« Emmanuel Macron et Karl Marx, deux anniversaires en même temps » : une chronique d’Éric Zemmour sur RTL.
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RDP | Avril 2018 |21 | InternationalPolitique |
« Le rêve américain d’Emmanuel Macron » : une chronique d’Éric Zemmour sur RTL.
kontrekulture.com | Février 2015 | Karl Marx |1 | ÉconomieHistoirePhilosophiePolitique |
« D’ordinaire, la fonction d’une préface à Sur la question juive de Marx, est de faire retentir une première sommation : « Attention, danger d’antisémitisme ! », afin d’en empoisonner la lecture. Il fallait donc commencer par aérer cet écrit génial, loin des gaz asphyxiants des chambres d’accusation, pour en montrer la fraîcheur et la lucidité inexorable. Et son actualité : « C’est du fond de ses propres (...)
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Trump a décidé de rétablir les sanctions sur l’Iran mais aussi et surtout sur tous les pays qui commerceraient avec lui : c’est cela la fameuse "mondialisation", "l’exterritorialité" des lois US, les Américains ont commencé littéralement à "faire la loi" au reste du monde en lui imposant la sienne .
Et contrairement au patron, il ne désigne pas les donneurs d’ordres.....
Comme on dit : il tourne toujours autour du pot(de couscous) !
Zemmour va-t-il nous parler un jour de la FED, son rôle, qui la compose, les Bilderberg, ... ? car tout ou presque ce qu’il nous raconte a été déjà dit par Soral.
J’aime la blonde qui lui passe un mouchoir à 1’40" : « Arrête de te lamenter... »
La nulité de Zemmour est impressionnante...
La baisse tendancielle du taux de profit ce n’est pas ça mais plutôt :
La masse de travail vivant utilisé diminue continuellement par rapport à la masse de travail matérialisé qu’elle met en mouvement, c’est-à-dire par rapport aux moyens de production consommés de façon productive ; il s’ensuit que la fraction non payée de ce travail vivant, matérialisée dans la plus-value, doit décroître sans cesse par rapport à la valeur du capital total investi. Or, ce rapport entre la masse de la plus-value et la valeur du capital total investi constitue le taux de profit ; celui-ci doit donc baisser continuellement. Le Capital 3, 3ème section, pp.1564, 1565
En fait, c’est une contradiction incoercible du Capital, qui tendra celui-ci à sa perte. Le taux de profit peut monter légèrement avec des guerres. C’est d’ailleurs le cycle final de celui-ci.
Marx en l’espèce a dit une grosse connerie ( mais il a avoué un jour qu’il lui arrivait de le faire exprès) :
il vous dit que l’ouvrier participant de moins en moins à la production du fait de la mécanisation-automation le taux de profit diminue car c’est sur le salaire "non payé" que se fait le profit
Si vous gobez ce sophisme c’est que vous êtes idéologiquement gravement contaminé.
La vérité est inverse, la voici :
Depuis Cro magnon l’histoire de l’économie n’est que la poursuite de la compression des coûts par l’augmentation de la productivité.
Cette augmentation de la productivité ( cause de la baisse des coûts) augmente la production fournie et donc diminue le prix de l’offre, la diminution du prix devant être compensée par l’augmentation de la consommation.
Pour parvenir à ce résultat, cette politique, donc constante depuis Cro magnon, met en oeuvre deux moyens (également constants) : l’innovation technologique et l’intensité capitalistique (des outils toujours plus performants et plus chers obligeant à la concentration du capital).
Ce phénomène pour se nourrir, demande un élargissement toujours plus important de ses marchés : de l’autarcie au village, du village au comté, du comté à la province-royaume, des royaumes fédéres au royaume centralisé, des nations aux continents des continents au monde.
Il n’y a donc pas une baisse tendancielle (du taux de) profit mais seulement des COUTS (le profit lui augmente) par l’automation, la concentration capitalistique et la planétarisation des marchés.
