"Sauf que l’américanisation de l’Europe cache en réalité l’européanisation du Monde..."
C’est un concept intéressant, en tous les cas, qui va à l’encontre de la doxa autour de l’Atlantisme aveugle des dirigeants Européens pro mondialisation, doxa qui trouve son origine dans l’hyperpuissance US (militaire, économique etc…).
Cela sous tendrait que Macron serait, politiquement tout du moins, aussi puissant qu’un Trump faisant cauchemarder toute l’élite mondialiste.
Par conséquent et dans ce jeu de dupes auquel nous avons assisté à coups de papouilles et de tripotages de manches, Trump n’a fait que de la résistance, Macron étant venu dans le rôle du porteur de messages, à défaut d’être le donneur d’ordres.
On pourra rétorquer qu’à priori, Trump n’a rien accepté du tout, mais justement, à part envoyer des signaux positifs à son électorat, Trump ne signe t-il pas là son arrêt de mort politique vis-à-vis de l’occident mondialiste ?
C’est une vrai question, auquel cas Macron serait venu lui signer son épitaphe tout en l’encensant, un procédé archi connu dans les hautes sphères de la négociation, tout en veillant quant à se poser comme premier allié des US et au nom de l’Europe, bien avant celui de la France.
Le déclin de l’empire US a été acté par les mondialistes, sinon provoqué, en partant du constat que la bi polarisation accouchait de tensions néfastes à l’expansion du commerce et limitant le niveau de vie moyen des peuples aspirant à plus de libertés et de loisirs.
Obama a été une première tentative quant à Européaniser les US, avec des valeurs droit de l’hommistes plus marquées, moins de protectionnisme et une politique plus axée sur un monde à protéger (écologie) avec plus d’égalitarisme (Obamacare, droits des femmes, etc…)
Trump est donc un recul, alors que Trudeau n’attend plus qu’un alter égo pour totalement faire basculer le continent nord Américain dans les valeurs Européistes-mondialistes dont Macron a vantées les vertus, à la fois au congrès et à l’université Georges Washington.
Le projet de gouvernance mondiale est bien plus avancée en Europe qu’en Amérique du nord, pour cette dernière, c’est Trump le problème et aux yeux des tenants du multilatéralisme et le champion de cette doctrine, en Europe tout du moins, c’est Macron, coopté par les loges, pur produit de l’ingénierie progressiste et bancaire, il est celui qui doit préparer l’état-unification de l’Europe dans le cadre de l’européanisation du monde.