Dans cet extrait de l’émission intellectuelle Balance ton post ! diffusée le jeudi 30 janvier 2020, on assiste à la dérive finale du gauchiste Éric Naulleau vers le national-sionisme d’un Goldnadel. Est-ce la présence de l’avocat ultrasioniste, commissaire politique de la chaîne ? La pression de l’animateur richissime Hanouna qui lui a offert un poste de chroniqueur-caution (de gauche) et même une petite émission au titre exigeant, De quoi je me mêle ? La peur de redescendre de son (petit) piédestal médiatique ?
Toujours est-il que l’ancien comparse de Zemmour et coauteur d’un livre avec Soral se retrouve déporté vers la tendance prônée par le CRIF. Dans l’émission du 30 janvier, il s’en prend au jeune journaliste gauchiste Taha Bouhafs, celui qui avait averti ses amis que le président de la République était au théâtre des Bouffes du Nord... Pour info, Bouhafs est ce journaliste franco-algérien qui déteste la France, laquelle, selon lui, a une dette éternelle envers l’Algérie. Ses tweets haineux ne disent pas le contraire.
Bouhafs, c’est le journaliste militant ou le militant journaliste, un pur exemple de l’islamo-gauchisme 2.0, un pur produit de 35 ans de gauche antiraciste et repentante, la preuve en images :
Quand le militant indigéniste franco-algérien @T_bouhafs brandit une tête decapitée de @MLP_officiel. C’était un clin d’œil à l’état islamique ? pic.twitter.com/qLTgmhBPFS
— Damien Rieu (@DamienRieu) December 29, 2019
Il y’a 57 ans, le 5 juillet 1962
Mon grand père, soldat révolutionnaire de l’armée de libération nationale. Qui était enfermé et condamné à mort par la France coloniale, a été libéré de prison avec la victoire du peuple algérien.
Longue vie à toi Djeddi et vive l’Algérie pic.twitter.com/yk2UlsPIyl
— Taha Bouhafs (@T_Bouhafs) 5 juillet 2019
Le sous-commissaire Nulleau a donc fait le procès du jeune Bouhafs :
« Est-ce que c’est le comportement d’un journaliste ? Non ! C’est un comportement d’agitateur ! »
On dirait le discours d’un ministre de l’Intérieur de droite des années 70... C’est dire la régression du gauchiste Naulleau ! De plus, ce que semble oublier Naulleau, c’est que la plupart des journalistes en poste dans les médias mainstream (on ne dit plus dominants parce qu’ils ne le sont objectivement plus, l’audience du Net ayant dépassé en 2019 celle de la télé) sont des agitateurs au profit du Système, par exemple Aphatie.
Naulleau aurait pu critiquer Bouhafs sur la haine du pays qui l’a accueilli, mais il préfère le dépeindre en islamo-gauchiste, ce qu’il est objectivement. Le problème, c’est que cette qualification est tirée des nouveaux éléments de langage du CRIF, qui aujourd’hui, après avoir défendu l’immigration et les victimes du racisme français, désigne les musulmans comme le nouveau danger pour la République. Dans leur bouche, comprendre que la République c’est leur pré carré.
Nulleau poursuit sa charge :
« C’est quelqu’un qui veut attirer la lumière à lui à tout prix et qui a un agenda qui est celui maintenant bien connu de l’islamo-gauchisme et évidemment, il a concouru aux élections sous la bannière de France insoumise, comme par hasard ! Et quand Corbière me dit “mais qu’est-ce que tu vas me reprocher l’islamo-gauchisme, où tu as vu ça”, eh bien on vient de le voir, on voit ce que c’est La France insoumise, et chaque semaine y aura un truc de plus, une déclaration antisémite, puis l’appel à la décapitation, puis le soutien à l’islamo-gauchiste Taha Bouhafs, voilà, La France insoumise ira de plus en plus haut ou de plus en plus bas, eh bien voilà la démonstration. »
Chat alors, on croirait entendre le CRIF ! C’est Kalifat, Badinter et Goldnadel qui vont être contents, ils ont fait tomber un gogoy dans leur escarcelle !
