Après s’être joints aux différentes manifestations des policiers et des infirmiers, les sapeurs-pompiers ont entamé un mouvement de grève illimitée, dimanche 6 novembre.
À Toulouse, les pompiers sont en colère. Ils l’ont fait savoir, d’abord sur la pointe des pieds, puis de manière plus franche en participant systématiquement aux manifestations organisées par les policiers, puis à celle des infirmiers et aides-soignants toulousains, le 8 novembre, où ils étaient près de 200 pompiers à se joindre au cortège.
Plus question, donc, de faire dans la discrétion. Depuis le 6 novembre, ils ont déposés un préavis de grève illimitée au niveau départemental. À Saint-Gaudens, Ramonville, L’Union, Colomiers, Muret et à Toulouse, ils sont une majorité, voire la totalité dans les casernes Lougnon et Vion de Toulouse, à faire grève tous les matins, de 7 h à 8 h.
La journée, nombreux sont ceux aussi à débrayer. Seules les interventions sont assurées, les manœuvres et les tâches administratives, elles, ne sont pas réalisées.
Effectifs, salaire, évolution de carrière…
Leurs revendications se concentrent principalement autour d’un manque cruel d’effectifs, mais également d’un décalage entre le nombre d’heures travaillées et le nombre d’heures payées.