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Daphné Rousseau, correspondante de l’AFP, soit la « BHL » sur place, semble jouer sur les deux tableaux : une fois elle dit que le site de Babi Yar a été en quelque sorte profané par un bombardement russe, l’autre fois elle dit que le mémorial en soi n’a pas été touché.
[REPORTAGE] Quatre-vingt ans après que le site de #BabiYar a servi de fosse commune à 30.000 Juifs assassinés par les occupants nazis en Ukraine, cinq corps gisent sur le sol, recouverts d'une fine couche de neige, après une frappe russe. #AFP https://t.co/Dn3EuhTPTc
— Daphné Rousseau (@daphnerousseau) March 2, 2022
Son reportage repris par TV5 Monde est ambigu, avec dans le texte un intertitre encore plus ambigu : « massacre nazi » !
Quatre-vingt ans après que le site de Babi Yar a servi de fosse commune à 30.000 Juifs assassinés par les occupants nazis en Ukraine, cinq corps gisent sur le sol, recouverts d’une fine couche de neige, après une frappe russe. (...)
Mais le site est aussi celui d’un autre symbole.
Tout autour, et sous leurs pieds, s’étend sur plusieurs kilomètres le site hautement symbolique de Babi Yar, un charnier contenant les restes de 33.000 Juifs qui ont été massacrés par balles à cet endroit en 1941, alors que la ville était sous occupation nazie.
Le mémorial en leur mémoire, un parc aménagé situé à un kilomètre de la tour de la télévision, n’a pas été directement touché par les frappes.
Au milieu des bouleaux, dans un silence ouaté par la neige, soudainement interrompu par le hurlement inquiétant d’une sirène antiraid aérien, les sculptures en mémoire des victimes, dont une immense Menorah, candélabre juif, sont bien intactes, a constaté une journaliste de l’AFP.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky, qui est lui-même juif, a néanmoins accusé mercredi Moscou de chercher à « effacer » l’Ukraine et son histoire, appelant les Juifs « à ne pas rester silencieux ».
Pour le grand rabbin d’Ukraine, Moshe Asman, qui organise l’évacuation de la communauté juive locale de la ville de Kiev, la frappe russe contre des civils sur ce site relève du « crime de guerre ».
« Je n’arrive pas à croire ce que je vois », a réagi mardi soir auprès de l’AFP le grand rabbin, qui lors de la dernière cérémonie mémorielle organisée il y a un mois à Babi Yar avait averti :« une guerre est facile à commencer mais très difficile à terminer ».
Le semi-bidonnage a été diffusé à 14h00 et repris partout, avant que lemondejuif.info ne soit plus explicite en affirmant, citant la même Daphné Rousseau que « le site est intact ».
Si le mémorial peut être considéré comme sacré par la communuauté juive, jusqu’où va la sanctuarisation ? Jusqu’à combien de kilomètres autour ? Comme dirait Zanini dans Tu veux ou tu veux pas, soit le mémorial est touché, soit il ne l’est pas. Si le site autour du mémorial fait symboliquement partie du mémorial, alors le site autour du site peut aussi être sanctuarisé.
Les Russes ont visé la tour de la télé, qui a effectivement reçu une frappe, pour reprendre le narratif de l’OTAN dans les conflits du Bien contre l’axe du mal, soit le reste du monde. La vidéo est ici :
#RussianArmy are destroying the #Kyiv TV Tower.
They are trying to cut us off from communications.#StopWarInUkraine #StandingWithUkraine pic.twitter.com/rVDZMJa3Z3— Mian Mujeeb UR Rehman (@Mujeebtalks) March 1, 2022
Si les Russes, connus pour la précision de leurs tirs, avaient voulu pulvériser le mémorial de Babi Yar, ils l’auraient fait.
C’est donc lemondejuif.info qui révèle le pot aux roses du président Zelinsky :
The strike happened on the aera of Babi Yar, the site of WWII'st biggest slaughter of Kyiv Jews, with more than 33.000 bodies burried in the soil.
The memorial itself, a park 1 km from the tower is intact as you can see.#AFP pic.twitter.com/6NykiZZqpc
— Daphné Rousseau (@daphnerousseau) March 2, 2022
Le correspondant en Ukraine du journal israélien Yedioth Ahronoth, Ron Ben Yishai, est lui aussi catégorique. « J’ai constaté de mes yeux que les informations données par les autorités ukrainiennes ne correspondent pas à la réalité, le site est intact », a-t-il expliqué dans un article.
Condamnation hative ? Propagande de guerre ? L'envoyé spécial du @YediotAhronot en Ukraine affirme que le Mémorial du Massacre de Babi Yar n'a pas été endommagé par les bombardements russes d'hier https://t.co/9XxZZnbvjU
— Jonathan Serero (@sererojonathan) March 2, 2022
Au tout début de l’offensive russe, le président ukrainien avait là aussi propagé une fausse information faisant état de la mort de treize soldats ukrainiens abattus par les Russes alors qu’ils ont été en fait arrêtés par l’armée russe.
To the world : what is the point of saying « never again » for 80 years, if the world stays silent when a bomb drops on the same site of Babyn Yar ? At least 5 killed. History repeating…
— Володимир Зеленський (@ZelenskyyUa) March 1, 2022
Ce Zelinsky est bien un escroc. Son passif dans l’affaire des Pandora papers est en train de ressortir sur le Net, issu en plus de la presse mainstream ! Si la presse mondialiste déteste Poutine, elle va avoir de plus en plus de mal à glorifier ce Zelinsky, menteur et voleur de son état (et État) !
Avec les Pandora Papers, les révélations pleuvent au sujet des sociétés offshore de Volodymyr Zelensky et de ses alliés politiques, écornant son image d’homme simple décidé à lutter contre les oligarques.
L’affaire, entend-on dans certains médias de Kiev, n’en serait qu’à ses débuts. Les Pandora Papers, annonce l’agence d’investigation journalistique ukrainienne Slidstvo Info, vont effectivement « ouvrir la boîte de Pandore au sujet de personnalités politiques actuelles et passées, et autres puissants de ce monde ».
Ces révélations concernent en particulier les « tractations commerciales secrètes de l’entourage du président Volodymyr Zelensky, des biens immobiliers de luxe au cœur de la capitale britannique, des sociétés qui dissimulent des affaires en Crimée », et elles ne représenteraient qu’« une partie des découvertes réalisées par les journalistes grâce à la diffusion de ces nouveaux documents ». (Courrier international)
Bonus : Zanini se dresse contre l’ambiguïté (féminine)