Mais ne faisons pas les naïfs. Le retournement des intellectuels qui résistent un tant soit peu au rouleau compresseur de l’idéologie dominante est une technique vieille comme le monde. En 1992, quand Philippe Val, le comparse du pédophile Patrick Font, reprend Charlie Hebdo en le volant au Pr Choron, il est notablement d’extrême gauche. Douze ans plus tard, il est devenu un agent au service des intérêts israélo-américains, et douze ans plus tard encore, le journal est mitraillé par deux individus très manipulables.
Après la condamnation du jeune Bouhafs, qui devrait être condamné pour ses propos antifrançais (on n’ose imaginer son sort aux États-Unis s’il se torchait avec la bannière étoilée) et renvoyé dans son pays d’origine, qui a besoin de lui pour faire enfin sa vraie révolution, au tour de Karim Zéribi de parler, en prenant la défense de Bouhafs. Non de l’islamo-gauchiste mais du journaliste de 22 ans qui fait des erreurs.
Zéribi explose (Goldnadel)
Vu le peu de popularité dans la population française du national-sionisme, il n’est pas certain que Nulleau ait misé sur le bon cheval. D’ailleurs, du côté des éternelles cibles du lobby sioniste, on commence un peu à en avoir marre et on le dit.
Sur CNews, dans un débat faisant suite aux propos de Mila, Zéribi envoie paître Goldnadel et l’accuse ni plus ni moins de menacer l’unité de la nation :
Zéribi : « Je refuse la démarche communautaire. Gilles-William Goldnadel est très sensible à ce qui se passe en Israël, très sensible à ce qui se passe dans la communauté juive, on le sait et il le sait lui-même ! Il dit “ces sujets-là, moi, me touchent particulièrement”. Moi, j’ai envie de dire que ce qui me touche particulièrement, c’est l’injustice ! Qui qu’elle touche, quoi qu’elle touche ! C’est pas la communauté musulmane en particulier ! Et quand je le vois, et je termine, pointer du doigt chaque fois l’islam, le machin, je dis : moi, je ne veux pas rentrer dans ce débat-là ! »
Goldnadel : « Ça c’est intéressant, c’est parce que je suis juif que je défends Israël ! C’est encore nouveau ! (Brouhaha) Si ma sensibilité en tant qu’avocat c’est effectivement par exemple de voir que dans une affaire où on tue une vieille dame... (Brouhaha) Moi je veux bien qu’on fasse le procès de Gilles-William Goldnadel mais je vois pas le rapport avec aujourd’hui, c’est tout ! »
Ferrari : « Bon ben voilà, on va arrêter la discussion si vous n’êtes pas plus raisonnables ! Allez on va arrêter ! »
Zéribi : « Je dis simplement que quand tu racontes une anecdote sur un parquet qui n’aurait pas poursuivi je te dis je peux t’en raconter aussi sur des musulmans dont on ne prend pas la plainte et qui sont agressés dans la rue ! Je vais pas rentrer dans ce registre-là, tu m’amènes sur une pente dans laquelle je veux pas aller, ton débat de merde qui divise la société française, je le veux pas, je le refuse ! »
Goldnadel : « C’est moi qui suis hystérique, c’est moi qui suis hystérique... »
Zéribi : « Pas d’insultes, pas d’insultes ! »
Pour parfaire la chute idéologique du sous-commissaire politique Nulleau, on apprend que son émission, De quoi je me mêle, est un flop total : 1 % d’audience, soit autour de 100 000 téléspectateurs... Dire que Nulleau avait été placé là pour faire concurrence, à la même heure le samedi soir, à ONPC du triste Ruquier, lui aussi en pleine déroute d’audience sur sa chaîne (il fait trois ou quatre fois moins qu’Ardisson à la grande époque). Décidément, c’est pas l’année des sionistes !
Il serait temps que Naulleau, qui a été accusé un temps de soralisme, et qui depuis donne des tonnes de gages sionistes pour se faire pardonner, comprenne qu’il a misé sur le mauvais cheval, un cheval qui va de toute façon le balancer dans les décors un jour ou l’autre. En télé, quand on a besoin de vous retourner (à la manière des agents), on vous donne une émission, on vous laisse vous planter, et on vous envoie dans la fosse. Comme ça, vous avez fait le sale boulot, et on ne vous doit rien.