique et l’Afrique du Sud en matière d’insécurité : la tiers-mondisation de la France n’est pas un fantasme. #Insecurite #SaccageFrance
Merci @Le_Figaro pic.twitter.com/7jCsSakGAx— François de Voyer (@fdevoyer) September 23, 2022