Quand tout sera produit par des machines pour le monde entier par une seule entreprise n’appartenant plus qu’à un seul individu, tout sera presque gratuit mais le genre humain disparaitra : n’étant plus propriétaire de rien, ne travaillant plus à rien, il n’aura plus de destinée.
Ce pourquoi, Quelqu’un de très bien, il y a 2000 ans , nous a recommandé de remonter à la source de nos erreurs pour nous délivrer de notre destruction future.
Et cette erreur c’est d’avoir cru que nous pourrions devenir les égaux de Dieu ("comme Dieu") en dehors et contre Dieu ...par notre propre Raison.( Alors qu’on ne peut devenir dieu avec Dieu qu’en faisant Sa volonté)
C’est dans Genèse 3.5 : "mais Dieu sait que, le jour où vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront, et que vous serez comme des dieux, connaissant le bien et le mal." (avant, Adam ne connaissait que le Bien, mais le connaissait parfaitement pour être uni à Dieu )
@ Francois Desvignes
Bonjour,
Pas entièrement d’accord sur le fond, car la démonstration est incomplète, et il subsiste une omission importante, pourtant partiellement révélée ici :
" Pour parvenir à ce résultat, cette politique, .../..., met en oeuvre deux moyens .../... : l’innovation technologique et l’intensité capitalistique (des outils toujours plus performants et plus chers obligeant à la concentration du capital)."
Le capitalisme oblige à la concentration des moyens. Pour le faire, il y a automatiquement création de goulets d’étranglement durant le processus de concentration. C’est là que les bactéries attaquent ! Dans tous les sytèmes complexes, c’est là qu’on trouve le plus de fragilités et de conséquences en cas de défaillance. Plus on avance dans la logique du capital, plus les failles et fragilités se créent, et plus le système est à découvert, à la merci des gueux. Les élites n’ont alors plus d’autres choix que la guerre pour se maintenir en place. Voila pourquoi ce scénario est déjà envisagé afin de disposer des moyens d’en dissuader ses promoteurs.
" Il n’y a donc pas une baisse tendancielle (du taux de) profit mais seulement des COUTS (le profit lui augmente) par l’automation, la concentration capitalistique et la planétarisation des marchés."
Si l’on va jusqu’au bout, que restera-t-il à vendre ? Et pourquoi produire ? Il y aura bien une baisse du taux de profit, que seules des destructions ou l’innovation permettront d’inverser, car tout le marché sera saturé.
L’augmentation du taux de profit ne dure pas. La vitesse de croissance du marché n’est pas synchro avec la vitesse d’innovation et de destruction. C’est la raison d’être de l’obsolescence programmée, imposée aux ingé et industruiels, parfois par l’utilisation du terrorisme pour ceux qui refusaient de produire/concevoir des produits de mauvaises qualités pour le consommateur.
C’est aussi très probablement la raison de la transformation de l’économie réelle, en giga ponzi, avec la financiarisation. Désormais, l’élite fait pleuvoir du pognon au compte-gouttes, pour assurer sa survie.
Qualité d’un produit : caractéristiques d’un produit qui permettent de répondre aux exigences exprimées ou implicites.
Pour le capitalisme, la qualité première d’un produit, c’est son caractère périssable. C’est une condition sine qua non de la survie du capitalisme. Sans elle, il serait mort. C’est rendu obsolète avec la déconnexion du réel et de la logique initiale du capitalisme.
François Desvignes, vous dites une grosse connerie aussi. A l’époque de Cro-Magnon il n’y avait pas de travail et donc pas d’histoire de l’économie (d’ailleurs pas d’histoire tout court puisque c’était la pré-histoire), il y a donc eu une énorme période ou l’homme vivait sans travail et sans argent. Ainsi, si cela devait se reproduire demain, ce n’est pas parce que l’Homme ne sera plus propriétaire qu’il n’aura plus de destinée, la destinée de l’Homme n’étant pas de se faire exploiter toute sa vie en tant que salarié, serf ou esclave ...
En outre, personne n’a dit que le profit en volume diminuait, c’est le taux de profit qui diminue et ce phénomène est compensé par une masse croissante de biens mis sur le marché.
