La mobilisation des « populistes » de Podemos aura fini par payer. Le mouvement d’extrême gauche espagnol dirigé par Pablo Iglesias a eu la peau d’une enseignante dans un établissement public de la Communauté de Madrid : Alicia Rubio, professeur d’éducation physique, a été virée par le collège des enseignants et la direction pour avoir écrit un livre critique sur l’idéologie du genre. Et quoique sollicité, le PP régional – le Partido Popular supposé conservateur – n’a rien fait pour empêcher ce licenciement motivé par l’idéologie.
Ayant observé depuis quinze ans, sur le terrain, les différences tant physiques que psychologiques entre les filles et les garçons, Alicia Rubio n’allait pas se laisser convaincre par les sirènes du « genre ». Mieux : elle s’est mise à étudier de plus près tout ce que véhicule l’idéologie de la négation des différences et de la complémentarité entre les sexes et elle s’est appuyée sur les données de l’anthropologie, de la neurophysiologie, de l’anatomie, « et surtout de la réalité, du sens commun et de l’expérience quotidienne », ajoute le site d’informations Infocatolica, pour exploser le mythe.
Podemos, le parti espagnol d’extrême gauche qui promeut l’idéologie du genre
Son livre Quand ils nous interdirent d’être des femmes et qu’ils vous poursuivirent parce que vous étiez des hommes, se vend comme des petits pains dans tout l’univers hispanophone, depuis l’Espagne jusqu’aux États-Unis en passant par le Mexique.
Mme Rubio s’est trouvée confrontée en mars à une campagne de harcèlement de la part de Podemos qui en tant que membre des instances représentatives de la Communauté de Madrid ayant barre sur l’enseignement public réclamaient sa démission. Alicia Rubio avait refusé, allant jusqu’à annoncer son intention de déposer plainte contre les « podémites », ce qu’elle devrait faire prochainement.