Les critiques récurrentes d’Angela Merkel et de différents membres de son gouvernement contre la prolifération d’articles de désinformation sur Facebook ont fini par payer : l’Allemagne devient le premier pays, après les États-Unis, à bénéficier des outils de signalement du réseau social contre ce phénomène.
Les utilisateurs allemands de Facebook pourront ainsi, dès les prochaines semaines, signaler un article qu’ils estiment relever de la désinformation et le faire vérifier par une organisation dédiée. En cas de confirmation, celui-ci apparaîtra comme « remis en question », accompagné d’une explication, et il n’apparaîtra plus en priorité dans les fils d’actualité. De même, les utilisateurs qui voudront le partager recevront un avertissement sur sa nature contestée.
Un porte-parole de Facebook interviewé par CNN explique ce choix :
« Au moment de lancer cet outil aux États-Unis, nous avions prévenu que nous étendrions la phase de test à d’autres pays au fil du temps. Nous avons écouté la communauté et entamé des discussions avec d’autres partenaires mondiaux. L’Allemagne a été choisie parce qu’elle est déjà prête, mais nous comptons le déployer dans d’autres pays prochainement. »