Je pense qu’il s’agit surtout pour François de nous faire comprendre qu’il est un bon catholique et que lui est en connexion avec Dieu et qu’il sera sauvé. Et que les autres se plantent. Peu importe finalement les circonvolutions nécessaires au message. Quitte à traiter Marx d’imbécile. C’est un peu le truc qui me tient à distance des catholiques durs, cette façon finalement pas très catholique de se hisser au-dessus de la masse et de montrer qu’on touche Dieu du doigt.
@ François Desvignes :
Je vous suggère peut-être de commencer par lire Marshall Sahlins. L’homme de Cro-Magnon produisait le reproduire humain. C’était une communauté de l’abondance, où le travail et l’esclavage étaient inconnus. Lire également Pierre Clastres pour comprendre cela (La société Contre l’Etat).
La baisse du taux de profit existe bel et bien, ce pourquoi la France délocalise d’abord dans les pays de l’Est, puis ensuite au pays du Soleil Levant. Seulement, en écoutant des "économistes", on en vient à voir le monde avec des œillères, on ne réfléchit plus, on "croit".
"- Quand tout sera produit par des machines pour le monde entier par une seule entreprise n’appartenant plus qu’à un seul individu, tout sera presque gratuit mais le genre humain disparaitra : n’étant plus propriétaire de rien, ne travaillant plus à rien, il n’aura plus de destinée."
On l’a remarqué, les voitures se vendent de moins en moins cher, mais plus personne n’a les moyens de les acheter comptant. Le peuple s’appauvrit, on a une surproduction de marchandises. La loi de Marx est parfaitement tangible, il suffit d’ouvrir les yeux. Nous n’avons pas de "destinée", nous nous croyons besoin de suivre quelque chose. L’homme libre vit, simplement...
Dieu est une invention de l’homme et vous servira juste à éviter de penser par vous-même. L’homme est né libre. A nous de nous délivrer de nos chaînes...
« Il n’y a donc pas une baisse tendancielle (du taux de) profit mais seulement des COUTS (le profit lui augmente) par l’automation, la concentration capitalistique et la planétarisation des marchés. »
Le taux de profit n’est pas le profit. Quoiqu’un peu obscur à la première lecture, le raisonnement de Marx est clair. Seul le travail humain, le travail vivant, produit de la richesse. Une partie de cette richesse n’est pas payée, elle constitue la plus-value. Cette plus-value alimente le capital. Le capital doit se réinvestir sous forme de travail vivant et de travail machinique pour produire et dégager à nouveau de la plus-value.
Mais la part de travail vivant dans la production de la plus-value, seul véritable créateur de richesse, diminue, car la machine capte de plus en plus de valeur extorquée au travail vivant. C’est ce que l’on voit avec l’augmentation sans cesse croissante des dépenses de recherche et développement. Ou plus simplement à propos des rasoirs. Une lame suffit à se raser, mais plus le temps passe, plus pour vendre des rasoirs on fabrique des rasoirs complexes, à 5 lames, construits avec des matériaux sophistiqués. De même nous achetons des ordinateurs dont les capacités de calculs dépassent amplement la nécessité que nous en avons ; des téléphones engloutissent des trésors de techniques pour satisfaire 1% de leur fonction d’origine etc.
Or la machine ne produit pas en elle-même de valeur. Elle redistribue une valeur qui a été extorquée antérieurement au travail vivant. Par exemple si un de mes ouvriers produit pour 30 € de valeur, et que je le paie 29 €, l’euro que j’ai gagné, je vais le réinvestir. 0,50 € vont me servir par exemple à payer un peu plus de travail vivant, 0,50 € vont être investi dans la création de nouveaux moyens de production. On voit que ces nouveaux moyens de production ne feront que redistribuer une partie de la richesse produite par le travail vivant.
La concurrence incite à investir de plus en plus de la plus-value dans la création de machines toujours plus performantes. La part de travail vivant dans le processus de production ne cesse de diminuer : plus je robotise, plus j’investis dans l’élaboration de processus complexes, d’innovations, moins j’ai besoin d’humains pour produire. La contradiction apparaît. L’assiette sur laquelle on peut prélever de la plus-value, source de la croissance du capital, se réduit. On tente alors d’exploiter plus durement l’humain mais tôt ou tard le cycle crève.
