Les résultats étaient très attendus. Les républicains ont repris le contrôle de la Chambre des représentants ce mercredi aux États-Unis, après un recomptage des voix dans le cadre des élections de mi-mandat qui se sont tenues le 8 novembre. Ils vont, selon les projections de nombreux médias américains, dépasser de peu le fameux cap de 218 sièges, ce qui va leur offrir un pouvoir de blocage sur la politique de Joe Biden jusqu’en 2024 et entraîner une division du Congrès.
Après avoir échoué à s’emparer du Sénat, le parti conservateur ne disposera toutefois que d’une très courte majorité à la chambre basse, bien loin de la « vague géante » promise par Donald Trump. « Les Américains sont prêts pour une nouvelle direction, et les républicains de la Chambre sont prêts à agir », a salué le chef des républicains à la Chambre, Kevin McCarthy, désormais favori dans la course à la tête de cette assemblée.
Republicans seized a slender majority in the House of Representatives on Wednesday. It will reorder the balance of power in Washington and is expected to effectively give the party a veto on President Biden’s agenda for the next two years. https://t.co/KbdfcueF8a pic.twitter.com/asYwRdUYgt
— The New York Times (@nytimes) November 17, 2022
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[…] Même avec une mince majorité à la Chambre, les républicains disposeront d’un pouvoir conséquent en matière de supervision, qu’ils ont promis d’utiliser pour une kyrielle d’investigations sur la gestion par Joe Biden de la pandémie ou du retrait d’Afghanistan.
Ils pourraient aussi s’en prendre à son fils Hunter, accusé d’avoir utilisé son nom pour faire des affaires en Ukraine et en Chine. Le parti conservateur compte bien exploiter toute potentielle faille démocrate, en gardant en ligne de mire la présidentielle de 2024. Avec sa déclaration de candidature mardi, Donald Trump a lancé une lutte sans merci pour l’investiture du Parti républicain pour l’élection à la Maison-Blanche.
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