Nous vous proposons ci-dessous la traduction partielle d’un article paru sur le National Institutes of Health concernant le rôle éventuel du rayonnement électromagnétique lié aux communications sans fil, dont la 5G, dans la dissémination du virus SARS-CoV-2 ou ses effets sur la maladie Covid-19. Nous avons traduit l’introduction et la conclusion qui donnent déjà un aperçu du sujet traité dans la publication et que les anglophones pourront lire ici.
Une traduction E&R.
Contexte et objectif
La politique de santé publique relative à la maladie à coronavirus (Covid-19) s’est concentrée sur le coronavirus 2 du syndrome respiratoire aigu sévère (SARS-CoV-2) et ses effets sur la santé humaine, tandis que les facteurs environnementaux ont été largement ignorés. En considérant la triade épidémiologique (agent-hôte-environnement) applicable à toutes les maladies, nous avons étudié un facteur environnemental possible dans la pandémie de Covid-19 : le rayonnement radiofréquence ambiant des systèmes de communication sans fil, y compris les micro-ondes et les ondes millimétriques.
Le SARS-CoV-2, le virus à l’origine de la pandémie de Covid-19, est apparu à Wuhan, en Chine, peu de temps après la mise en place d’un système de rayonnements de communications sans fil de cinquième génération (5G) à l’échelle de la ville, et s’est rapidement propagé dans le monde entier, montrant initialement une corrélation statistique avec les communautés internationales disposant de réseaux 5G récemment établis.
Dans cette étude, nous avons examiné la littérature scientifique évaluée par des pairs sur les effets biologiques néfastes du rayonnement des communications sans fil et nous avons identifié plusieurs mécanismes par lesquels le rayonnement des communications sans fil peut avoir contribué à la pandémie de Covid-19 en tant que cofacteur environnemental toxique. En franchissant les frontières entre les disciplines de la biophysique et de la pathophysiologie, nous présentons des preuves que le rayonnement des communications sans fil peut :
(1) provoquer des changements morphologiques dans les érythrocytes, notamment la formation d’échinocytes et de rouleaux qui peuvent contribuer à l’hypercoagulation ;
(2) altérer la microcirculation et réduire les taux d’érythrocytes et d’hémoglobine en exacerbant l’hypoxie ;
(3) amplifier le dysfonctionnement du système immunitaire, notamment l’immunosuppression, l’auto-immunité et l’hyperinflammation ;
(4) augmenter le stress oxydatif cellulaire et la production de radicaux libres, ce qui entraîne des lésions vasculaires et des dommages aux organes ;
(5) augmenter le Ca2+ intracellulaire essentiel à l’entrée, à la réplication et à la libération des virus, en plus de favoriser les voies pro-inflammatoires ; et
(6) aggraver les arythmies cardiaques et les troubles cardiaques.
Conclusion
Il existe un chevauchement pathobiologique important entre l’exposition au Covid-19 et le rayonnement des communications sans fil. Les preuves présentées ici indiquent que les mécanismes impliqués dans la progression clinique du Covid-19 pourraient également être générés, selon les données expérimentales, par l’exposition au rayonnement des communications sans fil. Par conséquent, nous proposons un lien entre les bioeffets néfastes de l’exposition au rayonnement électromagnétique des appareils sans fil et le Covid-19.
Plus précisément, les preuves présentées ici soutiennent l’hypothèse selon laquelle la RFE et en particulier la 5G, qui implique une densification de la 4G, pourraient avoir exacerbé la pandémie de Covid-19 en affaiblissant l’immunité de l’hôte et en augmentant la virulence du SARS-CoV-2 en
(1) provoquant des changements morphologiques dans les érythrocytes, notamment la formation d’échinocytes et de rouleaux qui pourraient contribuer à l’hypercoagulation ;
(2) altérant la microcirculation et réduisant les taux d’érythrocytes et d’hémoglobine, exacerbant l’hypoxie ;
(3) amplifiant le dysfonctionnement immunitaire, y compris l’immunosuppression, l’auto-immunité et l’hyperinflammation ;
(4) augmentant le stress oxydatif cellulaire et la production de radicaux libres exacerbant les lésions vasculaires et les dommages aux organes ;
(5) augmentant le Ca2+ intracellulaire essentiel à l’entrée, la réplication et la libération virale, en plus de la promotion des voies pro-inflammatoires ; et
(6) aggravant les arythmies cardiaques et les troubles cardiaques.
L’exposition au rayonnement des communications sans fil est un facteur de stress environnemental très répandu, mais souvent négligé, qui peut produire un large éventail de bioeffets indésirables. Depuis des décennies, des chercheurs indépendants du monde entier soulignent les risques sanitaires et les dommages cumulatifs causés par le rayonnement des communications sans fil. Les preuves présentées ici sont cohérentes avec un grand nombre de recherches établies. Les travailleurs de la santé et les décideurs politiques devraient considérer le rayonnement des communications sans fil comme un facteur de stress environnemental potentiellement toxique. Des méthodes permettant de réduire l’exposition au rayonnement des communications sans fil devraient être proposées à tous les patients et à la population en général.