@Robespierre
Tu confonds les notions de marge et de plus-value, ce qui fait toute la différence aujourd’hui et que Marx ne pouvait manifestement pas anticiper en son temps., à l’instar d’un paquet d’autres trucs comme les polymères, la télévision, l’informatique, les satellites et la cybernétique.
@ Robespierre
" Le taux de profit n’est pas le profit. Quoiqu’un peu obscur à la première lecture, le raisonnement de Marx est clair. Seul le travail humain, le travail vivant, produit de la richesse."
Non conforme.
En premier et dernier ressort, la richesse, c’est pour les uns, notre seigneur qui est aux cieux, et pour d’autres, le grand architecte, qui la produit. La richesse essentielle sans laquelle tout le reste n’est rien, c’est notre existence. Donc, la liste des richesses, c’est la liste des besoins vitaux, produits et actions.
Après, les propos de Marx, ils ont surtout pour objet d’éclairer un fait que tendait à masquer la volatilisation du pouvoir rendu possible avec la monnaie : la domination qui perdurait, les classes laborieuses vs les classes de possédants, bref, la même base que le système féodal, mais en plus fourbe.
En passant du système féodal au système monétaire, le pouvoir s’est volatilisé, et s’est fait plus discret, plus illusioniste et mensonger.
La critique du capitalisme utile, outre le fait de révéler l’injustice de ses fondements ( = sans capital de départ, tu restes un gueux exploité et dominé ) c’est celle qui met en lumière l’inversion, les mensonges et hypocrisies, c.a.d. le médecin qui a besoin de malades pour exister, le garagiste qui a besoin de pannes, la générosité qui a besoin de nécessiteux, les industriels qui ont besoin de trahir leur nation pour faire baisser les couts de M.O., d’où l’anti-racisme, et finalement, l’édification de raisons objectives pour légitimer la mort, car ça fait croitre le capital et le concentre. L’homme devient un coût !
Mais discuter "taux de profit", c’est déjà légitimer le capitalisme.
Il n’y a pas de profit, c’est une illusion.
Au contraire, tous y perdent, même les gros détenteurs de capitaux. La destruction de ressources vitales par la consommation, c’est mortelle pour tous.
D’où l’écologie qui légitime le capitalisme, mais là encore, elle reste bien en deça des exigences de sauvegardes requises ; elle limite uniquement la vitesse de notre chute. Pourquoi ? Parce qu’aucun des bulots qui en ont la charge ne se connaissent eux-mêmes. Comment pourraient-ils juger ce qui est bon ou malsain ? On en revient donc à la base : "connais-toi toi même." et tu passeras au travers des gouttes.
@Damien Science et Ciel, schizophrénie et schisme, ont tous la même racine sci, qui signifie fendre, ouvrir en deux... faisceau et fascisme aussi ont la même racine.
Et tout ce bordel nous ramène invariablement à la pyramide, le témoin antédiluvien de ce qui ne faut pas faire mdr
Et sinon, ça vous met jamais la puce à l’oreille que des Zemfinkgold, et autre Mac Trump, "pensent" comme vous ? En boucle, sur l’islam(-o-gauchisme), colonies, ingérences, immigration, guerres "humanitaires", droits des femmes, "misère" policière, travail, pognon, prison, propriété etc... non ?
Lui aussi vous l’aimez bien, comme le festival des canes, on n’a pas intérêt à le démonter, ce qui est pourtant presque trop facile.
Quant à l’économie, même marxiste mais pitié ! Vous dites vous-mêmes que ce n’est pas une science même humaine (donc inexacte). Il faudrait vous relire.
Que les perroquets tape sur Zemmour à longueure de temps c’est leur droit mais il dit beaucoup de choses que aucuns journalistes ne disent . Et ne racontez pas qu’il est protégé par ses origines car il a été viré de pas mal d’émissions qu’il animait .